bon, tu m'ignores totalement. je ne sais pas pourquoi. mais mais tant que tu sortiras des énormités come celle-ci, je ne pourrai pas t'ignorer moi.Geoffrey Firmin a écrit :Cette approche Léonienne est évidemment tres italienne et donc tres machiste, les personnages féminins sont tres rares et quand il y en a, ceux sont en général des putes (Claudia Cardinal) ou des moins que rien tout juste bonnes à etre battues ,violées, sodomisées(Tuesday Weld, Elizabeth Mac Govern).Ce cinéma est certe tres divertissant, mais il est aussi psyquanalitiquement passionnant .
Déja, je ne sais pas si beaucoup de personnes regardent des westerns pour faire de la psychanalyse. si c'est ton cas, je te conseille plutôt de lire des livres.
ensuite, dire que les personnages féminins chez Leone sont sous-estimées, je ne suis pas d'accord, étant donné que Jill McBain est peut-être le plus beau personnage féminin de l'histoire du western
je ne comprends pas.
Ce n'est pas une "simple pute".
C'est la matrice de l'Amérique.
C'est un personnage complexe, ambivalent. A l'origine, c'est une fille de joie qui ni réellement bonne ni mauvaise. Elle a épousé McBain principalement pour son argent et sa situation mais ça n'en fait pas une salope. mais au contact de la "vraie vie sauvage de l'Ouest", convaincue par Cheyenne que sa place est ici, elle va se charger de réaliser le rêve de son ancien mari.
c'est pas une psychologie assez complexe ça ?
les donzelles qui ne servent que de faire-valoir aux héros, c'est mieux ?
bien sûr, Jill McBain est aussi un personnage très mythlogique, symbolique. c'est peut-être pour ça que tu trouves qu'il n'y a pas de psychologie. peut-être.
mais en tout cas, il est bien plus complexe qu'il n'y parait.
je ne parlerai pas de Deborah ici, c'est encore autre chose...
et tous les Italiens ne sont pas des machos.