Federico a écrit :L'émission Une vie, une oeuvre sera consacrée à Ozu le samedi 9 mars.
Pour ceux qui l'ont raté, l'émission est toujours disponible en podcast à l'adresse indiquée. C'était vraiment intéressant, je recommande à tous les admirateurs du cinéastes
Je ne connais pas ce remake tout récent mais si il fallait trouver un successeur à Ozu (enfin, dans la mesure de l'impossible), je ne vois que Hirokazu Kore-eda (Nobody knows, Still walking, I wish...) et peut-être aussi Edward Yang (Yi Yi).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
D'accord avec toi sur Still Walking qui évoque assurément l'univers d'Ozu, de part les thèmes qu'il aborde comme le deuil, l'univers familial et les rapports qui le régissent dans la société japonaise, la description des temps de vie et de la vie qui passe.
Carlotta exhume en version restaurée le premier film parlant de l'immense cinéaste japonais, Yasujiro Ozu : Le fils unique. Ce 19 juin 2013, retrouvez cette œuvre inédite datant de 1936 et qui contient déjà en germe les films les plus célèbres et inoubliables du poète-réalisateur au ton unique !
Pour son premier film parlant, Ozu lorgne encore du côté du cinéma muet et du mélodrame occidental mais déjà les éléments constitutifs de sa mise en scène se mettent en place et nous offrent une poignée de très belles scènes, notamment la conversation entre la mère et le fils devant les cheminées fumantes d'une déchèterie, une image qu'on retrouvera dans beaucoup de ses films tokyoïtes. Je conseillerai surtout ce film, une version moins aboutie de Il était un père, à ce qui connaissent un minimum l’œuvre du cinéaste. Pour ceux qui souhaitent découvrir les films d'Ozu, ne ratez surtout pas Le Voyage à Tokyo et Le Goût du saké qui ressortent début juillet. J'ai déjà publié une critique du Fils uniqueici pour ceux que ça intéresse.
Je viens de voir mon deuxième Ozu, après Voyage à Tokyo il y a quelques mois, aujourd'hui Printemps tardif et le "duo" Chishû Ryû / Setsuko Hara qui me réjouit tout autant, elle pour sa grâce, son sourire (et sa coiffure façon Joan Crawford), lui pour ses formidables "mmmh".
Supfiction a écrit :Je viens de voir mon deuxième Ozu, après Voyage à Tokyo il y a quelques mois, aujourd'hui Printemps tardif et le "duo" Chishû Ryû / Setsuko Hara qui me réjouit tout autant, elle pour sa grâce, son sourire (et sa coiffure façon Joan Crawford), lui pour ses formidables "mmmh".
Supfiction a écrit :Je viens de voir mon deuxième Ozu, après Voyage à Tokyo il y a quelques mois, aujourd'hui Printemps tardif et le "duo" Chishû Ryû / Setsuko Hara qui me réjouit tout autant, elle pour sa grâce, son sourire (et sa coiffure façon Joan Crawford), lui pour ses formidables "mmmh".
Mon préféré d'Ozu
Un autre film à conseiller avec Setsuko Hara ou Chishû Ryû ?
Pour les Ozu j'ai l'impression que ce n'est pas le moment d'investir en dvds vu que les coffrets Carlotta sont en rupture et que de nouvelles sorties sont prévues dans quelques mois.
Un autre film à conseiller avec Setsuko Hara ou Chishû Ryû ?
Pour les Ozu j'ai l'impression que ce n'est pas le moment d'investir en dvds vu que les coffrets Carlotta sont en rupture et que de nouvelles sorties sont prévues dans quelques mois.
Setsuko Hara & Chyshu Ryu
1951 : Eté précoce (Bakushû)
1957 : Crépuscule à Tokyo (Tôkyô boshoku)
Chyshu Ryu seul
1942 : Il était un père (Chichi ariki)
1947 : Récit d'un propriétaire (Nagaya shinshiroku)
1952 : Le Goût du riz au thé vert (Ochazuke no aji)
1956 : Printemps précoce (Sôshun)
1959 : Herbes flottantes (Ukigusa)