Notez les films naphtalinés de Mars
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Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
Je suis sous le choc devant cette quasi-perfection ("quasi" parce que la perfection absolue n'existe pas).
Et ce qui est sûr : c'est qu'Alexandre Nevsky (eh oui, désolé), Braveheart et autres Gladiator peuvent aller se rhabiller !!
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
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- Jeremy Fox
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Le péplum parfait !ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
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Merci. Ca va me motiver pour le visionner, un mois que je l'ai, toujours pas vu.Jeremy Fox a écrit :Le péplum parfait !ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
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çà !! Pour pas y avoir photo, y a pas photo... c'est même un peu insultant pour le Kubrick de vouloir le mesurer à Gladiator... que je trouve être un vulgaire film d'action/super héros maquillé en péplum.ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
[...]
Braveheart et autres Gladiator peuvent aller se rhabiller !!
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et à BraveheartMajordome a écrit :çà !! Pour pas y avoir photo, y a pas photo... c'est même un peu insultant pour le Kubrick de vouloir le mesurer à Gladiator... que je trouve être un vulgaire film d'action/super héros maquillé en péplum.ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
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Braveheart et autres Gladiator peuvent aller se rhabiller !!
Spartacus c'est du tout grand Kubrick et Douglas, donc à (a)voir forcément
surtout, restons courtois...
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En fait si j'ai parlé de Gladiator (que je n'aime pas) et de Braveheart (que j'aime bien), c'est parce que Spartacus fut clairement l'une des influences majeures de Scott et de Gibson.
Mais c'est évident que ces deux-là n'en arrivent pas à la cheville !!
Et ce qui est sûr, c'est que plus jamais on ne refera de films comme ça.
Mais c'est évident que ces deux-là n'en arrivent pas à la cheville !!
Et ce qui est sûr, c'est que plus jamais on ne refera de films comme ça.
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D'accord avec tout ça. Une comédie musicale archijouissive à la structure délicieusement rashomonienne avec ce Paris de carte postale très touchant en ce qui me concerne qui fait partie de la magie des comédies musicales us fifties. Du pur régal et de la jubilation permanente.Majordome a écrit :Les Girls (Cukor - 1957)
Je pensais l'avoir déjà vu en VO, et il m'a bien fallu me rendre à l'évidence... c'était la première fois que je le voyais en VOST. Passé la désagréable sensation de ce français caricatural jargonné à toutes les sauces du cliché en début de film... il faut reconnaitre que çà change la vision du film... C'était du grand, et là, c'est du très grand... On est franchement à 100 coudées au dessus de l'honnète mais sans plus 'Belle de Moscou' dont je parlais la semaine dernière.
Quelle invention dans la mise en scène. L'utilisation du cinémascope est remarquable et la caméra virevolte avec l'aisance d'un minnelli. Le scénario est un regal ! Quelle écriture et quelle originalité. Le principe du film à sketch est habilement détourné pour en faire une histoire racontée selon trois points de vue. C'est admirablement construit. Je ne souvenais que de certains passages et j'avais l'impression de redécouvrir le film qui joue sur le suspens: qui dit la vérité ? (ou plutôt 'What is truth' ?) on se doute bien que tout le monde ment, mais quelle est la part du vrai et du faux dans tout ce méli-mélo ?
Les Trois girls sont épatantes (dont la géniale Kendall).
Un vrai régal. Peu de numéros, paradoxalement, mais ils sont brillants et inventifs (splendide numéro de la serveuse et du chef de bande). La musique de cole Porter et les chansons sont magiques !
Bref, çà c'est du haut de gamme !!
Le Kubrick le moins personnel (l'idée d'un individu capable de soulever à lui seul des montagnes est aux antipodes de l'univers du cinéaste chez qui la "machine" sociale -l'armée, l'ordre établi...- finit toujours par l'emporter sur les désirs individuels) demeure malgré tout une référence du péplum. Chapeau... Sur Alexandre Nevsky, je reconnais que son seul intéret pour moi est dans la très influente réalisation des scènes de batailles, j'ai vraiment du mal à m'impliquer émotionnellement dans le récit. Mais ça demeure un film qui compte.ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
Je suis sous le choc devant cette quasi-perfection ("quasi" parce que la perfection absolue n'existe pas).
Et ce qui est sûr : c'est qu'Alexandre Nevsky (eh oui, désolé), Braveheart et autres Gladiator peuvent aller se rhabiller !!
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+12501 a écrit :Aaaahh... Soy Cuba... Film absolument sublime... cependant, je trouve les 2 dernières histoires un peu plus faibles malheureusement. Mais y'a encore un plan-séquence de fou furieux...noar13 a écrit :la moitié(2 premières histoires) de soy cuba 9.5/10, pour l'instant c'est enorme sans doute un des plus beaux film que j'ai jamais vu
vraiment trop bon, le long plan sequence du debut, tout ses plans en oblique ...
speciale agronomie :
je croyais que les hautes herbes ne seraient jamais aussi bien filmées que dans onibaba, j'avais tort les cannes à sucre dans soy cuba
bon il me faut les cigognes
Pour Quand passent les cigognes, c'est aussi très très beau. Moins porté sur l'exploit technique à chaque plan, le film contient néanmoins quelques séquences marquantes, parfois très expérimentales.
Je conseille le Criterion (zone all), image sublime, sta bien sûr, et pas très cher sur dvdpacific (18-20 euros).
J'ai les cigognes made in Criterion
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Je voulais me le prendre ces jours çi, je vais attendre un mois !ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
Je suis sous le choc devant cette quasi-perfection ("quasi" parce que la perfection absolue n'existe pas).
Et ce qui est sûr : c'est qu'Alexandre Nevsky (eh oui, désolé), Braveheart et autres Gladiator peuvent aller se rhabiller !!
http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?P ... nClick=yes
- Jeremy Fox
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Je vais juste reprendre un texte de Michel Ciment auquel j'adhère totalement (il retranscrit parfaitement ma pensée sur le sujet) :Jeremy Fox a écrit :Pas évident, je trouve qu'esthétiquement les deux films sontKurtz a écrit :Spartacus n'atteint pas la beauté formelle époustouflante d'Alexandre Nevski.
formidables.
"... choc devant la passion de Jeanne d'Arc, Alexandre Nevski, Napoléon, choc nécessaire en ce qu'il posait de manière radicale des problèmes esthétiques et permettait de revenir ensuite aux films aimés spontanément et de comprendre mieux les raisons de cet amour. Car le cinéma américain avec son illusion "réaliste", sa caméra et son montage invisibles, rend difficile à première vue l'analyse formelle. D'où les séductions plus évidentes qu'exercent sur le critique les oeuvres plus ouvertement inspirées, dans leur iconographie ou leur structure, par les arts plastiques ou la littérature. Poure les amateurs de "griffe" immédiatement reconnaissable (cette caractéristique de l'artiste moderne) le film hollywoodien déroute et déçoit.
Or le cinéma américain, pour ne pas l'afficher ouvertement, est riche en travail formel. Réaliser un film de genre, c'est s'astreindre, si le réalisateur a du talent, à une invention permanente, en renouvelant l'expression pour surprendre le spectateur et exciter sa curiosité à l'intérieur d'un système aux règles strictes. impossible de compter sur un sujet extraordinaire qui viendrait masquer la pauvreté de l'inspiration. Impossible aussi de s'en remettre à une forme extravagante qui épaterait le bourgeois. D'où, chez els grands cinéastes hollywoodiens, ce raffinement dans l'expression, ces mille et une trouvailles stylistiques sous le regard d'une loi contraignante".
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Je ne connaissais pas ce texte. Merci Phylute, j'y adhère aussi à 200 %phylute a écrit :Je vais juste reprendre un texte de Michel Ciment auquel j'adhère totalement (il retranscrit parfaitement ma pensée sur le sujet) :Jeremy Fox a écrit :
Pas évident, je trouve qu'esthétiquement les deux films sont
formidables.
"... choc devant la passion de Jeanne d'Arc, Alexandre Nevski, Napoléon, choc nécessaire en ce qu'il posait de manière radicale des problèmes esthétiques et permettait de revenir ensuite aux films aimés spontanément et de comprendre mieux les raisons de cet amour. Car le cinéma américain avec son illusion "réaliste", sa caméra et son montage invisibles, rend difficile à première vue l'analyse formelle. D'où les séductions plus évidentes qu'exercent sur le critique les oeuvres plus ouvertement inspirées, dans leur iconographie ou leur structure, par les arts plastiques ou la littérature. Poure les amateurs de "griffe" immédiatement reconnaissable (cette caractéristique de l'artiste moderne) le film hollywoodien déroute et déçoit.
Or le cinéma américain, pour ne pas l'afficher ouvertement, est riche en travail formel. Réaliser un film de genre, c'est s'astreindre, si le réalisateur a du talent, à une invention permanente, en renouvelant l'expression pour surprendre le spectateur et exciter sa curiosité à l'intérieur d'un système aux règles strictes. impossible de compter sur un sujet extraordinaire qui viendrait masquer la pauvreté de l'inspiration. Impossible aussi de s'en remettre à une forme extravagante qui épaterait le bourgeois. D'où, chez els grands cinéastes hollywoodiens, ce raffinement dans l'expression, ces mille et une trouvailles stylistiques sous le regard d'une loi contraignante".
La beauté formelle plutôt discrète, voici ce qui me procure le plus de plaisir (et là je pense à Anthony Mann par exemple et à ses épures de western) ou a des plans très longs, étirés sur une image superbe comme celle de la caravane vu en très grand plan d'ensemble dans Le convoi des braves
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Je trouve que l'auteur ne présente pas une distinction très claire entre analyse a prirori difficile des films américains et mille et une trouvailles stylistiques...mais ce n'est qu'un extrait.Jeremy Fox a écrit :Je ne connaissais pas ce texte. Merci Phylute, j'y adhère aussi à 200 %phylute a écrit :
Je vais juste reprendre un texte de Michel Ciment auquel j'adhère totalement (il retranscrit parfaitement ma pensée sur le sujet) :
"... choc devant la passion de Jeanne d'Arc, Alexandre Nevski, Napoléon, choc nécessaire en ce qu'il posait de manière radicale des problèmes esthétiques et permettait de revenir ensuite aux films aimés spontanément et de comprendre mieux les raisons de cet amour. Car le cinéma américain avec son illusion "réaliste", sa caméra et son montage invisibles, rend difficile à première vue l'analyse formelle. D'où les séductions plus évidentes qu'exercent sur le critique les oeuvres plus ouvertement inspirées, dans leur iconographie ou leur structure, par les arts plastiques ou la littérature. Poure les amateurs de "griffe" immédiatement reconnaissable (cette caractéristique de l'artiste moderne) le film hollywoodien déroute et déçoit.
Or le cinéma américain, pour ne pas l'afficher ouvertement, est riche en travail formel. Réaliser un film de genre, c'est s'astreindre, si le réalisateur a du talent, à une invention permanente, en renouvelant l'expression pour surprendre le spectateur et exciter sa curiosité à l'intérieur d'un système aux règles strictes. impossible de compter sur un sujet extraordinaire qui viendrait masquer la pauvreté de l'inspiration. Impossible aussi de s'en remettre à une forme extravagante qui épaterait le bourgeois. D'où, chez els grands cinéastes hollywoodiens, ce raffinement dans l'expression, ces mille et une trouvailles stylistiques sous le regard d'une loi contraignante".
La beauté formelle plutôt discrète, voici ce qui me procure le plus de plaisir (et là je pense à Anthony Mann par exemple et à ses épures de western) ou a des plans très longs, étirés sur une image superbe comme celle de la caravane vu en très grand plan d'ensemble dans Le convoi des braves
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.