Les films de prison
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- David O. Selznick
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Sans l'avoir vu (peut-être, vaguement, deux trois images issues de la bande-annonce), j'ai cauchemardé l'intrigue de La Ligne verte. Depuis j'éprouve une sensation vraiment désagréable dès que j'en entends parler, et je ne voudrais pour rien au monde le voir.
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C'est surtout que si le mot "prison" est prononcé en voix off au tout début du film, il n'y a quasiment d'autre rien qui renvoit à l'univers carcéral.Colqhoun a écrit :Escape from New York a beau se passer dans une prison, il n'a rien d'un film de prison.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Caged (Femmes en Cage) de John Cromwell - 1950
Le premier et le meilleur du sous-genre des films de femmes en prison. Avec Eleanor Parker en jeune innocente qui se fait corrompre par le milieu carcéral, Agnès Moorhead en directrice de prison responsable et Hope Emerson en matonne lesbienne. Une seule scène, la dernière, se passe hors des murs de la prison. Un des films que j'attends le plus en DVD.
Le premier et le meilleur du sous-genre des films de femmes en prison. Avec Eleanor Parker en jeune innocente qui se fait corrompre par le milieu carcéral, Agnès Moorhead en directrice de prison responsable et Hope Emerson en matonne lesbienne. Une seule scène, la dernière, se passe hors des murs de la prison. Un des films que j'attends le plus en DVD.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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On pourrait évoquer ( je convoque les sieurs Constantine et éventuellement Schreck pour développer ) le délicieux sous genre qu'est les WIP.
Je n'en ai vu qu'un pour ma part, dont le nom m'échappe, appâté par le nom de Sybill Danning au générique : ben, pas de bol, elle se désape pas. Remboursez !
Je n'en ai vu qu'un pour ma part, dont le nom m'échappe, appâté par le nom de Sybill Danning au générique : ben, pas de bol, elle se désape pas. Remboursez !
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J'ai pas de souvenirs particulier. Par contre, on trouve un bel hommage à ce genre dans le plutôt bon Freeway, ou Reese Witherspoon se retrouve en taule pendant un moment.harry callahan a écrit :On pourrait évoquer ( je convoque les sieurs Constantine et éventuellement Schreck pour développer ) le délicieux sous genre qu'est les WIP.
Je n'en ai vu qu'un pour ma part, dont le nom m'échappe, appâté par le nom de Sybill Danning au générique : ben, pas de bol, elle se désape pas. Remboursez !
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Re: Vos films de prison préférés
Animal Factory : Steve Buscemi 2000
L'un des drames carcéraux les plus modestes mais des plus attachants qui soit, basé avant tout sur ici sur l'amitié qui se développe entre Willem Dafoe (qui purge une peine depuis presque 20 ans) et Edward Furlong (un gosse de riches qui paye pour l'exemple). Un rythme modéré, pas vraiment de coups de théâtre mais une description sans fards d'une prison avec tout ce que l'on a déjà vu 100 fois dans ce genre de films mais sans pathos ni grand-guignol. Le film marche avant tout par la qualité d'écriture des personnages et de leurs interprètes : William Dafoe n'a jamais été aussi sobre dans le rôle du 'chef' de la prison, un détenu lettré, assez doux et dont on ne saura jamais la raison de son emprisonnement, Edward Furlong est de nouveau parfait et tous ceux qui les entourent méritent d'être cités à commencer par Seymour Cassel ou encore mieux, Mickey Rourke méconnaissable en travesti grandement touchant... Très content de revoir mon acteur préféré de la série The Wire, le héros de la saison 2, Chris Bauer, et également John Heard. Ajoutez à ça une excellente partition de John Lurie, quelques séquences assez fortes sans jamais verser dans le sensationnalisme et vous obtenez un très bon film de prison. Le final ne démérite pas, dans le même ton et le même style que tout ce qui a précédé. Fortement attachant.
7/10
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Re: Les films de prison
Merci Jeremy, ton avis m'a donné envie de le voir.
Le film de prison, voilà un sous-genre auquel devrait s'attaquer Tarantino, je le verrais tout à fait là dedans ! Certes c'est bourré de codes et y'a un fort risque de déjà vu, mais bon, à lui de casser tout ça
Le film de prison, voilà un sous-genre auquel devrait s'attaquer Tarantino, je le verrais tout à fait là dedans ! Certes c'est bourré de codes et y'a un fort risque de déjà vu, mais bon, à lui de casser tout ça
- Alexandre Angel
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Re: Les films de prison
The Glass House est un intéressant téléfilm de prison réalisé par Tom Gries (Les Cent Fusils, Will Penny, Le Solitaire de Fort Humboldt )en 1975 avec notamment un inoubliable et tout à fait crédible Vic Morrow. C'était assez dur et cela n'hésitait pas à traiter de la menace permanente du viol qui pèse sur certains prisonniers. Je rappelle par ailleurs qu'un film, qui n'était pas un film de prison, contenait pourtant une très impressionnante séquence carcérale: c'était L'Epouvantail, de Jerry Schatzberg (Scarecrow, 1973).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Les films de prison
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Re: Les films de prison
UNCHAINED - Hall Bartlett (1955) découverte
Minuscule film de prison, auto produit par Hall Bartlett dont c'est le premier film et distribué par une Warner clémente. Le scénario (de Bartlett, le mec est partout) s’inspire des écrits de Kenyon J. Scudder, brave gars, directeur de prison, catho et tout le toutime qui développa l'idée que tous les hommes étaient bons au fond d'eux, même en taule. Un mec sympa à défaut d'être bon acteur puisque l'ami joue son propre rôle et face à son ton paternaliste et son regard de chien battu, on se met à rêver qu'un condamné lui colle une mandale. Plein de bonnes intentions, l'introduction brutale sera donc un magnifique échantillon de ce que ne sera pas Unchained. On serait même plus proche du mélo en prison que du genre policier. Pas de méchant derrière les barreaux mais de gentils gus à qui la vie n'a pas fait de cadeau. C'est mignon, forcément un peu planplan surtout que personne ne lève le bras ou ne se révolte. Certes, le perso principal a des envies d'évasion mais très vite, il se reprendra en se disant que la colo entre copains, ya rien de mieux. Certes, une forte tête existe mais elle doit avoir deux minutes à l'écran. Mais l’empathie du réalisateur pour ses taulards infantiles est communicatif et l'on suit l'heure et quart avec intérêt, parfois avec perversité en imaginant que derrière ces bonnes pâtes se cache un crime bien dégueulasse puisqu'on ne sait rien de leur condamnation. Détail amusant, la musique est signé Alex North (qui devait avoir envie d'une nouvelle cuisine pour se coltiner cette série B), seule pointure du casting qui comme d'hab, pond ici un love theme imparable. Tellement imparable que le morceau (ainsi que la chanson du prisonnier noir) seront repris plusieurs fois, notamment par les Righteous Brothers (puis plombé par le carton du film Ghost). Étonnant d'entendre ce standard dans ce film B, moi qui ne peut supporter l'écoute de la version des frangins Righteous, et de se dire qu'effectivement, le theme est un coup de poing au ventre. Je sais maintenant d'où vient le Unchained de Unchained Melody.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)