Loup Solitaire a écrit : ↑13 avr. 21, 19:13
Un de mes réalisateurs préférés :
1- Le Grand Sommeil
2- Rio Bravo
3- Seuls les anges ont des ailes
Ces trois là à peu près sur un pied d'égalité : trois chefs d'oeuvre, chacun dans leur genre
4- La Rivière Rouge
5- La Dame du Vendredi
6- L'Impossible M. Bébé
7- Scarface
Presque aussi bien que les trois premiers. La fin de la rivière rouge ne m'avait pas plu à la première vision, davantage à la dernière. La dame du vendredi est un petit bijou de screwball comedy, tout comme l'impossible M. bébé (mais je préfère la dynamique entre les deux acteurs principaux dans le premier cité) et Scarface un modèle de film criminel (même s'il doit énormément au Underworld de Sternberg qui fut une vraie découverte)
8- Le Port de l'Angoisse
9- La Captive aux yeux clairs
10- Allez coucher ailleurs
Bons, mais vus il y a longtemps, à revoir
Pas mal : The Thing (je préfère la version de Carpenter), Road to glory
Pas de souvenirs marquants, ou pas vus en entier : La Terre des Pharaons, El Dorado, Rio Lobo, Air Force
Moyens : Sergeant York, Monkey Business, Tiger Shark
Raté : les Hommes préfèrent les blondes
Pas vus les autres
Pas d'amour pour Hatari ??
Je l'adore, un des rares films que je regarde avec un gros sourire de début à la fin.
Par contre, je m'endors à chaque fois que je regarde Big Sleep.. j'ai retenté plusieurs fois.. Pas de bol, le film ne marche pas sur moi. (Pourtant j'adore le Faucon Maltais de Huston qui me passsione de bout de bout, pour parler d'un autre Bogard )
Loneliness has followed me my whole life. Everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There's no escape. I'm God's lonely man.
A mon sens , seule l'absence d'Hatari! pourrait choquer.
Les trois premiers donnent une idée de la perfection chez Hawks. Ils sont très justes. J'ai revu Le Grand Sommeil et c'est vraiment génial (ce côté pastiche avant l'ère des pastiches , par moment, on dirait un Coen ou un Soderbergh!).
Dernière modification par Alexandre Angel le 14 avr. 21, 14:55, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Effectivement, je n'ai pas vu ses trois films du début des années 60. Il faut dire que je ne suis pas très amateur du sujet de Red Line, et je confesse une certaine allergie à Rock Hudson.
Je commence déjà par mettre Hatari dans mon panier pour une prochaine commande. Je reviendrai dire ce que j'en ai pensé.
J'ai revu le grand sommeil il y a quelques jours, je l'adore toujours autant, avec tous les sous entendus dans les dialogues, formidables. Ou même dans les situations d'ailleurs : mais que fait donc Marlowe dans la
librairie fermée, seul pendant plusieurs heures avec la jolie libraire jouée par Dorthy Malone ?
J'adore le faucon maltais également, mais je préfère le grand sommeil, l'alchimie Bogart/Bacall étant bien supérieure à Bogart/Astor.
Je n'ai vu aucun de ses film muets (un morceau de Fazil peut être, j'ai un doute) et peu de ses premiers parlants.
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson « Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
"Le Grand Sommeil" est l'indiscutable N°1 pour moi. Parce que entre autres
Alexandre Angel a écrit : ↑13 avr. 21, 19:51(ce côté pastiche avant l'air des pastiches , par moment, on dirait un Coen ou un Soderbergh!).
(et au rayon des instants légers, le canular téléphonique me fait toujours penser à JY Lafesse, j'y peux rien)
Même les aspects incompréhensibles de l'intrigue participent au plaisir, au lieu de nous faire décrocher. Film miraculeux.
Pour compléter le podium, je mettrai par principe "Les Hommes Préfèrent Les Blondes" (pour moi le meilleur rôle de Marilyn avec Les Désaxés) et probablement "Rio Bravo".
Toujours aussi frustrant de ne pas pouvoir bénéficier de Monkey Business ou Bringing Up Baby en HD.
D'ailleurs, je viens de réaliser la giga faute d'orthographe que j'ai faite et que je corrige immédiatement.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Bringing up baby en HD, j'aimerai vraiment pouvoir le revoir dans une belle version restaurée. Ainsi peut être que the Big Sky, qui m'avait paru un peu languissant (mais vu en VF et dans une copie moyenne).
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson « Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
Si je ne m'abuse, il n'y a pas une restauration en cours pour The Big Sky justement ?
Sinon, permettez moi de tempérer la réception du Grand sommeil en ces lieux. Un film très statique et encore plus tortueux que l'excellent roman dont il est tiré, sans qu'on comprenne grand chose. Effectivement, s'il y avait une quelconque intention parodique de la part de Hawks, ça pourrait se comprendre, mais je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit en ce sens.
Par ailleurs, le film est très sage dans son contenu, et il aurait fallu qu'il soit tourné sous des conditions dignes du pré-Code pour montrer vraiment ce qu'il avait dans le ventre.
Malgré tout le glamour que le film m'inspire, comptez moi au rang des déçus.
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson « Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
El Dadal a écrit : ↑14 avr. 21, 17:10
Effectivement, s'il y avait une quelconque intention parodique de la part de Hawks, ça pourrait se comprendre, mais je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit en ce sens.
Pas parodique. Avec la parodie, on est dans la caricature.
On serait plutôt du côté du pastiche qui imite, restitue, avec une ironie sous-jacente.
Je ne dis pas que c'était volontaire, ou volontariste, mais que le style du film, et des auteurs, est tellement affuté et disons-le, intelligent, que l'impression produite est une espèce de distance qui n'existe pas dans les autres films noirs de l'époque.
En fait, je trouve le film ultra-moderne.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit : ↑14 avr. 21, 17:21
Pas parodique. Avec la parodie, on est dans la caricature.
On serait plutôt du côté du pastiche qui imite, restitue, avec une ironie sous-jacente.
Je ne dis pas que c'était volontaire, ou volontariste, mais que le style du film, et des auteurs, est tellement affuté et disons-le, intelligent, que l'impression produite est une espèce de distance qui n'existe pas dans les autres films noirs de l'époque.
En fait, je trouve le film ultra-moderne.
Je ressens beaucoup plus et l'ironie et la modernité (surtout dans la mise en scène) dans La griffe du passé, par exemple.