O.J. Simpson : Made in America (Ezra Edelman - 2016)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Joshua Baskin
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O.J. Simpson : Made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Joshua Baskin »

O.J. Simpson : Made in America (Ezra Edelman - 2016)

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Ceux qui connaissent l'œuvre risquent de demander pourquoi ce documentaire est dans classiques d'aujourd'hui et pas dans séries TV. Plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, le documentaire a reçu l'oscar du meilleur documentaire en 2017, qu'il a été diffusé au cinéma aux Etats-Unis malgré sa durée pharaonique (7h45 !) et parce que j'avais envie de lui donner la visibilité qu'il mérite.
Tout le monde connait O.J. Simpson, via son procès ultra médiatisé dans les années 90, via ses apparitions ciné notamment dans les Y a t-il un flic ou dans Capricorn One, tout le monde sait qu'il a été joueur de football professionnel et qu'il est accusé d'avoir tué sa femme. Jusque là pas de surprises. Mais le génie du film, et de sa lente construction est qu'il raconte en parallèle le rêve américain de ce jeune noir issu des quartiers pauvres qui va rencontrer un succès phénoménal de par son talent, son physique et sa sympathie jusqu'à atteindre les sommets, et la condition des noirs américains après la deuxième guerre mondiale, les espoirs avec Martin Luther King, la contestation avec les Black Panthers, les violences policières et judiciaires, jusqu'à atteindre là aussi un sommet avec l'affaire Rodney King en 1992.
L'histoire personnelle et la grande histoire vont se télescoper en 1994-95 durant le meurtre puis le procès de l'ex-femme d'O.J. Simpson, où comment un fait divers va trouver des échos dans toute la société américaine et va une fois de plus en révéler ses failles profondes.

Durant ces presque 8 heures, mes sentiments se sont entremêlés un nombre incroyable de fois, pris de sympathie pour le personnage puis ne voyant plus qu'un monstre, ensuite un pauvre type qui tente de relever la face. Même chose pour les peuples noirs et blancs qui se font face. On se demande pourquoi le jury (majoritairement noir) l'a acquitté, puis sans approuver puisque le fond de l'affaire a été oublié, on arrive à "entendre" son acquittement qui est un symbole pour le peuple noir américain. On voit ensuite les blancs dépités et on les comprend, mais cette détestation du personnage dure et on comprend que derrière O.J. Simpson il y a aussi des tristes relents de racisme contre les noirs.

Le film montre une société américaine qui semble irréconciliable, complètement fracturée, le documentaire tente de démontrer qu'évidemment rien n'est tout noir, rien n'est tout blanc (hu hu hu) et par la force du montage et de la narration y arrive parfaitement.

A ce titre, la dernière heure est édifiante, elle raconte les 15 années qui ont suivi son acquittement et comment l'espoir du peuple noir après le procès a rapidement volé en éclat.
Une tragédie américaine.

Dernière modification par Joshua Baskin le 30 janv. 24, 12:34, modifié 2 fois.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Rockatansky »

J'ai trouvé ça absolument génial, comme tu le dis le propos dépasse le procès et décrit avec minutie ce qu'il a représenté aux Etats unis. Et j'ai trouvé fascinant l'engrenage infernal qui a fini par le broyer quand même. Comme si le symbole devait être innocenté, mais l'homme châtié malgré tout.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par hansolo »

Oui. Documentaire capital : le moment de l'annonce du verdict et les reactions dans les rues - impressionnant!
La série The People v. O.J. Simpson (avec Cuba Gooding Jr. dans le role titre) sorti exactement au même moment aux US est aussi a decouvrir.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par cinephage »

Je trouve qu'une des qualités de ce documentaire est d'expliciter, et plutôt bien, en quoi ce qui pourrait relever, vu de France, du simple fait divers, cristallise en fait un certain nombre de points d'oppositions constitutifs de la société américaine, et l'on finit par comprendre pourquoi cette poursuite policière a été autant vue à la télévision que Neill Arsmstrong marchant sur la Lune quelques décennies plus tôt.
Cette explicitation est d'autant plus précieuse que ce clivage est loin de s'être résorbé depuis.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Rockatansky »

Oui je suis d'accord avec toi, on comprend mieux pourquoi cette affaire a pris tant d'importance.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par hansolo »

On decouvre aussi comment le système judiciaire américain est incroyablement dépendant de la qualité des equipes d'avocat & la manière dont l'accusé se comportera au moment du procès.
Ces deux points ont sans doute fait pencher la balance du coté de l'accusation dans le cas de Phil Spector ...
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par harry callahan »

Joshua Baskin a écrit : 30 janv. 24, 09:47[...où comment un fait d'hiver...]
Commis en plein été si je ne m'abuse.
J'avais trouvé ça captivant et brillant, les 7 ou 8 heures passent comme une lettre à la poste. On suit OJ et la société américaine parallèlement à son ascension, on décrit à quel point ce type était une icône ( alors qu'en France ce fait est tout sauf évident ) et l'interminable procès ( je me souviens qu'on en parlait régulièrement aux infos ici à l'époque, un truc de ouf ) avec tous ses nombreux détails, l'importance de choisir le lieu du procès qui détermine partiellement la composition du jury et potentiellement le verdict ( chose impensable en France et dans 90% des pays du monde je pense ). L'un des tout meilleurs films vus ces dernières années.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Boubakar »

Près de huit heures, c'est ce qu'il faut pour parler de l'incroyable destin d'Orenthal James Simpson, dit O.J., ancien joueur de football américain, puis acteur, et pris dans le tourbillon médiatique du procès de 1994 qui passionnera le pays tout entier.
En France, O.J. Simpson n'évoque sans doute pas grand-chose, mais celui-ci a joué dans plusieurs films, en particulier Capricorn One, La tour infernale et la trilogie des Y a-t-il un flic... Mais en Amérique, il fut un modèle d'intégration d'un noir dans une société blanche sortant à peine de la ségrégation, pour devenir un grand joueur de football américain, et qui fut très connu pour ses pubs pour Hertz ou des fabricants de chaussures. Son visage était très connu, et O.J. Simpson avait ceci de particulier qu'en tant que noir, il ne prit jamais cause sur la question raciale, au contraire d'un Mohammed Ali, Martin Luther King ou Malcom X. C'est dans son envie de réussir, de devenir connu qu'il s'intégra parfaitement dans un monde de Blancs, et qu'il n'eut jamais à souffrir de discriminations.

Je suis désolé de parler autant de questions raciales, mais ce documentaire-fleuve (cinq parties de plus de 90 minutes chacune) en parle beaucoup, car en parallèle de la vie de Simpson se trace un portrait implacable de la condition des Noirs depuis la fin des années 1960, le mouvement Black Panthers, les diverses injustices auxquelles ils firent face. Que ce soit des personnes acquittées parce qu'elles ont abattues des personnes de couleur ou des policiers qui tabassent Rodney King en 1992, et dont la scène fut filmée en caméra cachée, montrant des bévues, c'est toute une colère sourde qui monta jusqu'aux émeutes de Los Angeles en 1992.

Quant à O.J. Simpson, il divorça de sa première femme pour vivre avec une certaine Nicole Brown, mariage qui parait idyllique, mais qui révéla un homme très différent de l'image publique. A l'aides d'archives policières, on apprend non seulement qu'il était colérique, mais battait sa femme (preuve audio et photos à l'appui), tout en contrôlant sa vie de sorte qu'elle ne fut que sa chose. Ce qu'elle ne supportait plus, pour sa sécurité et celle de ses enfants, et elle demanda le divorce en 1992.
Tout ceci jusqu'en 1994 où Nicole Brown ainsi qu'un ami, Ron Goldman, furent sauvagement assassinés dans la maison de la première, prélude à un incroyable procès qui, à la fois, scandalisera et passionnera l'Amérique. Car à travers cette histoire, c'est non seulement O.J. Simpson que l'on juge, avec des preuves souvent accablantes, mais aussi et surtout un Noir. Le souvenir des émeutes de Los Angeles est encore vivace, d'où la défense qui a l'air de marcher sur les œufs, et qui va commettre plusieurs erreur, dont le plaignant, un détective, qui est accusé d'être raciste. Et donc le procès de Mark Fuhrman, à qui on reproche d'avoir prononcé le mot *nigger*, et donc d'avoir attaqué O.J. Simpson PARCE QU'IL est Noir, indépendamment du double meurtre.

Je ne vais pas tout révéler du procès, d'autant plus qu'il couvre deux épisodes, mais il faut le voir pour le croire, car tout laisse croire que c'est bien O.J. Simpson qui a commis ces meurtres sordides (d'ailleurs, il y a des photos des scènes de crimes, âmes sensibles s'abstenir), mais parce que le plaignant est *censé* être raciste, celui-ci va s'en sortir acquitté. Émoi de la population Blanche et soulagement des Noirs qui sont contents qu'un des leurs peut être non coupable dans un procès. Même si Simpson a sans doute fait durer le procès, plus de 9 mois, grâce à son argent, et qu'il continue de s'enrichir en prison grâce à la signature d'autographes !

La suite de son histoire va plonger dans le pathétique ; considéré comme un paria par ceux qu'il croyait être ses amis, Simpson va être attaqué au civil par la famille de Ron Goldman où il devra débourser la somme de 33 millions de dollars. Sans avoir tout cet argent, Simpson va aller en Floride, où ses biens ne peuvent être saisis, et va vivre de manière débridée, jusqu'à un pitoyable braquage en 2008 dans une chambre d'hôtel à Las Vegas où il sera condamné 33 ans en prison. Le documentaire s'arrête ici, conclusion de quarante années d'une vie complètement folle.

Pour parler du documentaire proprement dit, le réalisateur, Ezra Edelman, a eu accès à un nombre incroyable d'archives, vidéo, audio, documents, photos, et également à ceux qui ont connu O.J.Simpson depuis son enfance jusqu'à son arrestation à Las Vegas. Les témoignages sont souvent éloquents sur la personnalité de l'ancien joueur de football, ambitieux, bon caractère, jusqu'à cette cassure qui a été provoquée par la mort accidentelle de sa fille d'un an, noyée dans sa piscine. A ce moment-là se dessine le portrait en privé d'un homme colérique, manipulateur, menteur, jaloux, qui a plusieurs liaisons adultérines, qui vont le mener jusqu'à ce double meurtre.
J'ai été également surpris de la liberté de ton des différentes personnes interrogées ; avocat(e)s, jurés, policiers, familles des victimes, qui ne laissent planer aucune intention sur la culpabilité de Simpson dans ces meurtres ; en France, ce serait sans doute considéré comme de la diffamation...
A noter que ce documentaire, destiné à la télévision, a fait un court passage à Sundance en 2016 où il fit si forte impression qu'il a eu une petite sortie au cinéma, lui permettant de concourir aux Oscars 2016 ... où il remporta un prix.

C'est mille fois mérité, car c'est captivant de bout en bout, et l'auteur a eu l'intelligence de ne pas faire seulement un portrait chronologique de Simpson, mais aussi de l'évolution des mentalités américaines, de la place des Noirs dans la justice ; ces multiples portraits en parallèle tracent le sillage d'un pays toujours en proie à son passé racial.
Pour l'anecdote, j'aivais tellement accroché que j'avais tout regardé en une seule journée, c'est dire si ce documentaire est incroyable.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Joshua Baskin »

L'autre point absolument hallucinant et qui (j'espère) ne peut pas avoir lieu en France est le verdict du 2e procès pour le braquage commis à Las Vegas, dans lequel O.J. est condamné à 33 ans de prison et qui au delà du symbole (13 ans jour pour jour après le premier procès) semble être une revanche de la décision de 1995.
Ce serait une fiction, on n'y croirait pas.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par Rockatansky »

C'est sur que c'est un retour de baton de la décision du 95, mais c'est un peu comme si tout le monde le voulait.
Il a échappé à la justice une fois, pas deux...
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par hansolo »

Joshua Baskin a écrit : 30 janv. 24, 12:37 L'autre point absolument hallucinant et qui (j'espère) ne peut pas avoir lieu en France est le verdict du 2e procès pour le braquage commis à Las Vegas, dans lequel O.J. est condamné à 33 ans de prison et qui au delà du symbole (13 ans jour pour jour après le premier procès) semble être une revanche de la décision de 1995.
Ce serait une fiction, on n'y croirait pas.
Ca ne me semble au contraire pas délirant car la législation prévoit bien ce genre de peine.

C'est certain que si le prévenu n'était pas déjà coupable de plusieurs infractions, il n'aurait pas pris 33 ans, mais on est en présence d'un prévenu qui a déjà été en 2008 plusieurs fois condamné au civil et au pénal.

Pour voir un réel scandale de jugement, il faut regarder le document Bitconned sur Netflix.
On est bien là dans une parodie de justice ou le principal accusé
Spoiler (cliquez pour afficher)
échappe a une lourde condamnation car il a "collaboré" avec la justice
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par tenia »

Ces cas de figures existent aussi en Europe d'ailleurs : combien de cartels industriels ont vu l'un des participants bien moins condamné que les autres parce que c'est lui qui a balancé ces copains le 1er ?
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par harry callahan »

tenia a écrit : 30 janv. 24, 13:22 Ces cas de figures existent aussi en Europe d'ailleurs : combien de cartels industriels ont vu l'un des participants bien moins condamné que les autres parce que c'est lui qui a balancé ces copains le 1er ?
Il dit qu'il a plus d'genou.
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par tenia »

Je réponds au spoiler de hansolo :
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Ce n'est pas qu'aux USA qu'existent des "parodies de justice" du genre "il a collaboré avec la justice lui permet d'échapper à une lourde condamnation".
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Re: O.J. Simpson : made in America (Ezra Edelman - 2016)

Message par hansolo »

tenia a écrit : 30 janv. 24, 14:06 Je réponds au spoiler de hansolo :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Ce n'est pas qu'aux USA qu'existent des "parodies de justice" du genre "il a collaboré avec la justice lui permet d'échapper à une lourde condamnation".
Je m'en doute.
Cet exemple etait simplement hallucinant (le "personnage" n'arrête pas de parader tout au long du documentaire).
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