Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009) - avis p.18

[Anorya]

des vrais amoureux du cinéma et pas des geek d'Avatar à éssayé de leurs faire comprendre que même dans un blockbuster il y a un immense travail de mise en scène (...)

Attention toutefois, il n'y a pas que les geeks qui aiment Avatar...

[Watkinssien]

des vrais amoureux du cinéma et pas des geek d'Avatar à éssayé de leurs faire comprendre que même dans un blockbuster il y a un immense travail de mise en scène (...)

Attention toutefois, il n'y a pas que les geeks qui aiment Avatar...

Ah pour le coup, il y a un peu plus de monde !

[Akrocine]

Attention toutefois, il n'y a pas que les geeks qui aiment Avatar...

Ah pour le coup, il y a un peu plus de monde !

Je veut parler de certaines personnes en particulier qui ne sont pas sur ce forum

[Borislehachoir]

Je fais partie des défenseurs de Yannick Dahan, quand bien même je crois être plus souvent en désaccord qu'en accord avec lui. Il a une vision très tranchée sur le cinéma, et il est difficile de mettre en cause son érudition, sa passion ou sa sincérité. Son coté grande gueule tranche agréablement avec le coté asseptisé de la majorité des critiques de cinéma officiant à la télévision, et le type est au fond plutôt sympathique. Pour toutes ces raisons, je suis content qu'il continue à exercer. Plus personellement, avec l'évolution de ma pensée, j'ai fini par plutôt rejeter sa vision qui, bien qu'il s'en défende, relève au final d'un certain dogmatisme un brin puéril ; sa défense du cinéma de genre à tout prix ( A l'intérieur, Frontières, Martyrs... ) et son rejet assez bête et méchant de tout ce qui est catalogué " cinéma d'auteur " provient sans doute de la tendance inverse d'une certaine partie de la critique, reste assez dure à avaler. Il a aussi tendance à ressortir la même argumentation en boucle ( " oeuvre fondatrice, ancrée profondément dans son terreau mythologique, résultat d'une mise en scène prodigieuse d'un cinéaste iconoclaste mais jamais démonstratif... " ) quand il adore un film, ce qui certes séduit sur le moment, sauf qu'on se rend vite compte qu'il n'a au fond pas dit grand chose.

Pour en revenir au Tarantino, j'avais d'avantage eu le sentiment de relative déception à sa sortie du fait de certains points noirs du film ( emploi de la musique réussi mais pas autant que dans ses meilleurs films, Jacky Ido consternant, Mélanie Laurent mauvaise, une séquence dans la taverne s'éternisant un peu... ), alors qu'avec le temps ce sont surtout ses qualités qui me restent en mémoire : le jeu extraordinaire de Christopher Waltz et de Diane Kruger, la réussite totale du premier chapitre, la drolerie de certains passages ( Antonio Magheritiiiii, l'accent redneck de Brad Pitt, le speech sur le combat dans une cave ), l'emploi très réussi de Morricone, le charisme de certains seconds rôles, le culot de l'ensemble. De quoi en faire à mes yeux un Tarantino perfectible restant l'un de mes films favoris de l'an dernier.

[Jericho]

Parler de "direction d'acteur approximative" (ce qui n'est pas faux sur certaines séquences) alors que son prochain film fait preuve d'une nullité à peu près totale en ce qui concerne ce point précis... c'est vrai qu'il faut avoir des couilles !

J'aime bien Dahan, mais faut avouer qu'il a craqué...
Entre "direction d'acteur approximative" et "mise en scène de téléfilm", je pense qu'on va bien se marrer quand on verra le résultat sur La Horde.

Inglorious Basterds à côté va passer pour un chef d'oeuvre !

[gnome]

Pour en terminer avec Dahan... Personnellement, je n'ai rien contre le gaillard dont je connais finalement peu le travail critique. Mais je dois avouer que sa façon pseudo djeun de s'exprimer m'a assez irrité. J'ai trouvé cette vidéo imbuvable même en faisant abstraction de ce qu'il disait... Mais en plus, l'entendre débiter ces inepties...
Quand il parle de direction d'acteur inexistante, il met un extrait avec Jacky Ido qui est, comme le souligne Boris, relativement consternant. J'ai d'ailleurs pensé à un autre acteur qui me consterne souvent : Isaac de Bankolé. Je ne pense pas que le problème vienne de Tarantino... C'est plutôt un problème de casting et d'acteur tout court... Difficile de bien diriger un acteur inexpressif...
Si, pour chacune de ses critiques, l'illustration est relativement valable... Il est malheureux qu'il étende chacune de ces critiques à l'ensemble du film...

alors qu'avec le temps ce sont surtout ses qualités qui me restent en mémoire : le jeu extraordinaire de Christopher Waltz et de Diane Kruger, la réussite totale du premier chapitre, la drolerie de certains passages ( Antonio Magheritiiiii, l'accent redneck de Brad Pitt, le speech sur le combat dans une cave ), l'emploi très réussi de Morricone, le charisme de certains seconds rôles, le culot de l'ensemble. De quoi en faire à mes yeux un Tarantino perfectible restant l'un de mes films favoris de l'an dernier.

J'adhère complètement...

[Stromboli]

Je me sens salis d'avoir maté cette bouse de Tarentino jusqu'au bout, le mec a clairement laissé son talent 100 lieues derrière et il ne reste plus que molesse, vulgarité, complaisance et un dandysme d'autant plus ignoble qu'il n'exalte que laideur et laissez-aller.
Et ce clown trône sur le cinéma d'aujourd'hui...

[Jeremy Fox]

Je me sens salis d'avoir maté cette bouse de Tarentino jusqu'au bout, le mec a clairement laissé son talent 100 lieues derrière et il ne reste plus que molesse, vulgarité, complaisance et un dandysme d'autant plus ignoble qu'il n'exalte que laideur et laissez-aller.
Et ce clown trône sur le cinéma d'aujourd'hui...

Tiens, tu viens de me donner envie de sortir le DVD de son cellophane ; je n'avais pas encore osé le revoir de peur d'être déçu par ce film que je considère presque comme un très très grand film (à l'instar de presque tous ses autres opus d'ailleurs). Ce clown de Tarantino trône d'ailleurs toujours pour moi aussi dans les hautes sphères cinématographiques.

[gnome]

Ce clown de Tarantino trône d'ailleurs toujours pour moi aussi dans les hautes sphères cinématographiques.

Tout comme pour moi, mais je conçois aisément que son cinéma puisse déplaire...
J'ai bien envie de revoir celui-ci aussi... J'avais fait plus de 200 bornes pour le voir en VO, celui-ci...




Et je n'avais pas été déçu!

[jacques 2]

Je me sens salis de Tarentino jusqu'au bout, que molesse, vulgarité, complaisance et un dandysme d'autant plus ignoble qu'il n'exalte que laideur et laissez-aller.
Et ce clown trône sur le cinéma d'aujourd'hui...

Exactement le genre de message qui donne envie de revoir à nouveau ce chef d'oeuvre ...

[Demi-Lune]

Je me sens salis de Tarentino jusqu'au bout, que molesse, vulgarité, complaisance et un dandysme d'autant plus ignoble qu'il n'exalte que laideur et laissez-aller.
Et ce clown trône sur le cinéma d'aujourd'hui...

Exactement le genre de message qui donne envie de revoir à nouveau ce chef d'oeuvre ...

Chose que j'ai personnellement faite pas plus tard que la semaine dernière. Deux ou trois points noirs m'empêchent de parler de chef-d'œuvre mais je crois qu'Inglourious Basterds s'est finalement imposé comme mon Tarantino préféré. J'assume.

[gnome]

J'assume.

Oh, il n'y a pas de honte...

[tenia]

Revu hier soir sur Canal, et non, toujours pas.
Ou alors, faudrait que je le revoie en zappant la scène de la taverne, long tunnel de dialogue interminable qui n'est là que pour amener un rebondissement à la con qui servira de prétexte à envoyer les guignols au cinoche de Shoshanna, comme ça, ô miracle, toutes les histoires se recoupent. Et ça permet, accessoirement, de se débarrasser d'un paquet de personnages dont, visiblement, QT ne savait plus quoi faire.

Sinon, je ris toujours autant avec l'accent de Pitt, la tronche de Roth durant le mitraillage final me fait toujours autant marrer, et pour le reste, si ce n'est une photo magnifique et une nouvelle preuve que QT sait fort bien tenir une caméra, queue dalle.

Je l'avais dit à l'époque, je le redis encore aujourd'hui : pour moi, Tarantino s'arrête avec Kill Bill.
Parce que si son Death Proof m'avait fait l'honneur de durer 1h de moins que Basterds, c'était quand même pas beaucoup mieux niveau intérêt. Voir des pouffes déblatérer des conneries pendant 2x35 minutes, suivi d'une course-poursuite que j'ai réussi à trouver, elle aussi, interminable, merci mais non merci.

Je préfère mille fois l'intensité d'un simple dialogue entre Bill et la mariée.

[Beref]

Canal+, c'était donc en VF ?
Si oui, le film perd près de la moitié de son intérêt.

Concernant la séquence, monumentale, de la taverne, elle est loin d'être inutile. Elle fonctionne entièrement sur le langage, la dissimulation et le travestissement : bref, elle condense tous les thèmes du film. Et dans ce domaine, ce film est bien l'aboutissement de sa carrière, pour le moment.

[Stromboli]

Canal+, c'était donc en VF ?
Si oui, le film perd près de la moitié de son intérêt.

Concernant la séquence, monumentale, de la taverne, elle est loin d'être inutile. Elle fonctionne entièrement sur le langage, la dissimulation et le travestissement : bref, elle condense tous les thèmes du film. Et dans ce domaine, ce film est bien l'aboutissement de sa carrière, pour le moment.

Canal+ diffuse en multi donc c'était en vo.
Sinon toutes tes remarques sur la scène de la taverne me paraissent mieux convenir à la scène du sauna dans "La grande vadrouille" mais c'est peut-être moins chic comme référence.

Comment vous justifiez le sadisme du film? Pourquoi une mauvaise imitation du style de Leone passe-t-il pour un brillant hommage au lieu d'un grave constat d'échec?
Pourquoi une fin aussi bâclée et prévisible après plus de 2h30 de film?