Jeremy Fox a écrit :On ACHEVE bien les chevauxDave Garver a écrit :Comme on parle de dépression économique, quelqu'un sait-il si une édition correcte de on abat bien les chevaux est prévue ???
Les raisins de la colère va sortir dans les Fox classics
Les Raisins de la colère (John Ford - 1940)
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Je déplore avoir oublié l'impact esthétique de ce Ford qui m'avait surtout marqué par la force peu commune de son message. Je ne pense pourtant pas pouvoir apprécier un film dont le propos ne serait pas soutenu par la forme.
J'ai donc hate de le revoir en dvd et en version originale, ayant le vague souvenir d'une diffusion en deuxième partie de soirée avec un doubalge effectuée par des français du terroir. Impossible de dépasser cinq minutes dans de telles conditions...
J'ai donc hate de le revoir en dvd et en version originale, ayant le vague souvenir d'une diffusion en deuxième partie de soirée avec un doubalge effectuée par des français du terroir. Impossible de dépasser cinq minutes dans de telles conditions...
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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Un avis qui fasse plus d'une ligne avec des arguments dedans, tout à fait. Là aussi, t'es hors concours.GRISHAM a écrit :On a le droit de donner son avis.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Les Raisins de la Colère
Je n'ai pas trouvé de topic consacré à ce Ford. S'il y en a déjà un, désolé.
J'ai donc découvert Les Raisins de la colère et j'admets que c'est une claque! Je crois que j'ai rarement vu des cadrages aussi parfaits(qui plus est sans overscan, merci la VHS ). Rien que par ses cadrages, le film m'a captivé dès les 1eres minutes. Ce talent est particulièrement frappant pour les paysages, où là on atteint la perfection. Je me demande d'ailleurs si un cinéaste a déjà réussi à filmer aussi bien que Ford les paysages des Etats Unis.
La perfection de la forme permet de faire passer toute la force du propos. On croirait presque une photographie des Etats Unis post-Octobre 1929, avec des figurants un peu mieux nourris, et l'on ressent pleinement le drame de ces paysans expropriés. Mais au-delà du plaidoyer social, Ford raconte avec finesse l'histoire d'une famille qui explose, et celle d'un homme condamné à l'exclusion, qui prend une dimension mythique avec le monologue d'Henry Fonda(toujours grandiose)son dernier plan, et aussi la simplicité biblique avec laquelle Ford la raconte(mais il se peut que cet aspect soit déjà dans le roman de Steinbeck, car si je n'ai pas lu celui-ci j'ai eu cette impression en en lisant d'autres).
Le film se conclut toutefois sur une note d'optimisme.
Si seulement je l'avais découvert sur grand écran...
Je me demande s'il va pas détroner My Darling Clementine dans mon top Ford. Mais peu importe, Les Raisins de la colère est un pur Chef-d'oeuvre qui frole la perfection.
Philip content
J'ai donc découvert Les Raisins de la colère et j'admets que c'est une claque! Je crois que j'ai rarement vu des cadrages aussi parfaits(qui plus est sans overscan, merci la VHS ). Rien que par ses cadrages, le film m'a captivé dès les 1eres minutes. Ce talent est particulièrement frappant pour les paysages, où là on atteint la perfection. Je me demande d'ailleurs si un cinéaste a déjà réussi à filmer aussi bien que Ford les paysages des Etats Unis.
La perfection de la forme permet de faire passer toute la force du propos. On croirait presque une photographie des Etats Unis post-Octobre 1929, avec des figurants un peu mieux nourris, et l'on ressent pleinement le drame de ces paysans expropriés. Mais au-delà du plaidoyer social, Ford raconte avec finesse l'histoire d'une famille qui explose, et celle d'un homme condamné à l'exclusion, qui prend une dimension mythique avec le monologue d'Henry Fonda(toujours grandiose)son dernier plan, et aussi la simplicité biblique avec laquelle Ford la raconte(mais il se peut que cet aspect soit déjà dans le roman de Steinbeck, car si je n'ai pas lu celui-ci j'ai eu cette impression en en lisant d'autres).
Le film se conclut toutefois sur une note d'optimisme.
Si seulement je l'avais découvert sur grand écran...
Je me demande s'il va pas détroner My Darling Clementine dans mon top Ford. Mais peu importe, Les Raisins de la colère est un pur Chef-d'oeuvre qui frole la perfection.
Philip content