Ray Dennis Steckler (1938-2009)

[Joshua Baskin]

The Las Vegas serial killer (Ray Dennis Steckler) : 5/10

Le mec ne s'emmerde même plus et fait un quasi remake du film cité au-dessus - The Hollywood Strangler Meets the Skid Row Slasher - avec un photographe qui tue des modèles nues. Sauf que cette fois-ci, on n'est plus à L.A. mais quelques centaines de kilomètres plus à l'est, à Las Vegas.
On retrouve tous les gimmicks du réalisateur, à savoir de longues virées dans les rues de la ville, c'est limité, mais toujours aussi hypnotisant.

[El Dadal]

Et il t'en reste encore combien à enquiller ?

[AtCloseRange]

Et à quel moment Joshua va nous révéler que Ray Dennis Steckler est un cinéaste inventé?

[Joshua Baskin]

The mad love life of a hot vampire (Ray Dennis Steckler) : 0/10
Nazi brothel(Ray Dennis Steckler) : 0/10
Love life of Hitler's nazis(Ray Dennis Steckler) : 0/10
Count al-Kum(Ray Dennis Steckler) : 0/10
Dr. Cockluv(Ray Dennis Steckler) : 0/10
The sexorcist's devil(Ray Dennis Steckler) : 0/10
Red heat(Ray Dennis Steckler) : 1/10

Ces coquins de Severin n'avaient pas vraiment annoncé la couleur, mais dans ce coffret de 20 films il y a donc 7 films pornos. Et quels films ! Je ne suis même pas sûr qu'on puisse appeler ça des films, sauf si un décor unique de 20m², 3 bouts de tissu et une caméra fixe constituent une mise en scène. C'est glauque, c'est très glauque. Je ne m'étendrais sur aucun de ces films en particulier mais quelques points quand même :
- Ils durent moins d'une heure
- Plusieurs films reprennent des scènes d'un film précédent
- C'est un festival de poils, avis aux amateurs
- Le dernier, red heat, est un peu moins mauvais, mieux mis en scène et reprend tous les gimmicks de mise en scène de RDS (ici à Vegas et toujours ces scènes de rue)


Summer fun(Ray Dennis Steckler) : 1/10
Reading, PA(Ray Dennis Steckler) : 1/10
One more time(Ray Dennis Steckler) : 1/10

Ceux-là, je ne savais pas à quoi m'attendre. Ils ont été tournés entre 1997 et 2008. En voyant le menu du bluray j'ai compris quelle serait ma douleur puisque la thématique de ces 3 films est "The video years".

Summer Fun est probablement le plus intéressant du lot, même si extrêmement mauvais. Il se veut un hommage aux comédies slapsticks du temps du muet. Le film évoque des Olympiades entre 2 groupes rivaux. Se succèdent donc à l'écran de longues scènes muettes accompagnées de musique midi où on voit de longues courses dans la forêt, des scène à la piscine, des gens heureux qui se congratulent, le tout pendant plus d'une heure. Si sur le papier, ça s'annonce comme un délicieux nanar c'est évidemment et surtout un véritable enfer à regarder.

Les 2 autres films sont des documentaires dont certains muets, tournés en VHS avec RDS. Reading PA dure 4h.

Autant vous dire que sur ces derniers films, j'ai longuement appuyé sur avance rapide.


Au final, concernant RDS, la déception l'emporte forcément. Si les premiers films faisaient illusion, la suite n'a été qu'une succession de déceptions. Un coffret de ses 6-7 premiers films eut été bien suffisant.

[El Dadal]

Au final, concernant RDS, la déception l'emporte forcément. Si les premiers films faisaient illusion, la suite n'a été qu'une succession de déception. Un coffret de 6-7 premiers films eut été bien suffisant.

Tout ça pour ça ? C'est pas le topic Raoul Walsh ici...

[nunu]

Nicolas Winding Refn est fan du bonhomme. Je sais pas quoi en penser du coup