Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
J'imagine que les fans de Morricone doivent connaître
Meilleur topic de l'univers
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
Ahhh, Ennio Morricone... Génial stakhanoviste, comme dirait l'autre.AtCloseRange a écrit :
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Pas le seul à recycler, ceci dit !
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
Mmouais j'y avais forcément pensé mais, malgré ça, la ressemblance est encore assez relative.AtCloseRange a écrit :J'imagine que les fans de Morricone doivent connaître
--- HS Morriconien ---
Le motif musical le plus courant de Morricone ne se trouve cependant pas dans un De Palma. Ce sont les premières secondes aux violons de Giu la testa (qu'on trouvait déjà dans Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon notamment, mais j'ai choisi le plus connu), qu'on a en ouverture de pas mal de thèmes sous de très diverses variations. Pour rappel ; écoutez seulement les 5 premières secondes à chaque fois :
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Presque 500 BOs (je suis déjà très content d'en avoir 125 ) alors il y a forcément un peu de "redites", bien que je ne le perçois pas comme ça. Juste un style (comme le siffleur ou la guitare électrique dans les westerns spaghetti) qui peut sembler se répéter. Il n'est pas comme Sarde qui va réutiliser carrément quelques morceaux de film en film...
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
Ça me fait penser à Alan Silvestri ou James Horner. Dans une moindre mesure.Major Tom a écrit :Mmouais j'y avais forcément pensé mais, malgré ça, la ressemblance est encore assez relative.AtCloseRange a écrit :J'imagine que les fans de Morricone doivent connaître
--- HS Morriconien ---
Le motif musical le plus courant de Morricone ne se trouve cependant pas dans un De Palma. Ce sont les premières secondes aux violons de Giu la testa (qu'on trouvait déjà dans Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon notamment, mais j'ai choisi le plus connu), qu'on a en ouverture de pas mal de thèmes sous de très diverses variations. Pour rappel ; écoutez seulement les 5 premières secondes à chaque fois :...maintenant ici :
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...ou encore là au piano :
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On pourrait aussi citer Sans mobile apparent, Qu'avez-vous fait à Solange ? ou Journée noire pour le bélier, et beaucoup, beaucoup d'autres...
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Presque 500 BOs (je suis déjà très content d'en avoir 125 ) alors il y a forcément un peu de "redites", bien que je ne le perçois pas comme ça. Juste un style (comme le siffleur ou la guitare électrique dans les westerns spaghetti) qui peut sembler se répéter. Il n'est pas comme Sarde qui va réutiliser carrément quelques morceaux de film en film...
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
Sarde ok, Horner ok...mais t'as des exemples précis pour Silvestri ?Mosin-Nagant a écrit :Ça me fait penser à Alan Silvestri ou James Horner. Dans une moindre mesure.
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
J'ai toujours trouvé qu'il y avait assez souvent chez Silvestri ( que j'aime beaucoup ) non pas des passages carrément pompés comme avec Horner mais plutôt des motifs qui se ressemblent vachement quand même : Predator et Retour vers le futur, par exemple... Je vais essayer de t'en trouver d'autres, d'exemples, parce qu'en en écrivant qu'un seul, je me rend bien compte que ça fait un peu court...Ratatouille a écrit :Sarde ok, Horner ok...mais t'as des exemples précis pour Silvestri ?Mosin-Nagant a écrit :Ça me fait penser à Alan Silvestri ou James Horner. Dans une moindre mesure.
Je reviens dans 5 minutes.
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Re: Les Incorruptibles (Brian DePalma, 1987)
Oui, tu as raison. Il y a notamment des ressemblances flagrantes entre le morceau "Tunnel Chase" de Back to The Future II et le titre "Preparing Camp Attack" de Predator. Vachement bien tous les deux, d'ailleurs.Mosin-Nagant a écrit :J'ai toujours trouvé qu'il y avait assez souvent chez Silvestri ( que j'aime beaucoup ) non pas des passages carrément pompés comme avec Horner mais plutôt des motifs qui se ressemblent vachement quand même : Predator et Retour vers le futur, par exemple...Ratatouille a écrit : Sarde ok, Horner ok...mais t'as des exemples précis pour Silvestri ?
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Oui je vois très bien, mais là on est pour moi plus dans le cas de Morricone qui se permet de s'auto-citer. On est dans la répétition de motifs personnels, et c'est ce qui s'apparente à la "patte" du compositeur.
On est quand même loin de la repompe à la note près de morceaux antérieurs comme Horner ou Sarde ont pu le faire à plusieurs reprises.
On est quand même loin de la repompe à la note près de morceaux antérieurs comme Horner ou Sarde ont pu le faire à plusieurs reprises.
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
1 heure et 12 minutes plus tard, je n'arrive toujours pas à trouver d'autres exemples plus pertinents ( 'faut dire que je ne dispose pas non plus de l'entière discographie de Silvestri ) donc je pense que tu as raison.Ratatouille a écrit :Oui je vois très bien, mais là on est pour moi plus dans le cas de Morricone qui se permet de s'auto-citer. On est dans la répétition de motifs personnels, et c'est ce qui s'apparente à la "patte" du compositeur.
On est quand même loin de la repompe à la note près de morceaux antérieurs comme Horner ou Sarde ont pu le faire à plusieurs reprises.
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Oui on est d'accord, mais Mosin-Nagant avait atténué son propos dans son deuxième message en parlant de "motifs qui se ressemblent".Ratatouille a écrit :Oui je vois très bien, mais là on est pour moi plus dans le cas de Morricone qui se permet de s'auto-citer. On est dans la répétition de motifs personnels, et c'est ce qui s'apparente à la "patte" du compositeur.
On est quand même loin de la repompe à la note près de morceaux antérieurs comme Horner ou Sarde ont pu le faire à plusieurs reprises.
Alors je vais t'aider, même si je connais assez mal la carrière de Silvestri. Go To the Head of the Class, nom d'un épisode réalisé par Robert Zemeckis avec Christopher "Doc Brown" Lloyd pour Amazing Stories, comprend un ou deux passages plus ou moins similaires à Back To The Future. Mais encore une fois, Ratatouille a raison, il s'agit plutôt d'un style comme avec Morricone, que d'emprunts ou de pompages à la Philippe Sarde, ou Gabriel Yared (pour en rajouter un autre). J'accorderai le bénéfice du doute concernant la collaboration entre Sarde et Lautner, la faute pouvant revenir à ce dernier qui avait déjà piqué "Chi Mai" pour le placer quinze fois dans Le Professionnel, au mépris de la musique originale composée spécialement par ce même Morricone. Lautner était un peu notre Tarantino à nous, quoi.Mosin-Nagant a écrit :1 heure et 12 minutes plus tard, je n'arrive toujours pas à trouver d'autres exemples plus pertinents ( 'faut dire que je ne dispose pas non plus de l'entière discographie de Silvestri ) donc je pense que tu as raison.Ratatouille a écrit :Oui je vois très bien, mais là on est pour moi plus dans le cas de Morricone qui se permet de s'auto-citer. On est dans la répétition de motifs personnels, et c'est ce qui s'apparente à la "patte" du compositeur.
On est quand même loin de la repompe à la note près de morceaux antérieurs comme Horner ou Sarde ont pu le faire à plusieurs reprises.
Fin du HS -- désolé.
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Un très grand exercice de style, jubilant de bout en bout!
Rarement une oeuvre cinématographique a donné autant de bonheur à voir l'envie de filmer, d'exprimer l'excès, d'illustrer les décors, de "gonfler" des personnages mythiques avec autant de fluidité, d'accomplissement.
De Palma s'amuse mais n'oublie jamais de faire du grand cinéma, et qui lui appartient totalement en plus.
Transcender le caractère légendaire d'une époque réelle, "cinématographier" la justice contre la pègre gangrenant le monde dans lequel vivent les personnages, tel est l'un des objectifs totalement réussis de De Palma.
Un plaisir indécrottable, avec une musique superbe et des comédiens parfaits.
Rarement une oeuvre cinématographique a donné autant de bonheur à voir l'envie de filmer, d'exprimer l'excès, d'illustrer les décors, de "gonfler" des personnages mythiques avec autant de fluidité, d'accomplissement.
De Palma s'amuse mais n'oublie jamais de faire du grand cinéma, et qui lui appartient totalement en plus.
Transcender le caractère légendaire d'une époque réelle, "cinématographier" la justice contre la pègre gangrenant le monde dans lequel vivent les personnages, tel est l'un des objectifs totalement réussis de De Palma.
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Mother, I miss you
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Ce Claude Monnier est un as. (Ah, si seulement il aimait Femme Fatale...)
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Non mais ALLOOOO quoi
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Re: Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Très belle critique, bravo.
En effet, la partie sur le film dans le livre Vachaud/Blumenfeld est franchement pas intéressante, mais De Palma se contredisant souvent, il a pu aussi en dire beaucoup de bien dans d'autres interviews.
J'ai toujours adoré la dernière phrase du film prononcée par Ness, qui résume le personnage comme il était montré à travers le film (en dépit d'un violent écart de vengeance), et qui ira boire un verre... si la loi l'y autorise. Le naturel revient au galop.
En effet, la partie sur le film dans le livre Vachaud/Blumenfeld est franchement pas intéressante, mais De Palma se contredisant souvent, il a pu aussi en dire beaucoup de bien dans d'autres interviews.
J'ai toujours adoré la dernière phrase du film prononcée par Ness, qui résume le personnage comme il était montré à travers le film (en dépit d'un violent écart de vengeance), et qui ira boire un verre... si la loi l'y autorise. Le naturel revient au galop.