Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger - 1947)
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Après avoir vu le film, je comprends l'attribution du titre "Black Narcissus", mais le fait me paraît trop anecdotique pour pouvoir se centrer dessus. J'avoue que j'ai du mal avec les passages avec le fils du général et lajeune indigène. Ces scènes me paraissent presque de trop par rapport à l'histoire des nonnes, véritable colonne vertébrale du film. De plus, les passages exclusivement liés aux décors indiens me rappellent "Le Tigre du Bengale/Le Tombeau Hindou", sage qui m'avait déçu. D'où mon décrochement, probablement, durant ces scènes. C'est joli mais je n'ai pas trouvé que ça faisait avancer le Schmilblick. La musique m'a également un peu calmé.
J'avoue que certaines scènes sont remarquables et sublimes. Mais la magie du Narcisse Noir n'agit que par intermittence sur moi. 'Chier!
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Ah, et deux choses qui ne m'ont guère fait croire en la virilité de M. Dean:
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Essaie Colonel Blimp (voir le lien ci-dessous) des mêmes Powell et Pressburger, qui est moins impressionnant visuellement mais qui m'émeut davantage et que je trouve plus profond, avec une thématique plus clairement exprimée (Le Narcisse Noir demeure un très beau film cela dit) :Ouf le tautologue a écrit :Mais la magie du Narcisse Noir n'agit que par intermittence sur moi. 'Chier!
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=21353
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Va que je passe encore à la caisse? Mmmmmh, mon banquier va me tuer, ce mois-ci.Strum a écrit :Essaie Colonel Blimp (voir le lien ci-dessous) des mêmes Powell et Pressburger, qui est moins impressionnant visuellement mais qui m'émeut davantage et que je trouve plus profond, avec une thématique plus clairement exprimée (Le Narcisse Noir demeure un très beau film cela dit) :Ouf le tautologue a écrit :Mais la magie du Narcisse Noir n'agit que par intermittence sur moi. 'Chier!
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Je sais. Je culpabilise suffisamment.Jack Sullivan a écrit :Ouf le tautologue a écrit : J'avoue que certaines scènes sont remarquables et sublimes. Mais la magie du Narcisse Noir n'agit que par intermittence sur moi. 'Chier!
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J'aimerais qu'on discute un peu plus précisément de ce film, notamment sur les points suivants:
1) pour vous, qu'apportent les interventions de la jeune Kanchi et le fils du général, si ce n'est que ce dernier apporte l'origine du titre du film?
2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
3) qu'apporte la présence de l'ermite?
4) quelle émotion principale vous donne ce film? Ne pensez-vous pas qu'il a une certaine difficulté à faire ressortir une impression qui se démarque des autres?
5) que pensez vous de la virilité des protagonistes masculins (M. Dean et le jeune prince)? Est-ce le sens de "l'érotisme à l'anglaise"?
1) pour vous, qu'apportent les interventions de la jeune Kanchi et le fils du général, si ce n'est que ce dernier apporte l'origine du titre du film?
2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
3) qu'apporte la présence de l'ermite?
4) quelle émotion principale vous donne ce film? Ne pensez-vous pas qu'il a une certaine difficulté à faire ressortir une impression qui se démarque des autres?
5) que pensez vous de la virilité des protagonistes masculins (M. Dean et le jeune prince)? Est-ce le sens de "l'érotisme à l'anglaise"?
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TEASER !Ouf le tautologue a écrit :J'aimerais qu'on discute un peu plus précisément de ce film, notamment sur les points suivants:
1) pour vous, qu'apportent les interventions de la jeune Kanchi et le fils du général, si ce n'est que ce dernier apporte l'origine du titre du film?
2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
3) qu'apporte la présence de l'ermite?
4) quelle émotion principale vous donne ce film? Ne pensez-vous pas qu'il a une certaine difficulté à faire ressortir une impression qui se démarque des autres?
5) que pensez vous de la virilité des protagonistes masculins (M. Dean et le jeune prince)? Est-ce le sens de "l'érotisme à l'anglaise"?
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Je ne l'ai pas vu en DVD mais sur Canal + il y a pas mal de temps dans Cinéma de Quartier je crois et j'avais été assez déçu par un film présenté par beaucoup (et notamment Bertrand Tavernier) comme un des plus beaux films du monde et le film m'avait laissé assez indifférent. Il faudrait sûrement que je le revoie pour le réévaluer d'autant plus que j'adore au moins 2 de leurs films: Les Chaussons Rouges et Le Voyeur.
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Si ça peut te rassurer, Ouf. Malgré ses qualités les plus immédiates (visuel, force de certaines scènes), Le Narcisse noir ne m'avait pas totalement conquis lorsque je l'avais vu, contrairement à d'autres films de Powell. Je n'ai depuis pas encore eu l'occasion de le revoir, mais il a désormais acquis une aura assez fascinante et inexpliquée dans mon souvenir. Il est vrai aussi qu'il a bénéficié en ces lieux de tels dythirambes que ça avait des chances d'être préjudiciable à ta découverte. Laisse-lui le temps de vivre dans ta tronche et alors peut-être...
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Je prends le temps de répondre à Ouf
1) pour vous, qu'apportent les interventions de la jeune Kanchi et le fils du général, si ce n'est que ce dernier apporte l'origine du titre du film?
L'intrusion, subie par les soeurs, de ces deux personnages va contrarier le déjà fragile équilibre du couvent. Elle amène, d'une manière très démonstrative, le désir (la scène de la danse de Kanchi est primordiale) dans le cadre religieux.
2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
Ce parfum utilisé par le jeune général symbolise l'enivrement de l'espace, sa démesure, son influence néfaste sur les religieuses. Le "narcisse noir", c'est l'Inde fantasmée du film, les couleurs flamboyantes de Cardiff, la libération des passions. Le titre est pour moi exemplaire par rapport aux thèmes développés.
3) qu'apporte la présence de l'ermite?
Sa présence est décisive, puisqu'elle est à la source d'un propos de soeur Philippa (il me semble) essentiel : les soeurs ne peuvent vivre dans cet endroit, puisqu'elles se situent dans un entre-deux insupportable par rapport à la retraite de l'ermite et à la vie de plaisirs de Mr. Dean. "Ignorer ce monde ou s'y consacrer". Cette expression est décisive, elle illustre l'échec du couvent.
4) quelle émotion principale vous donne ce film? Ne pensez-vous pas qu'il a une certaine difficulté à faire ressortir une impression qui se démarque des autres?
Je l'ai déjà expliqué: c'est l'intensité du sentiment nostalgique, amené d'une manière déchirante, qui me bouleverse profondément (plus que l'affrontement Kerr/Byron). Le film suit un parcours individuel: le refoulé embrase soeur Clodagh, puisque tout ce qu'elle avait voulu oublier la déchire désormais. Elle quitte ce couvent avec les failles de son intransigeance: sa sensibilité et ses aspirations apparaissent avec le ressenti d'un manque définitif.
Avant tout, c'est une expérience émotionnelle troublée. Une impression ne se démarque pas forcément, c'est un mélange de ressentis, de souvenirs, d'incertitudes.
5) que pensez vous de la virilité des protagonistes masculins (M. Dean et le jeune prince)? Est-ce le sens de "l'érotisme à l'anglaise"?
Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question, il ne s'agit pas à mon avis d'archétypes. Mr.Dean a conscience d'être un objet de désir pour les religieuses. De son attitude lasse, débauchée, découle un érotisme qui disparaitra à la fin du film (lorsqu'il devient, par la force des choses, davantage responsable).
Le jeune général est lui naif et idéaliste. Il exprime à la fin ce qu'il ressent àprès son aventure avec Kanchi (là est l'importance de ses deux personnages). Il doit lui aussi renoncer à la grandeur, à une utopie. Pour lui aussi, c'est le récit d'un échec, par rapport aux premières situations ou sa virilité est d'autant plus suggérée qu'il semble délibérément l'ignorer.
1) pour vous, qu'apportent les interventions de la jeune Kanchi et le fils du général, si ce n'est que ce dernier apporte l'origine du titre du film?
L'intrusion, subie par les soeurs, de ces deux personnages va contrarier le déjà fragile équilibre du couvent. Elle amène, d'une manière très démonstrative, le désir (la scène de la danse de Kanchi est primordiale) dans le cadre religieux.
2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
Ce parfum utilisé par le jeune général symbolise l'enivrement de l'espace, sa démesure, son influence néfaste sur les religieuses. Le "narcisse noir", c'est l'Inde fantasmée du film, les couleurs flamboyantes de Cardiff, la libération des passions. Le titre est pour moi exemplaire par rapport aux thèmes développés.
3) qu'apporte la présence de l'ermite?
Sa présence est décisive, puisqu'elle est à la source d'un propos de soeur Philippa (il me semble) essentiel : les soeurs ne peuvent vivre dans cet endroit, puisqu'elles se situent dans un entre-deux insupportable par rapport à la retraite de l'ermite et à la vie de plaisirs de Mr. Dean. "Ignorer ce monde ou s'y consacrer". Cette expression est décisive, elle illustre l'échec du couvent.
4) quelle émotion principale vous donne ce film? Ne pensez-vous pas qu'il a une certaine difficulté à faire ressortir une impression qui se démarque des autres?
Je l'ai déjà expliqué: c'est l'intensité du sentiment nostalgique, amené d'une manière déchirante, qui me bouleverse profondément (plus que l'affrontement Kerr/Byron). Le film suit un parcours individuel: le refoulé embrase soeur Clodagh, puisque tout ce qu'elle avait voulu oublier la déchire désormais. Elle quitte ce couvent avec les failles de son intransigeance: sa sensibilité et ses aspirations apparaissent avec le ressenti d'un manque définitif.
Avant tout, c'est une expérience émotionnelle troublée. Une impression ne se démarque pas forcément, c'est un mélange de ressentis, de souvenirs, d'incertitudes.
5) que pensez vous de la virilité des protagonistes masculins (M. Dean et le jeune prince)? Est-ce le sens de "l'érotisme à l'anglaise"?
Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question, il ne s'agit pas à mon avis d'archétypes. Mr.Dean a conscience d'être un objet de désir pour les religieuses. De son attitude lasse, débauchée, découle un érotisme qui disparaitra à la fin du film (lorsqu'il devient, par la force des choses, davantage responsable).
Le jeune général est lui naif et idéaliste. Il exprime à la fin ce qu'il ressent àprès son aventure avec Kanchi (là est l'importance de ses deux personnages). Il doit lui aussi renoncer à la grandeur, à une utopie. Pour lui aussi, c'est le récit d'un échec, par rapport aux premières situations ou sa virilité est d'autant plus suggérée qu'il semble délibérément l'ignorer.
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Pour une fois je n'ai pas laissé trainer pendant des mois mon dvd emballé. Et j'ai redécouvert ce film, que j'ai vu moi aussi il y a fort longtemps sur Canal+.
La première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est l'exotisme. Comme avec LE TIGRE DU BENGALE et sa suite, ce film participe à un dépaysement offert aux spectateurs, par ses décors, ses costumes... On est dans un autre monde, impression accentuée par le lieu principal, ce palais isolé et par l'ambiance oppressante qu'il exerce sur ses "locataires". Le film lorgne aussi un peu vers le film d'aventures, avec ce mâle viril et un peu too much, dont je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il avait l'air plus déguisé qu'autre chose et pas vraiment crédible dans son costume.
Le film est largement tourné en studio. Ca se sent souvent, mais la plupart du temps la reconstitution est tellement appliquée que ça force le respect. Je pense par exemple à ces plans de l'ermite découvrant le paysage devant lui (pour répondre en partie à Ouf, ce personnage - comme Kanchi et le fils du général - est un élément important de l'exotisme du film, mais il y a aussi ce que précise Joe). J'ai trouvé que certains décors (de jour, forcément) étaient trop éclairés, qu'il n'y avait pas assez d'ombres. Mais ce sentiment s'estompait vite face aux nombreuses très belle scènes (de nuit, de coucher de soleil...).
Dans un des bonus Tavernier parle de ce lieu qui exacerbe le désir des nonnes, "un des plus beau films sur le désir féminin". J'ai trouvé qu'il s'agissait également d'un lieu qui plaçait ces femmes face à leur vie, les remettait en question. Je pense à la nonne qui devait s'occuper du jardin et qui rêve en voyant la beauté du paysage...
Je n'ai pas été transporté comme je l'aurais souhaité, mais le film possède d'indéniable qualités visuelles. Et il y a quand même Deborah Kerr, dont je ne cesse de répéter mon admiration au vu de sa carrière d'un ecclectisme rare.
La première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est l'exotisme. Comme avec LE TIGRE DU BENGALE et sa suite, ce film participe à un dépaysement offert aux spectateurs, par ses décors, ses costumes... On est dans un autre monde, impression accentuée par le lieu principal, ce palais isolé et par l'ambiance oppressante qu'il exerce sur ses "locataires". Le film lorgne aussi un peu vers le film d'aventures, avec ce mâle viril et un peu too much, dont je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il avait l'air plus déguisé qu'autre chose et pas vraiment crédible dans son costume.
Le film est largement tourné en studio. Ca se sent souvent, mais la plupart du temps la reconstitution est tellement appliquée que ça force le respect. Je pense par exemple à ces plans de l'ermite découvrant le paysage devant lui (pour répondre en partie à Ouf, ce personnage - comme Kanchi et le fils du général - est un élément important de l'exotisme du film, mais il y a aussi ce que précise Joe). J'ai trouvé que certains décors (de jour, forcément) étaient trop éclairés, qu'il n'y avait pas assez d'ombres. Mais ce sentiment s'estompait vite face aux nombreuses très belle scènes (de nuit, de coucher de soleil...).
Dans un des bonus Tavernier parle de ce lieu qui exacerbe le désir des nonnes, "un des plus beau films sur le désir féminin". J'ai trouvé qu'il s'agissait également d'un lieu qui plaçait ces femmes face à leur vie, les remettait en question. Je pense à la nonne qui devait s'occuper du jardin et qui rêve en voyant la beauté du paysage...
Je n'ai pas été transporté comme je l'aurais souhaité, mais le film possède d'indéniable qualités visuelles. Et il y a quand même Deborah Kerr, dont je ne cesse de répéter mon admiration au vu de sa carrière d'un ecclectisme rare.
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Chic, la rédac prépare la chronique des titres de l'Institut Lumière.phylute a écrit :TEASER !
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J'aime bien les réponses de Joe... pour le titre, une des premières interprétations qui me vienne à l'esprit (outre le parfum) est l'évocation de la figure mythologique de Narcisse, pour moi il est question de reflet. Kathleen Byron est le "reflet" sombre de Deborah Kerr, son reflet "noir".Ouf le tautologue a écrit :2) qu'évoque pour vous le choix de ce titre "Narcisse Noir" dans le contexte narratif connu?
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