kiemavel wrote: Ensuite, quelques secondes plus tard, Keach et Scott s'arrêtent devant le panneau mais on ne voit qu'une moitié du visage de celui que Silenttimo identifiait (enfin j'espère que c'est celui là, sinon effectivement rien à voir) comme Malden.
Non, le visage est vu de biais (comme le décrit Silenttimo) mais en entier, à peine rogné peut-être mais on le distingue très bien en faisant un arrêt (nonobstant la distance et l'angle biaisé) et je suis sûr que ce n'est pas Karl Malden car il n'y a qu'une vague ressemblance. Par contre, Silenttimo a bien vu Karl Malden dans le bonus animé par Nicolas Boukhrief car à un moment donné défilent à l'image des personnages de flics du cinéma et de la télévision des années 70 américaines, et on voit Karl Malden et Michael Douglas pour Les Rues de San Francisco. Ah, si je pouvais envoyer une capture
(bon, cela dit, ce n'est pas crucial ).
Alexandre Angel wrote:Voilà je comprends mieux, merci
kiemavel wrote: Ensuite, quelques secondes plus tard, Keach et Scott s'arrêtent devant le panneau mais on ne voit qu'une moitié du visage de celui que Silenttimo identifiait (enfin j'espère que c'est celui là, sinon effectivement rien à voir) comme Malden.
Non, le visage est vu de biais (comme le décrit Silenttimo) mais en entier, à peine rogné peut-être mais on le distingue très bien en faisant un arrêt (nonobstant la distance et l'angle biaisé) et je suis sûr que ce n'est pas Karl Malden car il n'y a qu'une vague ressemblance. Par contre, Silenttimo a bien vu Karl Malden dans le bonus animé par Nicolas Boukhrief car à un moment donné défilent à l'image des personnages de flics du cinéma et de la télévision des années 70 américaines, et on voit Karl Malden et Michael Douglas pour Les Rues de San Francisco. Ah, si je pouvais envoyer une capture
(bon, cela dit, ce n'est pas crucial ).
Alors là on est d'accord. D'ailleurs, je ne suis pas allé re re vérifier ; comme ça tu n'auras pas à re re re vérifier
Par contre, moi ça fait des années que j'avais remarqué que le parcours de Jeremy est chronologique
Jeremy Fox wrote:
kiemavel wrote: C'est tellement évident que je ne l'avais jamais vu
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas Comme le fait de toujours confondre Fred MacMurray avec Joel McCrea lorsque j'écris.
Bon, ça va. je vois qu'on a tous nos absences
Sinon, pour parler un peu de Fleischer, il m'en reste pas mal à voir de l'époque glorieuse : The happy Time, Arena, Dolittle, The Big Gamble. Pas forcément les plus réputés mais il est assez amusant de lire les entretiens donnés par Fleischer car il défendait presque tous ses films.
Après, je ne l'ai pas vu, mais il parait que son biopic sur Che Guevara est bien craignos (je ne me lasse pas de la partition de Schifrin, en revanche).
Autrement, pareil que Jeremy, Doctor Dolittle est d'assez loin ce que j'ai vu de pire de Fleischer à ce jour.
Le générique fait son petit effet avec une musique puissante de Elmer Bernstein. L'on sent d'emblée l'exercice de style et l'on se félicite de la maitrise de Fleischer qui joue avec génie des amorces de plan, des cadrages, de la pure mise en scène et notamment lors de la longue séquence au cours de laquelle Mia Farrow rentre seule dans son manoir et que le spectateur a un temps d'avance sur le personnage aveugle. Puis on commence à se lasser de ce Slasher au scénario complètement vain -pour ne pas dire idiot-, on continue à s'agacer du jeu de Mia Farrow et puis on finit par attendre que tout cela se termine au plus vite. Aurait fait un formidable court métrage ; en l'état, après que l'on se soit de nouveau convaincu -si besoin était- du talent de Fleischer, on trouve le temps extrêmement long surtout que tout ceci ne nous effraie même pas. Évidemment le 'on' peut-être remplacé par le 'je' ; ce n'est que mon avis d'autant que ce genre de films n'est à priori -sauf exceptions- pas du tout mon truc.
Jeremy Fox wrote:Puis on commence à se lasser de ce Slasher au scénario complètement vain -pour ne pas dire idiot-,
Je l'aime bien ce film mais là-dessus, tu n'as pas tort..
La résolution, les scènes avec les Gitans : tout cela, malgré jusqu'au bout des idées visuelles et une ambiance entretenue, est médiocre.
Jeremy Fox wrote:Terreur aveugle : See No Evil - 1971
Marrant, je l'ai vu aussi hier soir.
Et je l'ai bien plus apprécié que toi, même si je reconnais que la première partie (jusqu'à ce que le perso de Mia Farrow découvre le pot aux roses et sorte de la maison, en gros) est supérieure à la seconde. Parce que sinon, quel sens du cadrage, du montage, de la montée de la tension et du suspense...enfin quel sens de la mise en scène, quoi. C'est impressionnant.
Encore une preuve supplémentaire que Fleischer était bien bien plus qu'un simple faiseur. D'ailleurs cette reconnaissance à laquelle il a droit depuis peu, bien que tardive, elle fait un peu plaisir.
Alexandre Angel wrote:
Jeremy Fox wrote:Puis on commence à se lasser de ce Slasher au scénario complètement vain -pour ne pas dire idiot-,
Je l'aime bien ce film mais là-dessus, tu n'as pas tort..
La résolution, les scènes avec les Gitans : tout cela, malgré jusqu'au bout des idées visuelles et une ambiance entretenue, est médiocre.
Comme tu y vas. Comme je viens de le dire juste au-dessus, c'est moins bon que tout ce qui précède, mais j'ai beaucoup aimé ce jeu de fausses pistes qu'amène cette dernière partie.
Last edited by Flol on 17 Feb 17, 14:34, edited 1 time in total.
Jeremy Fox wrote:Terreur aveugle : See No Evil - 1971
Marrant, je l'ai vu aussi hier soir.
Et je l'ai bien plus apprécié que toi, même si je reconnais que la première partie (jusqu'à ce que le perso de Mia Farrow découvre le pot aux roses et sorte de la maison, en gros) est supérieure à la seconde. Parce que sinon, quel sens du cadrage, du montage, de la montée de la tension et du suspense...enfin quel sens de la mise en scène, quoi. C'est impressionnant.
Ah mais c'est bien ce que je disais ; seulement une grande mise en scène n'est pas suffisante pour me passionner pour une telle histoire. Il faut dire que ce genre d'intrigues ne m'intéresse pas à la base même si je reverrais bien Seule dans la nuit de Terence Young qui m'avait fait bien flipper à la préadolescence.
Ratatouille wrote:Comme tu y vas. Comme je viens de le dire juste au-dessus, c'est moins bon que tout ce qui précède, mais j'ai beaucoup aimé ce jeu de fausses pistes qu'amène cette dernière partie.
Encore une fois, j'aime bien ça dans l'ensemble et vraiment d'accord avec toi sur les qualités de mise en scène mais le scénario est faible sur la durée, et il prend la flotte je trouve sur la fin (ce méchant tout cheap qu'on croirait échappé d'un épisode de Prince Noir ). En revanche, j'aime le tout dernier plan, assez mystérieux, des gens qui regardent à travers la grille.
Alexandre Angel wrote:En revanche, j'aime le tout dernier plan, assez mystérieux, des gens qui regardent à travers la grille.
Oui, ça semble aller avec le discours sous-jacent de Fleischer sur l'attrait des gens pour la violence (les films aux titres racoleurs à l'affiche au cinéma, le tueur qui s'arrête devant une boutique de télés qui diffusent une scène de meurtre).
AtCloseRange wrote:Terreur aveugle
Voilà un film à l'ambition peut-être mesurée mais qui se révèle extrêmement réussi. Il déjoue tout d'abord les attentes liées à son titre et à son générique. On pense avoir à faire à un simple thriller confrontant une pauvre aveugle à une présence hostile mais ce n'est qu'une partie du film (très réussie et efficace d'ailleurs). Le film prend d'abord vraiment son temps pour installer une ambiance et nous mettre dans la peau physiquement et psychologiquement de la toute nouvelle aveugle. De même, lorsque les moments chocs sont censés arrivés, Fleischer avec une grande intelligence les rend très discrets dans un premier temps avant de nous surprendre au moment où on s'y attend le moins
le plan où elle touche du bout des doigts celui qu'elle croit être l'intrus est d'une efficacité redoutable
Mia Farrow est formidable dans le rôle et s'est donné à fond dans ce rôle physique difficile. Dans un premier temps, la musique d'Elmer Bernstein surprend par son côté pompier sur le générique (il se croit encore parfois dans les 7 mercenaires mais ça se justifie un peu plus par la suite avec le rôle important joué par les chevaux) mais le thème mélancolique du film est assez beau.
2ème bonne surprise de ce cycle anglais après Bunny Lake et finalement avec la même conclusion: comment un exercice style peut être transcendé par un grand metteur en scène. Je n'ai pas revu Seule dans la Nuit depuis longtemps mais je ne crois pas que le film était aussi fin ou réussi.
Le film est sorti la même année que les Chiens de Paille et il faut croire que le sujet était dans l'ère du temps (la hantise de voir la violence pénétrer chez soi) puisque les films peuvent être rapprochés dans leur thème.