Je n'ai vu que L'Oiseau au plumage de cristal que j'aime bien. Plus que le moment du meurtre, je préfère quand la fille est seule dans les ténèbres avec l'assassin qui rode. Argento est le seul que j'ai vu à avoir saisi la poésie de la situation(mais bon ma culture en la matière est limitée ), qui atteint son sommet à mon sens lors du meurtre de Stefania Cassini dans Suspiria(mais là encore je me limite à ce que j'ai vu...).
Jordan White a écrit :
Phenomena est plus un conte de fée morbide ( je crois que là dessus je serai au moins d'accord avec mannhunter) qu'un giallo pur et dur.
Tout à fait ce n'est pas non plus un Giallo, je comprends ce que veut dire Mackey, néanmoins tout comme Suspiria, on ne peut le classer parmis les Gialli.
Pour la violence graphique, il veut dire la préparation du meurtre, et son avénement, effectivement certains meurtres de Suspiria tutoient dans le genre des sommets.
Mais sa thématique je le répéte n'en font pas un giallo.
va donc falloir que je retitre le sujet "les meilleures raisons d'aimer le giallo et le cinéma d'argento" (le jaune et le rouge) ou "les meilleures raisons d'aimer le cinéma d'argento et de bava".
et là, va falloir que je cite les meilleurs bava à savoir les trois visages de la peur et le masque du démon. Contrairement à suspiria et inferno, les deux films de bava n'ont aucun des ingrédients du giallo.
Ou bien j'enlève de ma liste suspiria et inferno pour les remplacer par la fille qui en savait trop et l'oiseau au plumage de cristal. Reste l'enigme "Phenomena". Le giallo voulant dire, je penses, "thriller sauvage italien à suspense", Phenomena peut s'arroger le droit de faire partie des giallo même s'il lorgne sur le conte de fée morbide et poétique.
Jordan White a écrit :
Phenomena est plus un conte de fée morbide ( je crois que là dessus je serai au moins d'accord avec mannhunter) qu'un giallo pur et dur.
Tout à fait ce n'est pas non plus un Giallo, je comprends ce que veut dire Mackey, néanmoins tout comme Suspiria, on ne peut le classer parmis les Gialli.
Pour la violence graphique, il veut dire la préparation du meurtre, et son avénement, effectivement certains meurtres de Suspiria tutoient dans le genre des sommets.
Mais sa thématique je le répéte n'en font pas un giallo.
Définition stricte mais à laquelle j'adhère
J'aurais eu tendance à dire, au vu de la sélection de Mackey, que c'est dommage de cantonner le giallo à Argento uniquement... Mais il a plutôt raison en fait. Les maîtres du genre sont clairement Argento (rien de supérieur à Profondo Rosso ou Tenebrae) et Bava Sr (Cinq Femmes pour l'Assassin).
Niveau Giallo mineur, j'ai une certaine sympathie pour Torso de Martino (du sous Argento mais tant qu'à imiter autant se baser sur ce qui se fait de mieux), The Bloodstained Shadow d'Antonio Bido (idem), Death Walks at Midnight (bémol pour la fin décevante) et Case of the Bloody Iris (assez comique par moment).
Hélas, trop souvent, les "Giallos d'exploitation" souffrent de gros problème de ryhtme et d'originalité.
Mackey a écrit :2. Le chat à neuf queues de Dario Argento. Pour les beaux yeux (enfin y a pas que les yeux qui sont beaux ) de la sublime Catherine Spaak, pour le gros nez de Karl Malden et son flair (dans une autre vie, il s'appelle stone), pour la classe attitude de franciscus, pour le dandy allemand (celui qui joue le teuton des tontons flingueurs), pour l'intrigue, pour la musique très douce de morricone.
Formellement, l'un des moins aboutis d'Argento mais l'un des plus attachants. Comme quoi...
vu il y a peu et j'ai beaucoup aimé (tout comme le premier opus d'Argento du reste...)
Mackey a écrit :7. Ténèbres de Dario Argento. L'horreur blanche.
là, j'ai nettement plus de mal... trop de violence malsaine à mon goût
Colqhoun a écrit :Suspiria et Profondo Rosso sont deux chefs d'oeuvres, le reste par contre..... (mais bon, je l'ai déjà dit dans le topic de l'autre rital ).
et inferno, c'est fait pour les chiens ? Le visuel est splendide. Et l'actrice alors, elle est pas belle dans sa robe blanche après être sortie d'un petit bain de jouvence ?
Je voulais le dire avant même de lire le topic :le giallo non argentien et non bavien reste bien méconnu.
Mais il y a un exemple dans mon souvenir: L'EMMUREE VIVANTE de Lucio Fulci, le poète de la pourriture (comme Baudelaire d'ailleurs, qui faisant un poème sur la charogne).
Sinon le dernier HS de Mad MOvies parle pas mal du giallo.
blaisdell a écrit :Je voulais le dire avant même de lire le topic :le giallo non argentien et non bavien reste bien méconnu.
Mais il y a un exemple dans mon souvenir: L'EMMUREE VIVANTE de Lucio Fulci, le poète de la pourriture (comme Baudelaire d'ailleurs, qui faisant un poème sur la charogne).
Sinon le dernier HS de Mad MOvies parle pas mal du giallo.
Colqhoun a écrit :Suspiria et Profondo Rosso sont deux chef d'oeuvres, le reste c'est de la merde, point barre !
et le chat à neuf queues alors, c'est fait pour les chats ? les seins magnifiques de Catherine Spaak, c'est pas beau ?
j'aime pas l'actrice de suspiria. Et l'actrice, c'est important, nom d'un chien.
Colqhoun a écrit :Suspiria et Profondo Rosso sont deux chef d'oeuvres, le reste c'est de la merde, point barre !
et le chat à neuf queues alors, c'est fait pour les chats ? les seins magnifiques de Catherine Spaak, c'est pas beau ?
j'aime pas l'actrice de suspiria. Et l'actrice, c'est important, nom d'un chien.
Surtout que Argento ne voulait même pas de Catherine Spaak qui lui a été imposée par la production, selon JB Thoret.
Si je veux voir des nibards, je regardes des boulards, si je veux voir des couloirs rougeoyants, je regarde des films effrayants... comme Suspiria par exemple.
Mackey a écrit :
et le chat à neuf queues alors, c'est fait pour les chats ? les seins magnifiques de Catherine Spaak, c'est pas beau ?
j'aime pas l'actrice de suspiria. Et l'actrice, c'est important, nom d'un chien.
Surtout que Argento ne voulait même pas de Catherine Spaak qui lui a été imposée par la production, selon JB Thoret.
que j'aime bien. Plus que le moment du meurtre, je préfère quand la fille est seule dans les ténèbres avec l'assassin qui rode. Argento est le seul que j'ai vu à avoir saisi la poésie de la situation(mais bon ma culture en la matière est limitée 
) de la sublime Catherine Spaak, pour le gros nez de Karl Malden et son flair (dans une autre vie, il s'appelle stone), pour la classe attitude de franciscus, pour le dandy allemand (celui qui joue le teuton des tontons flingueurs), pour l'intrigue, pour la musique très douce de morricone.
