Cary Grant (1904-1986)
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La chanson du passé (Penny serenade) de George Stevens (1941)
6,5/10
Un scénario qui semble être d’une banalité effarante aux premiers abords : l’histoire d’un couple d’américains ordinaires, de leur rencontre amoureuse à l’adoption de leur premier enfant, en passant par leur mariage. Et pourtant, ce film, qui fait pourtant deux heures, arrive à accrocher le spectateur jusque au bout. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la mise en scène très efficace de George Stevens : Irene Dunne se repasse le film de sa vie de couple en écoutant des disques, chaque disque la ramenant à un épisode bien particulier de sa vie. C’est original et mine de rien, on se prend au jeu.
Un autre point fort, c’est l’interprétation du couple principal, tout en charme et en justesse. Irene Dunne et Cary Grant sont tout simplement parfaits ! Pourtant, je me demandais si Cary Grant allait pouvoir porter un rôle qui semblait à première vue plus dramatique que vraiment comique… Et personnellement, je trouve qu'il s’en tire très bien ! Non seulement il n’en fait pas trop, mais en plus il arrive à garder un souffle sympathique sur l’ensemble. Et il fût sans doute rarement aussi romantique (*soupir*).
6,5/10
Un scénario qui semble être d’une banalité effarante aux premiers abords : l’histoire d’un couple d’américains ordinaires, de leur rencontre amoureuse à l’adoption de leur premier enfant, en passant par leur mariage. Et pourtant, ce film, qui fait pourtant deux heures, arrive à accrocher le spectateur jusque au bout. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la mise en scène très efficace de George Stevens : Irene Dunne se repasse le film de sa vie de couple en écoutant des disques, chaque disque la ramenant à un épisode bien particulier de sa vie. C’est original et mine de rien, on se prend au jeu.
Un autre point fort, c’est l’interprétation du couple principal, tout en charme et en justesse. Irene Dunne et Cary Grant sont tout simplement parfaits ! Pourtant, je me demandais si Cary Grant allait pouvoir porter un rôle qui semblait à première vue plus dramatique que vraiment comique… Et personnellement, je trouve qu'il s’en tire très bien ! Non seulement il n’en fait pas trop, mais en plus il arrive à garder un souffle sympathique sur l’ensemble. Et il fût sans doute rarement aussi romantique (*soupir*).
Grosso modo je suis d'accord avec toi. La chanson du passé n'est pas un film renversant, c'est certain, mais il se laisse regarder avec plaisir. Il est clair que l'interprétation y est pour beaucoup. Cary Grant continue toujours à me surprendre en bien, Irene Dunne, quant à elle, n'est pas mal non plus.Judyline a écrit :La chanson du passé (Penny serenade) de George Stevens (1941)
6,5/10
En revanche je reste mitigée sur l'utilisation du retour en arrière. Les chansons qui appellent les souvenirs, c'est un principe assez sympathique au début, mais au bout d'un moment une rengaine s'installe.
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Eh bien, je dois dire que j'ai moi-même été surprise de ne pas me lasser de l'utilisation de ce système, car il c'est vrai qu'au bout d'un moment 'une rengaine s'installe' (excellent ).Tite Bouh a écrit :En revanche je reste mitigée sur l'utilisation du retour en arrière. Les chansons qui appellent les souvenirs, c'est un principe assez sympathique au début, mais au bout d'un moment une rengaine s'installe.Judyline a écrit :La chanson du passé (Penny serenade) de George Stevens (1941)
6,5/10
Au début, les chansons sont en effet utilisées pour rappeler des souvenirs, mais par la suite, elle servent plutôt 'd'ouverture de chapitre': on sait que quand elle va mettre une nouvelle chanson, un nouvel épisode va être raconté. Et c'est ça que j'ai trouvé assez original.
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Grant y est effectivement excellent, et cela prouve qu'il s'en tirait de la plus merveilleuse des manières quand il incarnait des personnages moins drôles qu'à l'accoutumée, voire carrément dramatiques... J'accroche difficillement au cinéma de Stevens, c'est un des rares films de lui que j'arrive à regarder avec un certain plaisir.Judyline a écrit :La chanson du passé (Penny serenade) de George Stevens (1941)
6,5/10
Un scénario qui semble être d’une banalité effarante aux premiers abords : l’histoire d’un couple d’américains ordinaires, de leur rencontre amoureuse à l’adoption de leur premier enfant, en passant par leur mariage. Et pourtant, ce film, qui fait pourtant deux heures, arrive à accrocher le spectateur jusque au bout. Plusieurs raisons à cela : d’abord, la mise en scène très efficace de George Stevens : Irene Dunne se repasse le film de sa vie de couple en écoutant des disques, chaque disque la ramenant à un épisode bien particulier de sa vie. C’est original et mine de rien, on se prend au jeu.
Un autre point fort, c’est l’interprétation du couple principal, tout en charme et en justesse. Irene Dunne et Cary Grant sont tout simplement parfaits ! Pourtant, je me demandais si Cary Grant allait pouvoir porter un rôle qui semblait à première vue plus dramatique que vraiment comique… Et personnellement, je trouve qu'il s’en tire très bien ! Non seulement il n’en fait pas trop, mais en plus il arrive à garder un souffle sympathique sur l’ensemble. Et il fût sans doute rarement aussi romantique (*soupir*).
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Je n'ai vu de lui que ce film-ci et le film 'Une place au soleil', qui m'a profondément marquée (et déprimée d'ailleurs) quand je l'ai découvert. Très noir mais très réussi!Julien Léonard a écrit : J'accroche difficillement au cinéma de Stevens, c'est un des rares films de lui que j'arrive à regarder avec un certain plaisir.
Mais ce n'est sûrement pas assez pour me faire une idée du réalisateur.
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Je pense pas qu'on puisse parler d'un "cinéma de Stevens", ce n'est pas vraiment un réalisateur qui ait une "patte" marquante. Ceci dit, un film comme La femme de l'année, avec la première prestation du couple (tout juste à peine formé devant les caméras) Hepburn-Tracy, est des plus plaisants.Julien Léonard a écrit :J'accroche difficillement au cinéma de Stevens, c'est un des rares films de lui que j'arrive à regarder avec un certain plaisir.
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7.5/10
_______________
Très agréable comédie. Pour la comédie romantique, la fin à multiples temps m'a un peu moins enthousiasmé. Le film est trop long de 10-12 minutes en quelque sorte.
D'une très belle fin, heureuse, le film se prolonge pour offrir une nouvelle fin, malheureuse cette fois, très belle, forte, à la puissance étonnante... mais non, l'on nous sert encore quelques minutes pour une autre fin, heureuse, ultime, enfin, mais qui laisse un goût amer.
Sinon, le scénario sur les 80 premières minutes est percutant, drôle, assis sur des dialogues subtils et assuré par une mise en scène impeccable. Cary Grant offre une très grande performance, dans un rôle de mauvais garçon, qu'il garde longtemps. Il est si rare de le voir arborer un front si rigide et des sourcils tellement froncés qu'on peine pour lui, on imagine cette barre continue et douloureuse au dessus des yeux, tout le long du tournage. Haut fait sportif à louer.
Pour lui renvoyer les balles, au filet surgit Laraine Day au visage envoutant de grâce et de douceur. Son sourire me renverse.
Les ramasseurs de balles ne sont pas maladroits non plus. Alan Carney en premier lieu, Paul Stewart en second mais également la ribambelle de petites dames qui se dévouent aux victimes de guerre, pétillantes, charmantes, tout cette troupe de comédiens est formidablement unie pour donner des munitions aux deux personnages principaux d'un scénario agité, malicieux et étrangement soumis à une troublante autant qu'inattendue émotion sur quelques minutes (la scène de la lettre lue par le prêtre permet à Grant de nous concocter un petit émoi bouleversant).
En somme un bon film, un peu gâché par un minutage raté sur la toute fin.
7.5/10
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Très agréable comédie. Pour la comédie romantique, la fin à multiples temps m'a un peu moins enthousiasmé. Le film est trop long de 10-12 minutes en quelque sorte.
D'une très belle fin, heureuse, le film se prolonge pour offrir une nouvelle fin, malheureuse cette fois, très belle, forte, à la puissance étonnante... mais non, l'on nous sert encore quelques minutes pour une autre fin, heureuse, ultime, enfin, mais qui laisse un goût amer.
Sinon, le scénario sur les 80 premières minutes est percutant, drôle, assis sur des dialogues subtils et assuré par une mise en scène impeccable. Cary Grant offre une très grande performance, dans un rôle de mauvais garçon, qu'il garde longtemps. Il est si rare de le voir arborer un front si rigide et des sourcils tellement froncés qu'on peine pour lui, on imagine cette barre continue et douloureuse au dessus des yeux, tout le long du tournage. Haut fait sportif à louer.
Pour lui renvoyer les balles, au filet surgit Laraine Day au visage envoutant de grâce et de douceur. Son sourire me renverse.
Les ramasseurs de balles ne sont pas maladroits non plus. Alan Carney en premier lieu, Paul Stewart en second mais également la ribambelle de petites dames qui se dévouent aux victimes de guerre, pétillantes, charmantes, tout cette troupe de comédiens est formidablement unie pour donner des munitions aux deux personnages principaux d'un scénario agité, malicieux et étrangement soumis à une troublante autant qu'inattendue émotion sur quelques minutes (la scène de la lettre lue par le prêtre permet à Grant de nous concocter un petit émoi bouleversant).
En somme un bon film, un peu gâché par un minutage raté sur la toute fin.
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Mon top...
1 - Alfred Hitchcock's Notorious (Alfred Hitchcock, 1946)
2 - Howard Hawks' His Girl Friday (Howard Hawks, 1940)
3 - Howard Hawks' Monkey Business (Howard Hawks, 1952)
4 - Bringing Up Baby (Howard Hawks, 1938)
5 - People Will Talk (Joseph L. Mankiewicz, 1951)
Un petit faible aussi pour le très étrange Sylvia Scarlett (George Cukor, 1935) que je mets en sixième position.
Sinon j'aime beaucoup les classiques que sont : The Philadelphia Story (George Cukor, 1940), Frank Capra's Arsenic And Old Lace (Frank Capra, 1944), Alfred Hitchcock's North By Northwest (Alfred Hitchcock, 1959)...
1 - Alfred Hitchcock's Notorious (Alfred Hitchcock, 1946)
2 - Howard Hawks' His Girl Friday (Howard Hawks, 1940)
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5 - People Will Talk (Joseph L. Mankiewicz, 1951)
Un petit faible aussi pour le très étrange Sylvia Scarlett (George Cukor, 1935) que je mets en sixième position.
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- Major Dundee
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Mon top (pas très original) dans l'ordre chronologique :
1939 Only angels have wings (Hawks)
1940 His girl friday (Hawks)
1949 I was a male war bride (Hawks)
1955 To catch a thief (Hitchcock)
1959 North by northwest (Hitchcock)
Je sais que I was a male war bride n'a pas beaucoup la cote mais c'est un des seuls films où j'éclate de rire à chaque fois que je revois la scène
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Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
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1- North by Northwest
2- The Philadelphia Story
3- Only angel have wings
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5- Bringing Up Baby
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Re: Top 5 Cary Grant
Thirty Day Princess (1934) - Marion Gering
Afin de concrétiser un prêt à un état imaginaire européen, un banquier américain invite la fille du souverain à venir faire un voyage officiel aux USA. Malheureusement celle-ci tombe malade à son arrivée aux USA, et se fait remplacer par un sosie, une jeune actrice au chômage.
Preston Sturges a participé à l'écriture du scénario et cela se sent dans la rythmique comique, mais aussi dans l'immoralité du départ, un prêt de 5M $ n'est pas crédible pour le banquier, du coup, il donnera 50 M $. Le rythme de la comédie comme beaucoup de film de ce genre repose sur les interprètes. Ici Edward Arnold, Sylvia Sidney et naturellement Cary Grant s'en donnent à coeur joir. Ce dernier n'est pas exploité dans sa veine comique ici, mais encore en héros plutôt "noir", patron avide de presse à scandale qui au contact de la "princesse" sera transformé.
Edward Arnold prête sa bonhommie au banquier. Sylvia Sidney est pleine de charme dans son double rôle de jeune actrice aux manières peu raffinées et princesse bien sous tout rapport. Bref une très jolie comédie, fort agréable, bien typique de cette époque.
Afin de concrétiser un prêt à un état imaginaire européen, un banquier américain invite la fille du souverain à venir faire un voyage officiel aux USA. Malheureusement celle-ci tombe malade à son arrivée aux USA, et se fait remplacer par un sosie, une jeune actrice au chômage.
Preston Sturges a participé à l'écriture du scénario et cela se sent dans la rythmique comique, mais aussi dans l'immoralité du départ, un prêt de 5M $ n'est pas crédible pour le banquier, du coup, il donnera 50 M $. Le rythme de la comédie comme beaucoup de film de ce genre repose sur les interprètes. Ici Edward Arnold, Sylvia Sidney et naturellement Cary Grant s'en donnent à coeur joir. Ce dernier n'est pas exploité dans sa veine comique ici, mais encore en héros plutôt "noir", patron avide de presse à scandale qui au contact de la "princesse" sera transformé.
Edward Arnold prête sa bonhommie au banquier. Sylvia Sidney est pleine de charme dans son double rôle de jeune actrice aux manières peu raffinées et princesse bien sous tout rapport. Bref une très jolie comédie, fort agréable, bien typique de cette époque.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
4 chefs d'œuvres dans le lot
1 - La mort aux trousses
2 - Seuls les anges ont des ailes
3 - On murmure dans la ville
4 - Elle et lui
5 - La dame du vendredi
6 - Charade
7 - Lune de miel mouvementée
8 - Les enchaînés
9 - L'Impossible Monsieur Bébé
10 - Arsenic et Vieilles Dentelles
11 - Indiscrétions
12 - Allez coucher ailleurs
13 - Mon épouse favorite
14 - Destination Tokyo
15 - Honni soit qui mal y pense
16 - Deux soeurs vivaient en paix
17 - Cette sacrée vérité
18 - Gunga din
19 - Chérie je me sens rajeunir
1 - La mort aux trousses
2 - Seuls les anges ont des ailes
3 - On murmure dans la ville
4 - Elle et lui
5 - La dame du vendredi
6 - Charade
7 - Lune de miel mouvementée
8 - Les enchaînés
9 - L'Impossible Monsieur Bébé
10 - Arsenic et Vieilles Dentelles
11 - Indiscrétions
12 - Allez coucher ailleurs
13 - Mon épouse favorite
14 - Destination Tokyo
15 - Honni soit qui mal y pense
16 - Deux soeurs vivaient en paix
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19 - Chérie je me sens rajeunir