Ce sont ça les éléments perturbateurs du récit ? Suffisamment pour créer une tension narrative ?tenia a écrit : ↑17 févr. 24, 10:42
Alors que c'est pile poil ce qui permet la routine du quotidien pour eux, puis y amener 2 éléments perturbateurs permettant de voir comment ils s'en accomodent (ou non) :
- l'aller-retour de la mère d'Hedwig- l'évolution de la carrière de Rudolf, de la réunion sur le crématorium à sa séparation d'Hedwig puis son retour puis enfin, donc, via "l'épilogue".
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Je reste définitivement sur la touche devant cette frilosité, et à aucun moment je suis simplement happé par la froideur descriptive et cumulative de la famille de Höss, contrecarré par 5 sons qui fonctionnent par effet de surprise 20 mn, puis en redondance sans dynamique au delà. Je ne ressens pas de tension par la simple présentation objectivée de cette famille. Je connais le sujet, il n'y a aucune dissonance par rapport à l'exotisme d'un sujet (entre autres) que j'ai étudié / étudie / travaille professionnellement. J'attends en revanche autre chose du cinéma pour me proposer une expérience artistique autre que didactiquement descriptive de l'effroi de la mort totalitariste.
Ai-je écrit cela (guillements) ? Je considère que toute cette séquence est d'une maladresse terrible, car c'est l'angle moral-isant qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Le rapport à l'air et la contamination (je l'ai entendu de la bouche de quelqu'un) est étonnant mais pas moins agréable que ce qui est présentée au dessus. Dans tous les cas, je la préfère encore à l'analyse de l'auto-questionnement moral raté de Höss (sic).Il me semble qu'à aucun moment c'est le sujet du film, ni son propos, ni même un sujet vaguement touché du doigt, et je ne vois pas trop comment on peut partir de ce qui relève d'une scène assez instinctivement à évaluer sous l'angle psy pour en arriver à "c'est nul car en fait ça aurait du parler pollution de l'air".