Ratatouille a écrit :Comme promis à Roy : j'ai donc revu hier soir Close Encounters of the Third Kind. Et c'est pas mal comme film, en fait.
PS : non mais sérieux, ce film est un chef-d'oeuvre absolu. Le mot "merveilleux" a été inventé spécialement pour lui, je pense.
Je l'ai aussi revu cette semaine et, au risque de faire grincer certaines dents ici, même si le film est éminemment respectable, visuellement spectaculaire et superbement réalisé, je trouve toujours toute la fin assez mièvre avec presque une demie-heure de dialogue musical lénifiant (ou "merveilleux" suivant dans quel camp on se trouve) avec de gentils aliens. Bof, bof. Et ça me gêne toujours que Spielberg prenne ouvertement fait et cause pour le personnage de Richard Dreyfuss car ouvert au merveilleux en opposition à sa famille terriblement ancrée dans sa triste réalité quotidienne. Voir la scène assez énervante où Dreyfuss fait rentrer divers objets par la fenêtre de sa maison dans le but de construire le "monticule" de ses rêves: on est sensé prendre fait et cause pour ce comportement totalement irrationnel et infantile (voir digne de la psychiatrie). Il a fallu longtemps à Spielberg pour se débarrasser (et pas totalement d'ailleurs) de cet angélisme encombrant.
Je sens que ce post va faire jaser...
AtCloseRange a écrit :Je sens que ce post va faire jaser...
Pas du tout, parce que tu fais erreur. Spielberg dissocie le destin de Neary et l'aventure des spectateurs conviés à l'événement comme les scientifiques. Dans le premier cas, il est conscient de présenter un personnage obsessionnel qui ne se sent plus à sa place dans ce monde, un personnage qui est le relais/reflet du cinéaste à travers sa façon de construire son propre univers. Le message délivré aux spectateurs n'est pas exactement celui qui ressort de l'attitude de Neary qui franchit une frontière sans retour. Spielberg ne prend pas fait et cause pour Neary, il y a un dialogue constant entre les deux. Quand Neary quitte notre monde, Spielberg se sépare d'une part de lui-même ; ce qui apparaît aussi comme un spectacle merveilleux, une catharsis, est aussi l'abandon d'une illusion qui doit rester un rêve constructif plutôt qu'un frein à l'émancipation. Cette dichotomie est singulière, inédite et passionnante. On est invité à une quête de transcendance, et comme pour toute mythologie, le messie de cette quête vit un parcours isolé et différent des fidèles qui apprendront de son parcours.
Quant à la mièvrerie, que dire ? Il y aura toujours de gens pour avoir cette lecture simpliste, c'est dommage.
Assurément un trés grand film et une chose extraordinaire , un film de SF bouleversant . Peu d'histoires de la sorte ont suscité chez le spectateur des réactions paradoxales : étonnement et émotion.
Les nombreux thèmes abordés dans ce film en font une oeuvre unique dans son genre
rosebud a écrit :Assurément un trés grand film et une chose extraordinaire , un film de SF bouleversant . Peu d'histoires de la sorte ont suscité chez le spectateur des réactions paradoxales : étonnement et émotion.
Les nombreux thèmes abordés dans ce film en font une oeuvre unique dans son genre
D'un je suis d'accord avec toi et de deux j'adore ton pseudo !
rosebud a écrit :Assurément un trés grand film et une chose extraordinaire , un film de SF bouleversant . Peu d'histoires de la sorte ont suscité chez le spectateur des réactions paradoxales : étonnement et émotion.
Les nombreux thèmes abordés dans ce film en font une oeuvre unique dans son genre
Et alors je ne sais pas si je suis normal (j'ai l'impression de tendre un sacré bâton, là...), mais à chaque fois que je revois ce film, et que je constate la fluidité de la narration et la maestria de la mise en scène...cette histoire me paraît limite réaliste !
Peut-être (sans doute) mon côté encore un peu "naïf" qui fait ça, mais j'ai à chaque fois envie d'y croire. Quel beau film...et quelle zizique de Williams !
rosebud a écrit :Assurément un trés grand film et une chose extraordinaire , un film de SF bouleversant . Peu d'histoires de la sorte ont suscité chez le spectateur des réactions paradoxales : étonnement et émotion.
Les nombreux thèmes abordés dans ce film en font une oeuvre unique dans son genre
Et alors je ne sais pas si je suis normal (j'ai l'impression de tendre un sacré bâton, là...), mais à chaque fois que je revois ce film, et que je constate la fluidité de la narration et la maestria de la mise en scène...cette histoire me paraît limite réaliste !
Peut-être (sans doute) mon côté encore un peu "naïf" qui fait ça, mais j'ai à chaque fois envie d'y croire. Quel beau film...et quelle zizique de Williams !
C'est, pour moi, un des plus grands films de SF de tous les temps !
rosebud a écrit :Assurément un trés grand film et une chose extraordinaire , un film de SF bouleversant . Peu d'histoires de la sorte ont suscité chez le spectateur des réactions paradoxales : étonnement et émotion.
Les nombreux thèmes abordés dans ce film en font une oeuvre unique dans son genre
Et alors je ne sais pas si je suis normal (j'ai l'impression de tendre un sacré bâton, là...), mais à chaque fois que je revois ce film, et que je constate la fluidité de la narration et la maestria de la mise en scène...cette histoire me paraît limite réaliste !
Peut-être (sans doute) mon côté encore un peu "naïf" qui fait ça, mais j'ai à chaque fois envie d'y croire. Quel beau film...et quelle zizique de Williams
Je pense qu'il faut visionner une SF avec les yeux écarquillés d'un enfant mais aussi avec un sens critique aigu surtout pour "Rencontres...".
Spielberg étant aux manettes , le héros passe de l'innocence adulte à l'innocence enfantine,alors pourquoi n'aurions nous pas un brin de naïveté en espérant ce côté plausible?
Mais encore une fois , une oeuvre admirable avec tout de même une caution de taille : Truffaut