Raoul Walsh (1887-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alexandre Angel
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

The Eye Of Doom a écrit : 22 août 23, 23:06 Sinon Band of Angels , c’est une référence à quoi?
Il me semble de Gable qualifie ainsi la troupe nordiste qui le poursuit…
Non, c'est extrait d'un célèbre negro spiritual, Swing Low, Sweet Chariot:

"A band of angels
coming after me
Coming for to carry me home"
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Jeremy Fox »

The Eye Of Doom a écrit : 22 août 23, 23:06
Autant en emporte le vent, j’ai du essayé 3 ou 4 fois: j’ai tenu max 1/4h…
Dommage : ne te restait plus à tenir que 3 heures et quart de pur génie lyrique de mise en scène.
The Eye Of Doom
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par The Eye Of Doom »

Jeremy Fox a écrit : 23 août 23, 07:59
The Eye Of Doom a écrit : 22 août 23, 23:06
Autant en emporte le vent, j’ai du essayé 3 ou 4 fois: j’ai tenu max 1/4h…
Dommage : ne te restait plus à tenir que 3 heures et quart de pur génie lyrique de mise en scène.
Promis j’essayerais une cinquième fois…
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par The Eye Of Doom »

Alexandre Angel a écrit : 23 août 23, 07:18
The Eye Of Doom a écrit : 22 août 23, 23:06 Sinon Band of Angels , c’est une référence à quoi?
Il me semble de Gable qualifie ainsi la troupe nordiste qui le poursuit…
Non, c'est extrait d'un célèbre negro spiritual, Swing Low, Sweet Chariot:

"A band of angels
coming after me
Coming for to carry me home"
Merci,
Clark Gable fait donc une allusion tragi-comique à ce chant quand il qualifie les troupes a sa poursuite dans sa conversation avec le soldat ancien esclave qui le laisse s’enfuir.
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Jeremy Fox
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Jeremy Fox »

The Eye Of Doom a écrit : 23 août 23, 08:03
Jeremy Fox a écrit : 23 août 23, 07:59

Dommage : ne te restait plus à tenir que 3 heures et quart de pur génie lyrique de mise en scène.
Promis j’essayerais une cinquième fois…
Non mais tu n'es pas obligé hein ; tu as le droit de ne pas accrocher :wink: C'est juste que pour moi ce film est unique, représentant une sorte de perfection du cinéma de studio ; un des rares où je m'émerveille quasiment sur chaque séquence ; et c'est d'autant plus fort au vu de sa durée inusitée et sans spécialement trouver du charme à tout ce qui touche au Sud.
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Alexandre Angel
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

Indépendamment de toute appréciation d'un film comme de l'autre, je trouve la tentation de comparer L'Esclave libre et Autant complètement abusive. Le Walsh est certes une grosse production mais sans déploiement spectaculaire (celui qui rechercherait ça en serait pour ses frais), sans morceaux de bravoure particuliers, autres que de purs beaux moments de cinéma comme la scène de la tempête, qui est géniale, mais qui n'est surtout pas une scène à grand spectacle, avec effets spéciaux, figurants, décors,, etc..
La comparaison ne tient pas (et The Eye of Doom a raison de dire qu'elle fut courante) car on est pas du tout dans le même rapport à l'entertainment.
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par The Eye Of Doom »

Jeremy Fox a écrit : 23 août 23, 08:08
The Eye Of Doom a écrit : 23 août 23, 08:03
Promis j’essayerais une cinquième fois…
Non mais tu n'es pas obligé hein ; tu as le droit de ne pas accrocher :wink: C'est juste que pour moi ce film est unique, représentant une sorte de perfection du cinéma de studio ; un des rares où je m'émerveille quasiment sur chaque séquence ; et c'est d'autant plus fort au vu de sa durée inusitée et sans spécialement trouver du charme à tout ce qui touche au Sud.
Allez, tu m’a presque convaincu!
Si l’occasion se presente.
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par The Eye Of Doom »

Alexandre Angel a écrit : 23 août 23, 08:09 Indépendamment de toute appréciation d'un film comme de l'autre, je trouve la tentation de comparer L'Esclave libre et Autant complètement abusive. Le Walsh est certes une grosse production mais sans déploiement spectaculaire (celui qui rechercherait ça en serait pour ses frais), sans morceaux de bravoure particuliers, autres que de purs beaux moments de cinéma comme la scène de la tempête, qui est géniale, mais qui n'est surtout pas une scène à grand spectacle, avec effets spéciaux, figurants, décors,, etc..
La comparaison ne tient pas (et The Eye of Doom a raison de dire qu'elle fut courante) car on est pas du tout dans le même rapport à l'entertainment.
Oui, la seule concession au spectaculaire est l’arrivée de Hamish en bateau dans sa plantation, avec coeur d’esclave.
Sinon le films est assez intimiste, centré sur ses personnages, beaucoup en intérieur ou dans espaces limités. D’où les belles scènes et ambiance dans la maison d’Hamish.
A contrario, l’évocation de la destruction volontaire de la plantation est presque expédiée… ce qui est un peu dommage ici en l’espece car du coup d’intensité dramatique en pâtit.
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Alexandre Angel
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

The Eye Of Doom a écrit : 23 août 23, 08:18
A contrario, l’évocation de la destruction volontaire de la plantation est presque expédiée… ce qui est un peu dommage ici en l’espece car du coup d’intensité dramatique en pâtit.
On trouve tout de même de bien beaux plans dans ces séquences. Ce n'est pas si expédié que ça : simplement, la vitesse des faits participe de ce côté Warner assez trépidant dont je raffole.
Cela dit, tu n'a pas complètement tort :mrgreen: Mais c'est parce que, justement, on est dans une économie de récit limitée par la durée (même si le film dure quand même deux bonnes heures) et que, à un moment, les choses se bousculent un peu pour arriver à la fin . On ressent la même chose dans le dernier tiers de Capitaine sans peur.
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par martinbrady »

BAND OF ANGELS
Poitier qui répond au commandant nordiste qui le remercie de lui laisser le crédit de la prime: "Ca doit être mon sens de l'infériorité" c'est une réplique qui sent déjà les années 70!
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

martinbrady a écrit : 23 août 23, 08:57 Poitier qui répond au commandant nordiste qui le remercie de lui laisser le crédit de la prime: "Ca doit être mon sens de l'infériorité" c'est une réplique qui sent déjà les années 70!
C'est aussi ça Walsh, une tension entre traditionalisme, clichés hollywoodiens, imagerie conventionnelle (ici, le côté "Show Boat" de certaines séquences) et farouche indépendance d'esprit, propice à des choix scénaristiques "orientés" , des dialogues piquants, adultes, tout sauf infantilisants.
C'est vraiment passionnant.
Je l'ai revu il y a un mois : je vais être obligé d'y replonger.
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Watkinssien »

Jean-Pierre Melville, grand admirateur du cinéma américain et fin connaisseur des films noirs détestait littéralement le cinéma de Raoul Walsh.

Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi. :?
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Thesix »

The Eye Of Doom a écrit : 22 août 23, 23:06 Apres 4 films de Walsh coup sur coup je vais faire une petite pose.
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Ok, je :arrow:
:mrgreen:
Dernière modification par Thesix le 25 août 23, 12:14, modifié 1 fois.
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

Watkinssien a écrit : 23 août 23, 12:32 Jean-Pierre Melville, grand admirateur du cinéma américain et fin connaisseur des films noirs détestait littéralement le cinéma de Raoul Walsh.

Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi. :?
Il devait se sentir seul sur ce coup-là.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Alexandre Angel »

Considérations sur Raoul Walsh (3)

Raoul Walsh, au débotté, c’est quoi?
Revenons, sans trop nous appesantir, sur l’enfance et les films.

Chacun y trouvera d’éventuelles correspondances avec son vécu mais mes années 70 ont été imprégnées par un certain nombre de «vieux» films des années 40 et 50 (parfois 60), surtout américains, qui étaient présents sur le peu de chaînes (et d’horaires) disponibles sur le petit écran. Le nombre de ces films vus ne devait pas être effarant car c’était certainement un peu toujours les mêmes, quoique.

Mais ce qu’il y a de sûr est que mes années 70, comprenant ma petite enfance, mon enfance puis ma préadolescence, ont été placées sous le signe du cinéma populaire américain, le plus évidemment excitant et exotique, qui affichait en queue de générique le nom de réalisateurs dont je réalisais mal qu’il l’étaient mais dont je repérais les noms, non pas, puisque je viens de dire que je ne connaissais pas ce à quoi ils se rapportaient, en tant que repères stylistiques mais plutôt dans la mesure où ils signalaient une communauté, un cercle d’occurrences propices à une esthétique, un imaginaire et un décor au sein desquels je devais trouver, même inconsciemment, mon bonheur.
Pendant la première moitié des années 70, je vis des films comme ça plutôt le dimanche après-midi (sur la une et sur la deux) puisque je n’était pas autorisé à regarder la télévision le soir.
Puis, à partir de 1975, le champ d’amplitude put s’élargir avec le mardi soir (because pas d’école le lendemain) mais aussi, plus sporadiquement, le dimanche et le jeudi soir.

C’est ainsi que cohabitaient, pèle mêle, en mon champ de vision aussi bien, que ce soit avant (plus rarement), ou après 1975, les noms de John Ford, Henry King et King Vidor (de ce «king» si expressif à l’oreille), Howard Hawks, Henry Hathaway, Anthony Mann, Delmer Daves, Fritz Lang, peut-être William Wellman à cause de Buffalo Bill .
Ces noms ne suscitaient aucune curiosité particulière. Ils étaient synonymes d’une notion que j’ignorais totalement mais que je ressentais intensément: Hollywood.
Mais l’Hollywood du dimanche après-midi et du mardi soir, l’Hollywood qui fleure bon la poussière, les chevaux et les coups de feu dont il a fallu qu’on m’explique que lorsque une fumée était bruyamment évacuée d’un canon , ça voulait dire qu’un type, plus loin, passait de vie à trépas.
Je rassure le lecteur, c’était avant mes 7 ans.

Et bien sûr, dans le lot, il y avait Raoul Walsh.
Ah ce nom..

On a dit du nom de Marlène Dietrich qu’il commençait comme une caresse et se terminait en coup de fouet.
Et bien je dirais que le nom de Raoul Walsh commence comme un roucoulement hispanique et se termine aussi par un coup de fouet, mais pas du genre SM: plutôt délié, sinueux, ouvert au grand large. Un coup de fouet qui vous débouche les sinus à vie et vous fait respirer le grand large.

Image

Le milieu des années 80 ayant sonné comme un appel surpuissant à explorer ce qu’il y avait derrière les noms énumérés plus haut, on fit plus intime connaissance avec des œuvres qu’on avait connu en ordre dispersé.
Rio Bravo…ah..c’était Howard Hawks ! Le Brigand bien aimé..Henry King. Quant à L’Appât et Winchester 73, vus deux ou même trois fois, on les devait à Anthony Mann.

Au jeu des sept familles, on se dépatouillait pas mal, la passion exploratrice naissante et la curiosité aidant: à Anthony Mann on accordait une attention électrisée par le sentiment d’une tension opaque, d’une passerelle reliant âge classique et modernité.
Ford, on connaissait un peu. Un prof nous avait fait voir projetés La Chevauchée fantastique et Les Raisins de la colère, que nous connaissions de toute façon grâce au ciné-club d’Antenne 2 et aux présentations fiévreuses de Claude Jean-Philippe.

Les choses s’agençaient tranquillement et tandis que Fritz Lang, le grand cinéaste allemand de Metropolis et de M le Maudit, se révélait être celui qui avait ourdi Les Contrebandiers de Moonfleet, splendide sortilège stevensonien qui m’avait effrayé à peine quelques années plus tôt, il ne restait plus qu’à identifier les films dont la paternité revenait à Raoul Walsh, cinéaste auquel les ciné-clubs consacraient peu de cycles, finalement, mais dont le nom résonnait en moi comme le ferait un écho.

C’est ainsi que petit à petit, les opus du borgne le plus élégant d’Hollywood, se rappelèrent à mon bon souvenir à la façon des balises jaunes crevant la surface de l’océan dans Les Dents de la mer.

Deux sources d’émulation coïncidaient: la découverte, au début de la vie d’étudiant, par plusieurs poteaux du même âge de La Vallée de la peur, immense sommet de l’œuvre, et de La Fille du désert, et, parallèlement, les mots enflammés du prof évoqué plus haut, devenu un ami, qui claironnait que les plus beaux morceaux de cinéma américain, c’était chez Walsh qu’il les avait trouvés.

Parmi ceux-ci, et toujours d’après mon prof, il y avait la tempête de L’Esclave libre, la crise de nerfs de James Cagney dans L’Enfer est à lui (découvert en 80 dans un cycle films noirs), l’extraordinaire séquence de La Charge fantastique (pas «la chevauchée» hein..) où Erroll Flynn saoule la gueule d’Arthur Kennedy.
Et aussi la scène de la mort du célèbre flibustier dans Barbe Noire, le Pirate: film RKO mal produit, pas très bien joué (sauf par Robert Newton, grandiose), ni écrit, mais dont je suis complètement amoureux parce que ce Walsh, je l’ai vu petit, un après-midi que j’avais été dispensé d’école, et que, en effet, Barbe-Noire, enterré jusqu’au cou, la tête exposée à la marée haute qui le submerge petit à petit, à en immerger la caméra, alors oui, ça, c’est vraiment du cinéma, éclaboussé par le génie d’un artisan au talent cosmogonique.

Cette séquence indélébile, c’était à Walsh que je la devais.

Il allait y en avoir beaucoup, beaucoup d’autres..

à suivre (toujours)
Dernière modification par Alexandre Angel le 12 sept. 23, 09:34, modifié 2 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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