Remise de prix en compagnie de Christophe Malavoy, Pascal Bonitzer et autres célébrités du cinéma français.
Renaud Donnedieu de Vabres nouveau ministre de la culture était présent et s'est pris une petite bache (et des sifflets du public): il faudra bien qu'il s'y habitue !
Un prix spécial de la critique était décerné cette année: 12 jeunes gens ont planché pendant une matinée pour écrire 2 critiques: une sur un film imposé du pratimoine, et une sur une film récent de leur choix. Les 3 lauréats ont été désignés par Jean Douchet himself, qui leur a remis leur prix: un stage de critique au Monde, au Figaro, ou à Télérama. Original et bien vu.
Nous avons ensuite assisté à la diffusion du film de Jacques Feyder 'Visages d'enfant' (1925) en ciné-concert, sur une partition d'Antonio Coppola et dirigée par himself (et l'octuor de France, jolie formation...)
Film réaliste étonnant sur l'histoire d'une vengeance d'enfant qui tourne mal. De très belles trouvailles pour l'époque (la superposition de plusieurs images d'eau pour nous donner la sensation d'aspiration, l'avalanche filmée du point de vue de l'avalanche elle même). De jeunes acteurs très naturels et une reconstitution intéressante de la vie quotidienne du Haut-Valais (Suisse). La partition créée pour l'occasion était une vraie splendeur. Un régal.
Puis je fus invité au diner de gala avec les artistes, invités et écrivains, ainsi que le monde associatif de la ville...
Jean Douchet (après avoir hésité avec la nôtre) était installé à la table voisine de la nôtre, ce qui nous a permis d'entendre son intéressante discussion sur la critique qui serait difficile à retranscrire.
Malavoy pas très loin est assez discret mais porte une belle cinquantaine de Dandy... Très classe cet homme.
Etaient présents aussi: Emmanuel Carrère, Pascal Bonitzer, Anne Fontaine, Bruno Todeschini, Pascal Petit, etc.
Bref, une soirée semi-mondaine agréable et très satisfaisante quant au plaisir de cinéma qu'elle m'a procurée.
Vivement l'année prochaine que je sois de nouveau invité
[Mode 'je me la pète' OFF]
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