Recensons les références cinéma dans Kill Bill...
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Recensons les références cinéma dans Kill Bill...
On l'a vu Kill Bill fonctionne comme un énorme patchwork post-moderniste...
Certains ont trouvé cela jouissif, d'autres - comme moi - glacé comme une oeuvre d'Art contemporaine...
Bref, peu importe, je propose ici de recenser les mutiples références (volontaires ou involontaires) auxquelles le film renvoit.
Je suis sur qu'avec un peu de bonnes volontés on pourra atteindre les 100...
J'ouvre le bal en me concentrant sur la scène du viol avorté d'Uma... Trois références me viennent à l'esprit :
- La lèvre du violeur arrachée par Uma = la lèvre du maton arrachée par Lecter dans "Le Silence des Agneaux"
- La tête de l'infirmier dans la porte = la scène de la portière dans "Raging Bull"
- Les clefs du véhicule qu'Uma vole à un agresseur sexuel = la même dynamique dramaturgique dans "Pulp Fiction" lorsque Bruce Willis vole les clefs de moto de Z le pervers...
Et de 3 !
A vous...
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Bref, peu importe, je propose ici de recenser les mutiples références (volontaires ou involontaires) auxquelles le film renvoit.
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- La lèvre du violeur arrachée par Uma = la lèvre du maton arrachée par Lecter dans "Le Silence des Agneaux"
- La tête de l'infirmier dans la porte = la scène de la portière dans "Raging Bull"
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- rocher ton corps
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Re: Recensons les références cinéma dans Kill Bill...
Dans cette même scène Tarantino s'autocite (presque) car les lunettes sont les mêmes que celles de Clarence dans True Romance...Simone Choule a écrit :On l'a vu Kill Bill fonctionne comme un énorme patchwork post-moderniste...
Certains ont trouvé cela jouissif, d'autres - comme moi - glacé comme une oeuvre d'Art contemporaine...
Bref, peu importe, je propose ici de recenser les mutiples références (volontaires ou involontaires) auxquelles le film renvoit.
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- Un Justicier dans la Cuisine
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la scène où Uma contemple les sabres de Hanzo est une relecture plus contemplative, mais aussi vue avec les yeux d'un gosse dans une confiserie, de celle dans Pulp Fiction où Willis doit choisir entre divers instruments avant d'aller s'occuper des agresseurs de Marcellus.
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1- Quand la fille de la première nana arrive, les deux cachent leurs armes et l'explication est "c'est une vieille amie" : chez la petite amie aveugle dans "The Killer" de J.Woo
2- La scène où O-ren Ishii sanctionne à table un membre du clan : Al capone à coups de batte de base-ball dans "les incorruptibles" de De Palma
Je pense à peu près la même chose du film que Choule (vade retro, comment est-ce possible ?). Il n'empêche que c'est bien fichu.
La seule chose qui m'étonne, c'est qu'on dit que Tarantino est empreint de cinéma bis, que son film resuce plein d'autres. Alors pourquoi tous ces films ne sont pas considérés comme des chefs d'oeuvre, mais Kill Bill oui. Ne peut-on pas dire que Kill Bill est un film Bis cher pour les USA ?
2- La scène où O-ren Ishii sanctionne à table un membre du clan : Al capone à coups de batte de base-ball dans "les incorruptibles" de De Palma
Je pense à peu près la même chose du film que Choule (vade retro, comment est-ce possible ?). Il n'empêche que c'est bien fichu.
La seule chose qui m'étonne, c'est qu'on dit que Tarantino est empreint de cinéma bis, que son film resuce plein d'autres. Alors pourquoi tous ces films ne sont pas considérés comme des chefs d'oeuvre, mais Kill Bill oui. Ne peut-on pas dire que Kill Bill est un film Bis cher pour les USA ?
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Hé ouais, je vous ai bien eu en citant J.Woo (je savais que tu bondirais)... En fait c'est mon cinéaste préféré, je vous berne depuis des lutres avec Tarko, Dreyer et Von Stroheim... des jenfoutre !
Mon truc en plumes c'est John Woo, les colombes et les gunfights chrorégraphiés sur fond de chant karaoké...
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- antépiphoromaniaque
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Le génie de Tarantino a toujours été de piocher dans les "mauvais" films (voir Jackie Brown) pour les ressortir de manière grandiose.Sergius Karamzin a écrit : La seule chose qui m'étonne, c'est qu'on dit que Tarantino est empreint de cinéma bis, que son film resuce plein d'autres. Alors pourquoi tous ces films ne sont pas considérés comme des chefs d'oeuvre, mais Kill Bill oui. Ne peut-on pas dire que Kill Bill est un film Bis cher pour les USA ?
Le gros problème avec Kill Bill (c'est mon avis), c'est que ça ne l'est pas forcément (grandiose...).
Lorsque John Constantine compare le choix du sabre entre la scène tirée de Pulp et celle de Kill Bill...
Et bien, autant je trouve la première extraordinairement amenée, juste et drôle autant celle de Kill Bill me paraît lourde et peu inspirée.
Mais ce n'est pas le lieu pour débattre.
Pardon.
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Que tu sois détracteur ou non, tu ne peux pas nier que Kill Bill est un film entièrement basé sur d'autres films... TOUT, absolument tout, y est artificiel !Martin Quatermass a écrit :Penses-tu vraiment que les détracteurs du film n'en ont pas ?Simone Choule a écrit :
Qui t'a dit qu'il y en avait un ?
Je ne pense pas me tromper en disant que ce film se prête plus au jeu des références qu'un autre.
Tarantino est le premier à le faire...
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Simone, tu me choules!Simone Choule a écrit : Lorsque John Constantine compare le choix du sabre entre la scène tirée de Pulp et celle de Kill Bill...
Et bien, autant je trouve la première extraordinairement amenée, juste et drôle autant celle de Kill Bill me paraît lourde et peu inspirée.
j'ai la grosse faiblesse de penser que cette scène résume l'entreprise du film: dans le regard ébahi d'Uma (face à des sabres!, c'est le regard de QT, qui continue de mater ses films Z/asiates/bis/tierce avec des yeux de gamin, et qui s'est servi de ces bouts d'images comme un gosse pioche dans des Haribos pour faire son film.
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L'objet de ce topic est clairement de tenter de réduire la portée du film en faisant passer Tarantino pour un repompeur de première sans talent.Simone Choule a écrit :Que tu sois détracteur ou non, tu ne peux pas nier que Kill Bill est un film entièrement basé sur d'autres films... TOUT, absolument tout, y est artificiel !Martin Quatermass a écrit :
Penses-tu vraiment que les détracteurs du film n'en ont pas ?
Je ne pense pas me tromper en disant que ce film se prête plus au jeu des références qu'un autre.
Tarantino est le premier à le faire...
J'ai adoré Kill Bill, références ou non.
Continuez sans moi.
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J'attends plus de Tarantino que des métaphores "Haribos".John Constantine a écrit :Simone, tu me choules!Simone Choule a écrit : Lorsque John Constantine compare le choix du sabre entre la scène tirée de Pulp et celle de Kill Bill...
Et bien, autant je trouve la première extraordinairement amenée, juste et drôle autant celle de Kill Bill me paraît lourde et peu inspirée.
j'ai la grosse faiblesse de penser que cette scène résume l'entreprise du film: dans le regard ébahi d'Uma (face à des sabres!, c'est le regard de QT, qui continue de mater ses films Z/asiates/bis/tierce avec des yeux de gamin, et qui s'est servi de ces bouts d'images comme un gosse pioche dans des Haribos pour faire son film.
Point.
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