Lequel de Zu??? Le 2 m'a mis dans cet état alors que je trouve le 1 très bon.Ryo_Saeba a écrit :Je crois que tu n'es pas le seul dans ce cas lafatalitas a écrit : Zu est un des rares films qui m'ait foutu la migraine : trop d'effets speciaux, j'ai perdu le fil du film et à la fin, ait été obligé de prendre une aspirine (veridique )
Tsui Hark
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Je crois que tsui Hark n'est pas fait pour moi : Il était une fois en Chine m'a beaucoup ennuyé et je n'ai pas pu dépasser l'heure du film en 3 tentatives de time and tideSwan a écrit :Je suis d'accord, trois grands films qui montrent un peu toutes les facettes de son talent, tu verras donc si tu accroches ou pas. Je te recommande également Time and Tide, qui de plus représente un bon investissement : il faut bien trois visions avant de commencer à comprendre.Solal a écrit :Pour l'émotion qu'il dispense, Green Snake, monument de poésie et de sensualité, reste à mes yeux son chef d'oeuvre. Sinon The Blade est sans doute le plus abouti sur le plan formel. Un film quasi-abstrait et pourtant d'une violence sauvage, fait d'éléments bruts (boue, bois, métal...) jetés sur la toile : le système Tsui Hark poussé à son terme. Mais il y en a de nombreux autres, dont Il était une fois en Chine, à valoir largement le détour.
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le deluge d'effets speciaux m'a ennuyé, donc le film m'a saoulé et ce qui passait sur l'ecran ne m'interessait plusRyo_Saeba a écrit :Je retire ce que j'ai dis alors, si tu as perdu le fils tu n'es pas normalfatalitas a écrit :je parlais bien du premier
desolé si je suis la seule personne dans ce cas
tu n'es pas le seul puisque je l'ai revu une deuxiéme fois il y a une dizaine de jours,et je m'y suis encore fortement ennuyéfatalitas a écrit :le deluge d'effets speciaux m'a ennuyé, donc le film m'a saoulé et ce qui passait sur l'ecran ne m'interessait plusRyo_Saeba a écrit : Je retire ce que j'ai dis alors, si tu as perdu le fils tu n'es pas normal
desolé si je suis la seule personne dans ce cas
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c clair que ZU n'est pas son film le plus limpide il est meme passablement ennuyeux, mais il faut se rappeller le choc qu'il constituait en 1982, un ovni pur et simple pour l'époqueNUTELLA a écrit :tu n'es pas le seul puisque je l'ai revu une deuxiéme fois il y a une dizaine de jours,et je m'y suis encore fortement ennuyéfatalitas a écrit : le deluge d'effets speciaux m'a ennuyé, donc le film m'a saoulé et ce qui passait sur l'ecran ne m'interessait plus
desolé si je suis la seule personne dans ce cas
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Tsui Hark est a classer dans les réalisateurs génialement fou.
Il ose tout, ça passe ou sa casse.
The Blade est magnifique avec comme tout le monde le dit un combat final anthologique. Un truc de ouf à jamais gravé dans ma mémoire !!!
The lovers: à arracher des larmes à un crocodile. Un film magnifiquement beau et d'une très grande intensité émotionnelle donc mais pas seulement.
Les "il était ..." 1,2,4, de bien belles aventures.
Zu 1: un délire rafraichissant, totalement fou et drôle surtout.
Green Snake: envoutant.
Time and Tide: des inventions visuelles à chaques séquences voir pour certaines scènes à chaques plan. Un grosse claque qu'il faut mériter.
Zu 2: c'est beau mais un peu chiant et pas drôle. Dommage.
Les vandames ... vive le second degré.
J'ai vu la moitié de Piège à Hong Kong et la course en pousse pousse vaux vrament son pesant d'or ... enfin de cacahouettes.
Je n'ai pas vu ses premiers films mais Tsui Hark est pour moi un très grand cinéaste de part ses expérimentations visuelles notamment dans les scènes d'actions.
Il ose tout, ça passe ou sa casse.
The Blade est magnifique avec comme tout le monde le dit un combat final anthologique. Un truc de ouf à jamais gravé dans ma mémoire !!!
The lovers: à arracher des larmes à un crocodile. Un film magnifiquement beau et d'une très grande intensité émotionnelle donc mais pas seulement.
Les "il était ..." 1,2,4, de bien belles aventures.
Zu 1: un délire rafraichissant, totalement fou et drôle surtout.
Green Snake: envoutant.
Time and Tide: des inventions visuelles à chaques séquences voir pour certaines scènes à chaques plan. Un grosse claque qu'il faut mériter.
Zu 2: c'est beau mais un peu chiant et pas drôle. Dommage.
Les vandames ... vive le second degré.
J'ai vu la moitié de Piège à Hong Kong et la course en pousse pousse vaux vrament son pesant d'or ... enfin de cacahouettes.
Je n'ai pas vu ses premiers films mais Tsui Hark est pour moi un très grand cinéaste de part ses expérimentations visuelles notamment dans les scènes d'actions.
There is something very important that we need to do as soon as possible.
What's that?
Fuck !
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Et oui, Black Mask 2 débarque sur Nanar land:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... blackmask2
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... blackmask2
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quelque part, c'est allechantMac Lean a écrit :Et oui, Black Mask 2 débarque sur Nanar land:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... blackmask2
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La aussi review nanar de postscriptom : http://www.hkmania.com/dvd/blackmask2.htmlMac Lean a écrit :Et oui, Black Mask 2 débarque sur Nanar land:
http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... blackmask2
Enfin l’occasion de revoir BLACK MASK 2 avec un peu de recul dans une excellente copie DVD, sous-titrée français en prime… Donc un film de super-héros façon Hong-Kong, la ville où on n'aime pas vraiment les super-héros (en tout cas pas leur représentation à l'occidentale) comme en témoignent les échecs commerciaux de leurs timides tentatives dans le genre, de plus réalisé par le cinéaste qui adore les comics mais déteste les super-crétins en collants... Car pour Tsui Hark, faire un film de ce genre a autant de sens que de faire un film (ou deux) avec Van Damme : aucun. Mais une fois qu'on a signé le contrat il faut bien l'honorer, et donner aux gens de Columbia-Tristar ce qu'ils attendent, en apparence... Car on l'a appris récemment, le studio américain a certes finalement rendu le projet viable en investissant pas mal d’argent, mais en retour a essayé de contrôler Tsui, lui imposant ce qu'ils voulaient voir sur le film (et surtout ne pas y voir, certaines idées « risquées » leur donnant des sueurs froides...). Ce dernier leur a répondu "bien sûr, pas de problème…", puis est parti tranquillement tourner à Hong-Kong sa vision à lui du film, entièrement de nuit et dans son style habituel : le bordel le plus total !
Car comme nous le rappelle Michael Wong interrogé sur le tournage de PIEGE A HONG KONG, « Tsui Hark loves chaos ! ». En totale roue libre, toujours prêt à improviser pour mettre une idée de dernière minute à l'écran, se moquant évidemment comme d'une guigne d'un quelconque storyboard, sans compter le scénario réécrit au jour le jour (ou plutôt nuit après nuit…), Tsui nous gratifie donc de SA vision du film de super-héros : ceux qui ont vu SPIDERMAN se rappelleront sûrement de la scène sur le ring avec le catcheur, sans nul doute une des plus mauvaises du film, Raimi étant visiblement gêné aux entournures pour le filmer. Hé bien BLACK MASK 2 c'est exactement ça : pour Tsui le catcheur c'est le héros ! On peut trouver cela ridicule, surtout ici en Europe où ils sont considérés comme ringards (et truqueurs en plus), mais aux Etats-Unis ce sont des vedettes adulées... Et c'est bien Tsui qui porte la paternité de leur intrusion dans BM 2 : venant de les "découvrir" à la télé il a téléphoné aux deux scénaristes français pour leur dire de les inclure dans le script, arguant que ce sont eux les vrais supermen d'aujourd'hui, avec leurs vies inventées et mises en scènes pour les fans, leurs pseudos ridicules, l'opposition manichéenne bons / méchants, etc... et il n'a pas tout à fait tort le bougre, ça se tient comme raisonnement après tout... C’est évidemment très ironique de sa part et en dit long sur sa vision de l’Amérique, mais on comprend qu'il ait été tout content d'avoir enfin trouvé, au dernier moment comme d'habitude, le bon « angle » pour aborder son sujet, même complètement tordu…
Car évidemment un film mettant en scène de tels personnalités ne pouvait être que complètement autre... Très conscient de cet état de fait, Tsui Hark en rajoute des tonnes, entamant par exemple toute une entreprise de récupération d’autres corps américains méchamment déviants : Traci Lords bien sûr, ex-star du X utilisée ici judicieusement (voir ce plan hilarant où il passe à travers elle avec sa caméra, ça c'est de la métaphore, en plus complètement gratuite donc d’autant plus drôle…) ; un sosie de Van Damme ( !), contrefaçon grotesque de vedette déjà grotesque, qui apparaît au générique sous le nom de Rob Van Damme (probablement un souvenir ému du duo inoubliable de PIEGE A HONG KONG, son meilleur film américain, déjà bien barré...). Mais Tsui est aussi un cinéphile "classieux" et il nous sort un autre corps mythique du ciné US : King Kong bien sûr, ouvertement cité dans la première scène avec ce lézard qui grimpe le long d'une tour métallique (et en même temps hommage à Godzilla dont il a toujours voulu faire un remake, ainsi qu' à la RKO pour faire bonne mesure), et bien sûr le plus beau "freak" du cinéma de Hong-Kong (quand même), le héros qui ne pense qu'à massacrer tout le monde, dont l'esprit martial est omniprésent pendant la scène finale sous les piliers d’une arène qui rappelle fortement le Colisée de Rome (déjà réduit en miettes dans DOUBLE TEAM) : Bruce Lee bien sûr… Et ça continue de plus belle avec des allusions à l’art actuel le plus "primal" (les jeux vidéos bien sûr, dont les effets spéciaux du film s’inspirent largement, on dirait des démos façon console Playstation, surtout la 1 d’ailleurs, sur la 2 c’est mieux fait ha, ha…), associées à une « déclaration d’intention » pour le moins incroyable (la réplique du savant au début du film : "je n'aime pas les gens qui portent des masques"), rehaussé, si l’on peut dire, des procédés filmiques les plus subtils : grand-angle, raccord sauvages, couleurs expressionnistes hideuses, acteurs qui n'ont rien à jouer et n'essayent même pas (à part Traci qui est excellente), idées « énormes » (l'héroïne sexuellement frustrée et (f)rigide qui voit des symboles phalliques et des Black Mask partout, mort de rire...), j’en passe et des meilleures que je vous laisse découvrir, ça n’arrête pas…
Bref, on comprend mieux la polémique autour de BLACK MASK 2 au moment de sa sortie, certains ne supportant pas cette bisserie complètement assumée (voire même pensent que Tsui ne l’aurait pas fait exprès !?!…), un grand cinéaste comme lui ne pouvant décemment pas se moquer de ses films (et de ses fans) en foutant tout en l’air avec un tel entrain… Et pourquoi pas ? Quand il veut il peut, les effets spéciaux de LEGEND OF ZU sont en effet superbes dans leur style « ligne claire » (pour reprendre un terme BD) très lisses et propres, mais là il parlait des vrais héros pour lui, ceux des contes et légendes chinois, qui l’inspirent autrement plus que les yankees…
Donc on en revient au point de départ, fallait-il ou non accepter de faire le film dans ces conditions, peut-être pas, mais une fois le contrat signé impossible de revenir en arrière ou de faire dans la demi-mesure… BLACK MASK 2 retrouve donc naturellement l'esprit du cinéma HK des années 80 et 90, celui d’avant sa récupération par les Américains justement, et tant mieux finalement car le côté too much du film colle tout à fait bien à cet univers, on parle de types avec des super-pouvoirs quand même, c'est pas du Bergman... En prime on évite les messages très "space" des dernières oeuvres de Tsui qui faisaient vraiment déplacées dans des films 100 % action ("Dieu a créé la terre en sept jours... Il nous reste l'espoir..." dans TIME AND TIDE, n'importe quoi...). Là au moins ça frappe sans arrière-pensée auteurisante à la noix, et c'est d'autant plus drôle et jouissif que c'est un des plus grands cinéastes du monde qui réalise, et on retrouve avec plaisir sa mise en scène inimitable (car elle bien là !), faite d’ellipses, de rimes visuelles, de plans complètement loufoques qui s’enchaînent toujours aussi bien et portés par un montage incroyable, bref tout ce que les Américains ont essayé de faire avec les cinéastes asiats qu’ils ont engagé depuis quelques années, en vain (de là à penser que BM2 est une petite leçon de grammaire du cinéma que Tsui leur donne, il n’y a qu’un pas)…
Donc pour ceux qui veulent des films plus classiques ont l’embarras du choix actuellement avec les adaptations style « US comics » sur nos écrans, et pour un vrai bon film au premier degré de Tsui Hark ce sera peut-être pour la prochaine fois, mais si en attendant on a droit à BLACK MASK 2 moi je dis tant mieux, des « navets » comme ça on veux bien en voir tous les jours, et je vous prends le pari qu’avec un peu de temps beaucoup réaliseront que Tsui Hark a réalisé un des plus beaux films de super-héros jamais conçu, complètement barge et trivial, celui là-même que personne ne pourra jamais faire aux Etats-Unis..