Benoit Magimel

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Benoit Magimel

Message par Supfiction »

Le roi est mort, vive le roi..
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Rosalie de Stéphanie Di Giusto (10 avril 2024)
Initialement prévu au mois de janvier, Rosalie se voit finalement décalé au printemps 2024. Si la patiente est de mise, sachez qu'elle en vaudra malgré tout la peine tant le film de Stéphane Di Giusto est d'une immense beauté, celle-ci étant nourrie par les interprétations merveilleuses de ses acteurs principaux. Après plusieurs rôles saisissants d'émotion (Les Amandiers, L'Île rouge, Mon Crime…) Nadia Tereszkiewicz, sacrée Meilleur espoir féminin aux César 2023, continue sa percée au cinéma avec un défi de taille : celui d'incarner une femme à barbe qui lutte pour s'aimer autant que pour être aimée dans la France rurale du début du XXe siècle. Pour cela, la jeune comédienne se lie et se dévoile à Benoît Magimel, son mari à l'écran. “Le premier jour du tournage, il m'a offert une petite boîte à musique. Elle jouait la mélodie du film. Benoît est quelqu'un de précieux et de très gentil.” nous racontait Nadia Tereszkiewicz dans une interview accordée à Vogue France au sujet de l'acteur, lui-même auréolé à la dernière cérémonie des César.
Benoit Magimel
Déjà 69 films de cinéma au compteur :

1988 : La vie est un long fleuve tranquille d'Étienne Chatiliez : Momo Groseille
1989 : Papa est parti, maman aussi de Christine Lipinska : Jérôme
1992 : Les Années campagne de Philippe Leriche : Jules
1992 : Toutes peines confondues de Michel Deville : Thomas
1993 : Le Cahier volé de Christine Lipinska : Maurice
1994 : La Colline aux mille enfants de Jean-Louis Lorenzi : René
1995 : La Fille seule de Benoît Jacquot : Rémi
1995 : La Haine de Mathieu Kassovitz : Benoît
1996 : Les Voleurs d'André Téchiné : Jimmy Fontana
1996 : Quinze sans billets de Samuel Tasinaje (court-métrage)
1997 : Papa de Laurent Merlin (court-métrage) : Marc
1997 : La Première fois de Lionel Kaplan (Lionel Abeillon) (court-métrage) : Ludo
1998 : Déjà mort d'Olivier Dahan : David
1998 : Warning de Nicolas Klein (court-métrage) : Sébastien
1998 : Une minute de silence de Florent-Emilio Siri : Marek
1999 : Elle et lui au 14e étage de Sophie Blondy : Firmin
1999 : Le Saut de l'ange de Camille Guichard (court-métrage)
1999 : Les Enfants du siècle de Diane Kurys : Alfred de Musset
2000 : Le roi danse de Gérard Corbiau : Louis XIV
2000 : Selon Matthieu de Xavier Beauvois : Matthieu Debris
2001 : La Pianiste de Michael Haneke : Walter Klemmer
2001 : Lisa de Pierre Grimblat : Sam
2002 : Nid de guêpes de Florent-Emilio Siri : Santino
2003 : Errance de Damien Odoul : Jacques
2003 : Effroyables Jardins de Jean Becker : Emile Bailleul
2003 : La Fleur du mal de Claude Chabrol : François Vasseur
2004 : Les Rivières pourpres 2 : Les Anges de l'apocalypse d’Olivier Dahan : Reda
2004 : La Demoiselle d'honneur de Claude Chabrol : Philippe Tardieu
2005 : Trouble de Harry Cleven : Matyas / Thomas
2005 : Les Chevaliers du ciel de Gérard Pirès : Capitaine Antoine "Walk'n" Marchelli
2006 : Selon Charlie de Nicole Garcia : Pierre
2006 : Fair Play de Lionel Bailliu : Jean-Claude
2007 : Truands de Frédéric Schoendoerffer : Franck
2007 : La Fille coupée en deux de Claude Chabrol : Paul André Claude Gaudens
2007 : 24 Mesures de Jalil Lespert : Didier
2007 : L'Ennemi intime de Florent-Emilio Siri ; Lieutenant Terrien
2008 : La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq : Daniel
2008 : Seuls Two d’Éric Judor et Ramzy Bedia : le commissaire
2008 : Inju : la Bête dans l'ombre de Barbet Schroeder : Alex Fayard
2010 : Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron : Etienne Meunier
2010 : Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet : Vincent Ribaud
2010 : Mon pote de Marc Esposito: Bruno Duchêne
2011 : L'Avocat de Cédric Anger : Léo Demarsan
2011 : Forces spéciales de Stéphane Rybojad : Tic-Tac
2011 : Des vents contraires de Jalil Lespert : Paul Anderen
2012 : Cloclo de Florent-Emilio Siri : Paul Lederman
2013 : Pour une femme de Diane Kurys : Michel
2014 : La French de Cédric Jimenez : « Le Fou »
2015 : La Tête haute d'Emmanuelle Bercot : Yann
2015 : On voulait tout casser de Philippe Guillard : Gérôme
2015 : Le Convoi de Frédéric Schoendoerffer : Alex
2016 : La Fille de Brest d'Emmanuelle Bercot : Antoine Le Bihan
2017 : Money de Gela Babluani : Vincent
2017 : Carbone d'Olivier Marchal : Antoine Roca
2018 : La Douleur d'Emmanuel Finkiel : Pierre Rabier
2019 : Nous finirons ensemble de Guillaume Canet : Vincent
2019 : Lola vers la mer de Laurent Micheli : Philippe
2019 : Une fille facile de Rebecca Zlotowski : Philippe
2020 : Amants de Nicole Garcia : Léo
2021 : De son vivant d'Emmanuelle Bercot : Benjamin
2021 : Dune Dreams de Samuel Doux : Simon
2022 : Incroyable mais vrai de Quentin Dupieux : Gérard
2022 : Revoir Paris d'Alice Winocour : Thomas
2022 : Jack Mimoun et les Secrets de Val Verde de Malik Bentalha et Ludovic Colbeau-Justin : Jonas Anatoli
2022 : Pacifiction : Tourment sur les Îles d'Albert Serra : de Roller
2022 : Le Marchand de sable de Steve Achiepo : Yvan
2023 : La Passion de Dodin Bouffant de Trần Anh Hùng : Dodin
2023 : Omar la fraise d'Elias Belkeddar
2023 : Rosalie de Stéphanie Di Giusto : Abel
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Flol
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Re: Benoit Magimel

Message par Flol »

Meilleur comédien français du moment.
Son enchaînement Revoir Paris/Incroyable mais vrai/Pacifiction/Omar la Fraise, c'est une véritable masterclass (et même dans Jack Mimoun, il est excellent). Et je ne parle que des films que j'ai vus, parce qu'il parait qu'il est tout aussi génial chez Bercot et Trần Anh Hùng.
Le mec revient de tellement loin...
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Supfiction
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Re: Benoit Magimel

Message par Supfiction »

Il m'a bien fait rire dans Incroyable mais vrai. Jack Mimoun c'était pas si mal (mais je me rappelle bien davantage le mini short de Josephine Japy que Magimel). Pas encore vu Omar la Fraise, faut dire qu'avec un titre pareil et une affiche bien moche, je n'avais même pas regardé de quoi il s'agissait.
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Jeremy Fox
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Re: Benoit Magimel

Message par Jeremy Fox »

Flol a écrit : 3 janv. 24, 15:23 Et je ne parle que des films que j'ai vus, parce qu'il parait qu'il est tout aussi génial chez Bercot
Dans le Bercot, il arracherait des larmes aux cœurs les plus insensibles je pense.
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Flol
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Re: Benoit Magimel

Message par Flol »

Je vais essayer de me le caler ce mois-ci, tiens...
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Supfiction
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Re: Benoit Magimel

Message par Supfiction »

Bercot et Magimel sur France Inter lors de la sortie du film:
https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 21-6483329
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nunu
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Re: Benoit Magimel

Message par nunu »

Dernièrement c'est dans Pacifiction qu'il m'a le plus impresionné.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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Re: Benoit Magimel

Message par Kiké »

Tout pareil!

Jusqu'à l'année passée, Magimel était pour moi un comédien dont le nom ne m'évoquait rien de particulier. Et puis j'ai vu deux films et j'ai désormais envie de le voir partout! Chez Dupieux, la scène du diner à quatre où il annonce vous-savez-quoi à ses convives, c'est irrésistible. Et ensuite, comme vous, il m'a fasciné dans Pacifiction. J'aurais pu l'écouter pendant deux heures de plus, à raconter comment la politique c'est comme une discothèque dans son costard blanc!

Je n'ai pas encore vu La Passion... mais il me fait de l'oeil. Pour l'anecdote, certains anticipent un possible troisième césar d'affilée :o
You said it, man. Nobody fucks with the Jesus.
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Supfiction
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Re: Benoit Magimel

Message par Supfiction »

Kiké a écrit : 4 janv. 24, 23:08

Je n'ai pas encore vu La Passion... mais il me fait de l'oeil. Pour l'anecdote, certains anticipent un possible troisième césar d'affilée :o
Ce serait pas déconnant au vue de la seconde partie du film.
Je vois peu de concurrence cette année encore (Romain Duris ? Raphaël Quenard ? Melvil Poupaud ?) chez les hommes.
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Re: Benoit Magimel

Message par azhagal »

Comme beaucoup, il est devenu pour moi un acteur qui me fait aller voir les films ou il joue
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Coxwell
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Re: Benoit Magimel

Message par Coxwell »

Alors que de mon côté, il a un côté personnage beauf tout droit sorti d'un film de Olivier Marshal. J'ai toujours cette image de personnage amoché et alcoolisé assez répulsif.
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Re: Benoit Magimel

Message par Rockatansky »

Disons qu'il oscille entre les deux
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Benoit Magimel

Message par origan42 »

nunu a écrit : 3 janv. 24, 23:42 Dernièrement c'est dans Pacifiction qu'il m'a le plus impresionné.
Pareil, mais avec deux s :arrow:
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Roilo Pintu
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Re: Benoit Magimel

Message par Roilo Pintu »

Je l’ai trouvé formidable dans La Passion de Dodin Bouffant, à jeu égal avec Juliette Binoche, tous deux très justes, unis par la même passion, ils s’aiment, mais certainement pas autant que leur amour de la nourriture, omniprésente dans le film. Ils sont magnifiques et leur évidente complicité est aussi rayonnante que lorsque la cuisine est éclairée par le soleil. Magique! Au delà du drame qui va les unir, un bel exercice de mise en scène autour de la nourriture et de la cuisine (qui sera mené jusque dans sa scène finale)

Le film a le gout de la simplicité dans son récit, une économie de mots dans les dialogues, mais ils sonnent justes et ravissent autant les oreilles que les papilles qui sont mis à rude épreuve durant le film. L’ouverture du film s’étale sur plus de 20 minutes d’un ballet incessant de plats, de préparations, de victuailles dans leur plus simple appareil ou réhaussés de légumes, on passe d’une casserole à la marmite fumante, tout ça nous donnerait presque l’impression de sentir les bonnes odeurs. On a beau être saturé d’images d’émissions culinaires, Trần Anh Hùng réussit quelque chose d’assez incroyable, m’émouvoir sur une omelette norvégienne! (Bon en fait celle de ma femme est excellente aussi!)
Une très bonne surprise.
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Supfiction
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Re: Benoit Magimel

Message par Supfiction »

Roilo Pintu a écrit : 22 mars 24, 23:47 Je l’ai trouvé formidable dans La Passion de Dodin Bouffant, à jeu égal avec Juliette Binoche, tous deux très justes, unis par la même passion, ils s’aiment, mais certainement pas autant que leur amour de la nourriture, omniprésente dans le film. Ils sont magnifiques et leur évidente complicité est aussi rayonnante que lorsque la cuisine est éclairée par le soleil. Magique! Au delà du drame qui va les unir, un bel exercice de mise en scène autour de la nourriture et de la cuisine (qui sera mené jusque dans sa scène finale)

Le film a le gout de la simplicité dans son récit, une économie de mots dans les dialogues, mais ils sonnent justes et ravissent autant les oreilles que les papilles qui sont mis à rude épreuve durant le film. L’ouverture du film s’étale sur plus de 20 minutes d’un ballet incessant de plats, de préparations, de victuailles dans leur plus simple appareil ou réhaussés de légumes, on passe d’une casserole à la marmite fumante, tout ça nous donnerait presque l’impression de sentir les bonnes odeurs. On a beau être saturé d’images d’émissions culinaires, Trần Anh Hùng réussit quelque chose d’assez incroyable, m’émouvoir sur une omelette norvégienne! (Bon en fait celle de ma femme est excellente aussi!)
Une très bonne surprise.
Joliment dit tout ça.
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