Ken Russell (1927-2011)
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Ken Russell (1927-2011)
Cinéaste controversé, violent mais presque toujours flamboyant, on lui doit le baroque "les Diables", avec Oliver Reed, mais aussi des films plus improbables, comme le "Repaire du ver blanc" (avec Hugh Grant). Ou encore "Au-delà du réel" (l'histoire très psychédélique d'un scientifique, joué par William Hurt, désireux de repousser les limites de la perception, qui va tester divers champignons et substances hallucinogènes après s'être retranché, malgré les récriminations de sa femme, dans un laboratoire blindé)
Et pour vous, qu'y a-t-il à prendre ? Qu'y a-t-il à laisser ?
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Ils passent justement un truc qui s'appelle Uri (film de 1994 de Ken Russel avec Terence Stamp, sur la vie d'un médium isralien des années 70) ce soir sur le câble. Sur le seul nom de Ken Russel, j'étais prêt à tenter le coup mais au vu de la bande annonce, quelque chose me dit qu'Uri sent bon le nanar grand cru... Des infos qq'un ? Michael avec pseudo ?
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De Russell je n'ai vu que Gothic, que j'ai trouvé très foisonnant visuellement et thématiquement, malheureusement trop parfois.
De plus, la VF pathétique (notamment pour Julian Sands qui, déjà, ne joue pas terrible ) n'a pas aidé...
Mais malgré cela, on baigne dans une atmosphère très étrange, lorgnant vers l'onirique, le fantastique et l'horreur.
Ce qui semble être une constante chez Russell, que je ne connais donc que trop peu.
PS : Joshua Baskin tient à vous faire remarquer qu'il n'en a vu aucun...et qu'il s'en fout.
De plus, la VF pathétique (notamment pour Julian Sands qui, déjà, ne joue pas terrible ) n'a pas aidé...
Mais malgré cela, on baigne dans une atmosphère très étrange, lorgnant vers l'onirique, le fantastique et l'horreur.
Ce qui semble être une constante chez Russell, que je ne connais donc que trop peu.
PS : Joshua Baskin tient à vous faire remarquer qu'il n'en a vu aucun...et qu'il s'en fout.
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Mahler m'avait fait hurler de rire à certains moments. On naviguait clairement entre le sublime et le kitsch (non moins sublime). Il fallait oser faire un cross-over avec Mort à venise , oser filmer une séance sado-maso improbable...Ken Russell c'est ça, un type qui ose tout. Il ne réussit pas tout certes mais il a au moins le mérite d'aller au bout de ses idées.
C'est vraiment l'un des précuseurs du clip vidéo pour moi
C'est vraiment l'un des précuseurs du clip vidéo pour moi
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Outre Les diables et, malgré tout, son surchargé et délirant jusqu'à l'écoeurement Gothic, ce sont surtout ses deux biopics (dans le deuxième cas le terme est assurément inapproprié) de compositeurs qui m'ont durablement marqué. Son Mahler est une expérience d'exploration de la psyche et une relecture de la créativité qui m'ont totalement lessivé.
Plus (Trop?) sage Music Lovers, malgré ses fulgurances visuelles, me fait presque l'effet d'une pause académique dans sa filmo ... pour ce que j'en connais.
Plus (Trop?) sage Music Lovers, malgré ses fulgurances visuelles, me fait presque l'effet d'une pause académique dans sa filmo ... pour ce que j'en connais.
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Entièrement d'accord avec Vic. China Blue est une sorte de sommet dans une filmo qui élève la vulgarité au rang d'art ! Et puis Anthony Perkins est absolument fabuleux en curé !vic a écrit :Jadore China Blue, les Diables, et surtout Altered States !
Les Diables, autre grand moment, quand j'ai découvert ce film en séance de ciné-club, dans une copie toute pourrie. Un choc, on s'en prend vraiment plein la gueule, avec, comme toujours chez Russel, cette petite touche d'humour complètement absurde.
Altered States, un film fantastique à l'intrigue très originale. Le film est parfois bancal (il faut savoir que la production a été très cahotique), mais il en ressort un spectacle fascinant, dont les séquences d'hallucinations sont particulièrement impressionantes. Musique très réussie de John Corigliano.
J'aime bien aussi Women in Love et Mahler mais je trouve son Tommy complètement raté.
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Houlà, j'accoure !!
Bon pour faire rapide, Ken Russell est d'abord un excellent cinéaste pour la BBC où il signe les meilleures fictions de la chaîne (à ce jour) comme des bios de grands compositeurs tels le superbe "Elgar" ou "Delius" qui sont vraiment ses deux petits chefs d'oeuvre. Il parachève sa carrière TV avec le génial "Dante's inferno" (à mes yeux vraie matrice pour ses 4-5 films à venir) sur Dante Gabriel Rossetti, peintre préraphaélite et qui montre à l'écran Oliver Reed.(les deux premiers sont dispo en DVD, le dernier, le meilleur pas encore)
Il passe au long métrage avec une commande US sur Harry Palmer, qui est paraît-il assez jouissive, mais qui l'a blacklisté assez longtemps (Billion dollar brain).
Mais c'est juste après qu'il explose : "Love"(women in love), fantastique adaptation de "femmes amoureuses" de DH lawrence, qui donne l'un de ses plus beaux rôles à Alan Bates ainsi qu'à Glenda Jackson (oscar féminin en passant) mais surtout démontre le génie d'Oliver Reed. Chef d'oeuvre.
Il confirme avec "Music lovers", qui offre son plus beau rôle à Rochard Chamberlain dans le rôle de Tchaikovski. Ken Russell y allie sa passion de la biographie des grands compositeurs à un choix encore plus poussé de montrer l'inmontrable à l'image, la perversion, le désir, l'homosexualité, les déviances, etc. Passionnant, foisonnant et baroque à souhait.
Il récidive avec "Les diables" autre chef d'oeuvre parfait, où Reed trouve son plus beau rôle avec celui de "Love". Le film est baroque, iconoclaste, dépravé, graphique, stylisé (Derek Jarman y fait les décors, et c'est génial... Jarman aurait pu faire une carrière de décorateur légendaire, plus que comme cinéaste, je pense). Tous les curseurs sont en haut dans ce film sans demi-mesure largement tronçonné par les censeurs.
Da,s "The boyfriend" il s'essaie à la superproduction musicale, et lace Twiggy au cinéma dans un film où la surcharge visuelle des numéros vient damer le pion à la musique. Un hommage énorme à Busby Berkeley, un régal pour les yeux. La version connue du film est massacrée il manque près d'une demi-heure. Très étonnant film.
Il fait ensuite "savage messiah" sur le sculpteur Gaudier Brzeska, mort prématurément. Russell essaie autant qu'il peut d'être beaucoup plus sobre, et il réussit un film plus âpre encore, assez fascinant, mais qui ne recueille aucun succès.
Il reprend la biographie de compositeur avec "Mahler" et donne à Robert Powell le rôle de sa vie. Le film est un hommage permanent à "Mort à Venise", très réussi d'ailleurs sur ce plan. Le film entreprend une chose quasi-impossible : raconter de l'intérieur la psyché de Mahler, compositeur juif torturé car il doit renoncer à sa religion pour être reconnu. Le film est véritablement psychanalitique, et ne se refuse rien aucune limite dans cette exploration, et le baroque affiché frise parfois le ridicule en s'arrêtant à pieds joints sur la frontière. Le film reste fascinant et très poétique.
Puis c'est le plus bel opéra-rock jamais tourné (avec "Phantom of the paradise" je l'accorde, ils sont ex-aequo) : "Tommy" d'après les Who. Ken Russell se lâche entièrement, c'est monumental ! Un film d'une très grande profondeur que la plupart ne verront pas, et qui est très clarivoyant. Les scènes mythiques s'enchaînent dont celle avec Ann-Margret et les fayots : phénoménale ! Les fans des Who détestent ce film en général. Je n'aime pas spécialement les Who (homis ce film) et j'adore le film.
Puis c'est un peu la dégringolade : "Lisztomania" est un peu télécommandé par ses producteurs, on lui demande de réitérer "Tommy" sur Liszt, ce qu'il avait décidé de faire, mais on lui impose Roger Daltrey et c'est la cata ! Dans Tommy il est muet, ça passe, mais ici il parle... La musique est confiée à Rick Wakeman et c'est duraille aussi. Le film s'en sort tant bien que mal, de géniaux passages mais un résultat très indigeste au final. Ken Russell n'aime pas le film et se sent dépossédé.
Il a du mal à tourner Valentino, car il veut quelqu'un qui soit une star pour le rôle, il choisit Nureev, qui s'en sort plutôt pas mal, mais ne réussit pas totalement à être parfait. J'aime bien le film, mais je crois que Ken Russell aurait du choisir certains aspects de la vie de Valentino et en délaisser d'autres. C'est quand même un film d'une classe folle, et qui se densifie vers la fin. Mais le film est un four, et Ken Russell devient triquard.
On lui propose enfin de tourner directement aux States pour "Au delà du réel", et il signe un film excellent, truffé de visions surréalistes directement inspirées par Dali ou des trips hallucinatoires (les plus belles hallucinations du cinéma sont là, notamment au Mexique). La fin du film s'enlise un peu, mais c'est tout de même brillant et il offre son premier rôle au débutant William Hurt qui se surpasse. Malheureusement le film n'est pas un succès et Russell devient hyper-tricard aux USA.
Tout ce qu'il signe par la suite dans les années 80 est fait avec des budgets de série B ou Z, des bouts de ficelle, et parfois le résultat est intéressant, mais c'est souvent indigent. Russell perd la foi dans son art tant il doit se battre pour ses projets. On lui fait abandonner son "Dracula" qu'il avait fini d'écrire à cause de la sortie de celui avec Frank Langella (que tout le monde a oublié). Il adaptera Stoker avec "le rapire du ver blanc" et découvrira Hugh Grant ! Film grand guignolesque autoparodique, assez délirant. Puis un film entièrement tourné dans un théâtre sur scène (façon Vanya 42ème rue) : Salome's last dance.
Personne ne lui donne la chance de tourner de vrais films avec de vrais budgets. Et en plus il vieillit.
Il tourne de nouveau pour la TV, mais avec de plus petits budgets, et c'est moins bon. Il s'essouffle. Il fait des téléfilms US (un sur Uri Geller, paraît-il très mauvais, l'autre avec Dean Cain que j'ai vu et qui n'a presque aucun intérêt, mais se regarde, il faut savoir que c'est Russell qui filme, il l'a fait uniquement pour le cachet). Il doit manger alors il tourne ce qu'on lui demande.
En 2000 il découvre la DV et retrouve l'amour du cinéma et se remet à faire des courts et même un long dans son garage (Fall of the Louse of Usher). Il reprend goût au cinéma. Il planche sur plusieurs projets de longs, mais les américains ont perur de lui (il a la poisse niveau entrées) et il se fait vieux (73 ans).
Voilà !!
Bon pour faire rapide, Ken Russell est d'abord un excellent cinéaste pour la BBC où il signe les meilleures fictions de la chaîne (à ce jour) comme des bios de grands compositeurs tels le superbe "Elgar" ou "Delius" qui sont vraiment ses deux petits chefs d'oeuvre. Il parachève sa carrière TV avec le génial "Dante's inferno" (à mes yeux vraie matrice pour ses 4-5 films à venir) sur Dante Gabriel Rossetti, peintre préraphaélite et qui montre à l'écran Oliver Reed.(les deux premiers sont dispo en DVD, le dernier, le meilleur pas encore)
Il passe au long métrage avec une commande US sur Harry Palmer, qui est paraît-il assez jouissive, mais qui l'a blacklisté assez longtemps (Billion dollar brain).
Mais c'est juste après qu'il explose : "Love"(women in love), fantastique adaptation de "femmes amoureuses" de DH lawrence, qui donne l'un de ses plus beaux rôles à Alan Bates ainsi qu'à Glenda Jackson (oscar féminin en passant) mais surtout démontre le génie d'Oliver Reed. Chef d'oeuvre.
Il confirme avec "Music lovers", qui offre son plus beau rôle à Rochard Chamberlain dans le rôle de Tchaikovski. Ken Russell y allie sa passion de la biographie des grands compositeurs à un choix encore plus poussé de montrer l'inmontrable à l'image, la perversion, le désir, l'homosexualité, les déviances, etc. Passionnant, foisonnant et baroque à souhait.
Il récidive avec "Les diables" autre chef d'oeuvre parfait, où Reed trouve son plus beau rôle avec celui de "Love". Le film est baroque, iconoclaste, dépravé, graphique, stylisé (Derek Jarman y fait les décors, et c'est génial... Jarman aurait pu faire une carrière de décorateur légendaire, plus que comme cinéaste, je pense). Tous les curseurs sont en haut dans ce film sans demi-mesure largement tronçonné par les censeurs.
Da,s "The boyfriend" il s'essaie à la superproduction musicale, et lace Twiggy au cinéma dans un film où la surcharge visuelle des numéros vient damer le pion à la musique. Un hommage énorme à Busby Berkeley, un régal pour les yeux. La version connue du film est massacrée il manque près d'une demi-heure. Très étonnant film.
Il fait ensuite "savage messiah" sur le sculpteur Gaudier Brzeska, mort prématurément. Russell essaie autant qu'il peut d'être beaucoup plus sobre, et il réussit un film plus âpre encore, assez fascinant, mais qui ne recueille aucun succès.
Il reprend la biographie de compositeur avec "Mahler" et donne à Robert Powell le rôle de sa vie. Le film est un hommage permanent à "Mort à Venise", très réussi d'ailleurs sur ce plan. Le film entreprend une chose quasi-impossible : raconter de l'intérieur la psyché de Mahler, compositeur juif torturé car il doit renoncer à sa religion pour être reconnu. Le film est véritablement psychanalitique, et ne se refuse rien aucune limite dans cette exploration, et le baroque affiché frise parfois le ridicule en s'arrêtant à pieds joints sur la frontière. Le film reste fascinant et très poétique.
Puis c'est le plus bel opéra-rock jamais tourné (avec "Phantom of the paradise" je l'accorde, ils sont ex-aequo) : "Tommy" d'après les Who. Ken Russell se lâche entièrement, c'est monumental ! Un film d'une très grande profondeur que la plupart ne verront pas, et qui est très clarivoyant. Les scènes mythiques s'enchaînent dont celle avec Ann-Margret et les fayots : phénoménale ! Les fans des Who détestent ce film en général. Je n'aime pas spécialement les Who (homis ce film) et j'adore le film.
Puis c'est un peu la dégringolade : "Lisztomania" est un peu télécommandé par ses producteurs, on lui demande de réitérer "Tommy" sur Liszt, ce qu'il avait décidé de faire, mais on lui impose Roger Daltrey et c'est la cata ! Dans Tommy il est muet, ça passe, mais ici il parle... La musique est confiée à Rick Wakeman et c'est duraille aussi. Le film s'en sort tant bien que mal, de géniaux passages mais un résultat très indigeste au final. Ken Russell n'aime pas le film et se sent dépossédé.
Il a du mal à tourner Valentino, car il veut quelqu'un qui soit une star pour le rôle, il choisit Nureev, qui s'en sort plutôt pas mal, mais ne réussit pas totalement à être parfait. J'aime bien le film, mais je crois que Ken Russell aurait du choisir certains aspects de la vie de Valentino et en délaisser d'autres. C'est quand même un film d'une classe folle, et qui se densifie vers la fin. Mais le film est un four, et Ken Russell devient triquard.
On lui propose enfin de tourner directement aux States pour "Au delà du réel", et il signe un film excellent, truffé de visions surréalistes directement inspirées par Dali ou des trips hallucinatoires (les plus belles hallucinations du cinéma sont là, notamment au Mexique). La fin du film s'enlise un peu, mais c'est tout de même brillant et il offre son premier rôle au débutant William Hurt qui se surpasse. Malheureusement le film n'est pas un succès et Russell devient hyper-tricard aux USA.
Tout ce qu'il signe par la suite dans les années 80 est fait avec des budgets de série B ou Z, des bouts de ficelle, et parfois le résultat est intéressant, mais c'est souvent indigent. Russell perd la foi dans son art tant il doit se battre pour ses projets. On lui fait abandonner son "Dracula" qu'il avait fini d'écrire à cause de la sortie de celui avec Frank Langella (que tout le monde a oublié). Il adaptera Stoker avec "le rapire du ver blanc" et découvrira Hugh Grant ! Film grand guignolesque autoparodique, assez délirant. Puis un film entièrement tourné dans un théâtre sur scène (façon Vanya 42ème rue) : Salome's last dance.
Personne ne lui donne la chance de tourner de vrais films avec de vrais budgets. Et en plus il vieillit.
Il tourne de nouveau pour la TV, mais avec de plus petits budgets, et c'est moins bon. Il s'essouffle. Il fait des téléfilms US (un sur Uri Geller, paraît-il très mauvais, l'autre avec Dean Cain que j'ai vu et qui n'a presque aucun intérêt, mais se regarde, il faut savoir que c'est Russell qui filme, il l'a fait uniquement pour le cachet). Il doit manger alors il tourne ce qu'on lui demande.
En 2000 il découvre la DV et retrouve l'amour du cinéma et se remet à faire des courts et même un long dans son garage (Fall of the Louse of Usher). Il reprend goût au cinéma. Il planche sur plusieurs projets de longs, mais les américains ont perur de lui (il a la poisse niveau entrées) et il se fait vieux (73 ans).
Voilà !!
Comme je le disais, ça passe justement ce soir même sur le câble (CineCinema Frissons à 20.45). L'occasion pour toi de combler une lacune. Pour le reste, respect, quand tu parles de Russel tu ne fais pas les choses à moitiéSergius Karamzin a écrit :Il fait des téléfilms US (un sur Uri Geller, paraît-il très mauvais, l'autre avec Dean Cain que j'ai vu et qui n'a presque aucun intérêt, mais se regarde, il faut savoir que c'est Russell qui filme, il l'a fait uniquement pour le cachet). Il doit manger alors il tourne ce qu'on lui demande.
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