• Fisher King, le roi pêcheur - 1991 (T. Gilliam) • 7/10 Le film est un peu trop long, il aurait gagné en rythme à être plus resserré, quelques scories dans les ruptures de tons qui atténuent un peu trop souvent l'émotion aux profits à chaque fois de l'énergie et de la folie. La magie et le décalage opèrent tout de même, Williams offre un grand numéro touchant, Bridges impeccable en cynique/salaud en pleine rédemption. Le cast féminin n'est absolument pas en reste et tient tête au numéro du duo masculin... Et puis ce grand moment de "music hall" interprété par le génial (et regretté) Michael Jeter donne une de ces pêche
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
Anorya a écrit :Déjà un prétendant avec Fritz Lang.
Les Bourreaux meurent aussi.
Découvert tout récemment aussi, au ciné. Très bien, mais je trouve que les différences d'approche et de vision entre Brecht et Lang s'en ressent un peu.
Je ne connaissais pas ce visuel pour ce film. Je le trouve très discutable. Il annonce un tout autre film que The Wanderers, qui est sombre, glauque, à mi-chemin entre The Warriors et The Big Wednesday.
Le film n'est pas totalement convaincant pour moi (sophistication un peu trop voyante, propension de Kaufman) mais il marque et imprègne. Bonne présence de Karen Allen.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
• Un, Deux, Trois - 1961 (B. Wilder) • 8/10 2017 sera marqué du signe de Billy Wilder. Tout n'aura pas été pleinement convaincant et il me reste encore une petite dizaine à découvrir, mais c'est fort fascinant et intéressant de se plonger dans sa filmographie et les réussites (appréciations toutes personnelles) sont un véritable plaisir. Aujourd'hui One Two Three. Le duo Wilder / Diamond fait une fois de plus mouche avec son sens du rythme et du timing ravageur d'une redoutable efficacité, aidé ici par le débit mitraillette de James Cagney qui semble comme un poisson dans l'eau à aligner les répliques toutes plus savoureuses les unes que les autres s'enchainant sans temps morts... c'est simple on sort du film complètement lessivé par ce long final quasi "one man show" de l'acteur - le type bouffe complètement la séquence. Et pourtant le film ne manque pas de seconds rôles savoureux, entre autre une secrétaire "fraülein" affriolante et un assistant ayant bien du mal à se débarrasser de son passé militaire. Deux petites ombres au tableau tout de même : la première en la personne de Otto Piffl, personnage fort agaçant - mais c'est sa fonction principale dans l'intrigue donc mission accomplie - interprété par un Horst Buchholz semblant plus réciter ses répliques que vraiment les incarner excepté dans le final à l'aéroport où il semble vraiment prendre possession de son "faux" lui ; puis la deuxième un début un peu poussif dans sa mise en place, mais qui trouve assez vite sa synergie pour lâcher la bride ... Bref pour conclure, un vrai plaisir. Prochaine découverte : Irma La Douce.
Dernière modification par The Boogeyman le 15 déc. 17, 11:16, modifié 1 fois.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
Un Billy Wilder pour moi aussi hier soir avec Certains l'aiment chaud. Certaines scènes sont vraiment hilarantes, et Jack Lemmon est énorme, ça se voit qu'il a pris son pied dans le rôle.
Pas de les voir en revanche, le premier m'avez suffit.
