Vos découvertes naphtas 2023

[John Holden]

2 ajouts de dernière minute pour compléter ce maigre top 2023.
Un Mario Camerini d'une perspicacité stupéfiante sur la bassesse humaine.
Et un Sordi touffu et désenchanté, qui vaut surtout pour la composition de cet acteur/ réalisateur définitivement génial.

[manuma]

Et un Sordi touffu et désenchanté, qui vaut surtout pour la composition de cet acteur/ réalisateur définitivement génial.

Un gros



pour celui-là.

[Vic Vega]

Dans l'ordre chronologique:
La Passion de Jeanne d'Arc (Carl Theodor Dreyer)
Mirages (King Vidor)
La Poupée Brisée (Yoshimura Kozaburo)
J'étais une aventurière (Raymond Bernard)
Joe, c'est aussi l'Amérique (John G. Avildsen)
L'Étroit Mousquetaire (Max Linder)
Nous étions jeunes (Binka Jeliaskova)
Allô... Brigade spéciale (Blake Edwards)
Vents Chauds (M.S. Sathyu)
La Chute d'un Caïd (Budd Boetticher)
H-8 (Nikola Tanhofer)
Le Chemin de l'Espérance (Pietro Germi)
El Esqueleto de la Señora Morales (Rogelio A. González)

[The Eye Of Doom]

Une année avec moins de découvertes que 2022 où j'avais pas mal rattrapé mon retard sur le secteur film noir.

Toujours du cinema japonais :
Sans mal, c'est Les amants crucifiés de Mizoguchi qui m'aura le plus marqué. Somptueux et envoutant.
Mais Tomu Ushida n'est pas loin. Le detroit de la faim est remarquable. J’espère de nouvelles sorties pour compléter ma connaissance de ce cineaste important.
Grace aux efforts de Badland/1KULT, decouverte de Yuzo Kawashima: je crois que des 3 films c'est "Les femmes naissent deux fois" que j'ai préféré.
Ouverture du coffret Criterion Hiroshi Shimizu pour notamment l'excellent Monsieur Bonjour. portrait sensible d'un japon des années 30, avant la catastrophe.
Attaque de la filmo de Kurosawa par le debut avec 1er film exceptionnel "La legende du grand judo",puis "Le plus dignement". A suivre en 2024.

Suite du parcours Duvivier, avec autant de bonheur que les années précédentes: Les remarquables Le tourbillon de paris, Poil de carotte, La vie de Therese Martin, et dans une moindre mesure Maman Colibris et Le mariage de Melle Beulemans confirment que Duvivier est un cineaste majeur des le milieu des années 1920.
The Great Waltz le voit sans surprise particulierement à l'aise dans les productions de studio de prestige. A suivre en 2024 avec Golgotha, Le golem (si possible), La bandera, La belle equipe, ...

Toujours des muets avec des revisites chez Browning (Outside the law, bof,bof) et surtout Sternberg (Les nuits de Chicago, top, top) et l'inclassable Folies de Femmes. J'ai un petit stock qui devrait m'occuper en debut d'année (So this is Paris, The Unknown, Asphalt, Lonesome, Loulou, ...)

Coté Hollywood, intéressante découverte des oeuvres de James Whales avec en premier chef "Le baiser devant le miroir" chaudement recommandé! La maison du mort ou Court-circuit sont bien mais m'ont paru moins marquants.

Un petit tour chez Ford pour Qu'elle etait verte ma vallée qui m'a laissé un peu de marbre et Les hommes de la mer plus interessant à mon gout.
Micro retro Walsh plutot décevante,non pas que les films soient mauvais : La charge fantastique , L'esclave libre, La fille du canyon sont parmis ses plus grands films mais ils m'ont peu interpellé.
Je pense que je suis finalement peut etre plus proche de Wellman.

Quelques pre-code tres sympa : Female et Jewel Robbery.

Pour ne pas rester sur des Hitchcock décevants (La mort aux trousses, La main au collet) je suis passé aux VRAIS chef d'oeuvres (Les enchainés et Les oiseaux).

Coté frenchy, seuls La guerre du feu (Annaud) , Les soeurs Bronté (Techiné) et La chambre verte (Truffaut) auront attiré mon envie de revoyure ou decouverte. C'est bien maigre...

Limite naphta, coté fantastique, le tres intéressant "Meutres sous controle" de Larry Cohen, le curieux (et cult) "The Wicker Man" et à travers 3 films (Dagon, Stuck et Dolls) confirmation qu'il ne faut pas trop vite mepriser les films de Stuart Gordon.

Pour terminer le dernier choc de l'année : le superbe et toujours aussi envoutant "La planete sauvage"


Objectif 2024 : me réconcilier avec le cinema contemporain en général (on sait jamais...) et francais en particulier (nettement plus difficile).

[Rockatansky]

Découvertes Naphta de l'année :

Max et les ferrailleurs - Claude Sautet
Le jour où la terre prit feu - Val Guest
Classe tous risques - Claude Sautet
Le mauvais fils - Claude Sautet
César et Rosalie - Claude Sautet
R.A.S - Yves Boisset

[Père Jules]

QUATRE PAS DANS LES NUAGES (Alessandro Blasetti, 1942) 10
L'HISTOIRE D'UNE FEMME (Mikio Naruse, 1963) 10

UNE FEMME DANS LA TOURMENTE (Mikio Naruse, 1964) 9
LE CHER DISPARU (Tony Richardson, 1965) 9
MARATHON D'AUTOMNE (Gueorgui Danielia, 1979) 9

L'ECLAIR (Mikio Naruse, 1952) 8,5
LE KIMONO ROUGE (Samuel Fuller, 1959) 8,5
A LA RECHERCHE DU SOLEIL (Mikhaïl Kalik, 1962) 8,5
CHANTAGE (Kinji Fukasaku, 1966) 8,5
TYPHOON CLUB (Shinji Somai, 1985) 8,5

DURA LEX (Lev Koulechov, 1926) 8
LA PETITE LISE (Jean Grémillon, 1930) 8
LE DIRIGEABLE (Frank Capra, 1931) 8
J'ETAIS UNE AVENTURIERE (Raymond Bernard, 1938) 8
PIEGES (Robert Siodmak, 1939) 8
PREMIER BAL (Christian-Jaque, 1941) 8
NONE SHALL ESCAPE (André De Toth, 1944) 8
RACHEL ET L'ETRANGER (Norman Foster, 1948) 8
FAIRE FACE (Ida Lupino, 1949) 8
LA DAME DE MUSASHINO (Kenji Mizoguchi, 1951) 8
LE TRAIN BONDE (Kon Ichikawa, 1957) 8
LUI ET MOI (Ko Nakahira, 1961) 8
L'ILE DES AMOURS INTERDITES (Damiano Damiani, 1962) 8
LA DESNA ENCHANTEE (Ioulia Solntseva, 1964) 8
TROIS SAMOURAIS HORS-LA-LOI (Hideo Gosha, 1964) 8
LE PROPRIETAIRE (Hal Ashby, 1970) 8
DANS L'OMBRE DU LOUP (Hideo Gosha, 1982) 8

Je me suis autorisé deux petites entorses n'ayant pas vu assez de films contemporains notables cette année...

[Roilo Pintu]

Mes 10 découvertes naphtas préférées de l’année :

Seuls sont les indomptés - David Miller (1962)
Buffet froid - Bertrand Blier (1979)
Mort à Venise - Luchino Visconti (1971)
Monty Python : Sacré Graal ! - Terry Jones et Terry Gilliam (1975)
El Perdido - Robert Aldrich (1961)
Les Mutinés du Téméraire - Lewis Gilbert (1962)
Donnez-lui une chance - Stanley Donen (1954)
Convoi de femmes - William A. Wellman (1951)
La Fin du jour - Julien Duvivier (1938)
La ciociara - Vittorio De Sica (1960)

Suivi de près et sans ordre particulier :

Romance inachevée - Anthony Mann (1954)
Monty Python : La vie de Bryan - Terry Jones (1979)
L'Homme aux colts d'or - Edward Dmytryk (1959)
Soy Cuba - Mikhail Kalatozov (1964)
Deux hommes en fuite - Joseph Losey (1970)
Queimada - Gillo Pontecorvo (1969)
Rue sans issue - William Wyler (1937)
Electra Glide in Blue -James William Guercio (1973)
Au risque de se perdre - Fred Zinnemann (1959)
Seule dans la nuit - Terence Young (1967)
L'Arrangement - Elia Kazan (1969)
Heureux Mortels - David Lean (1944)
La Première Folie des Monty Python - Ian MacNaughton (1974)
La Vallée de la poudre - George Marshall (1958)
La Route de l'Ouest - Andrew V. McLaglen (1967)

[John Holden]

UNE FEMME DANS LA TOURMENTE (Mikio Naruse, 1964) 9

LA PETITE LISE (Jean Grémillon, 1930) 8
J'ETAIS UNE AVENTURIERE (Raymond Bernard, 1938) 8
PIEGES (Robert Siodmak, 1939) 8
PREMIER BAL (Christian-Jaque, 1941) 8
NONE SHALL ESCAPE (André De Toth, 1944) 8
FAIRE FACE (Ida Lupino, 1949) 8
L'ILE DES AMOURS INTERDITES (Damiano Damiani, 1962) 8

Père Jules mon héros.
Je note pour les films japonais que je ne connais pas, c'est à dire presque tous (coucou Beule et Vic ) et MARATHON D'AUTOMNE.

[Kiké]

Quelques belles découvertes sans ordre :

-Vivre sa vie (JLG)
-Jeanne Dielman et No news from home (Akerman)
-Pickpocket (Bresson)
-La poursuite infernale (Ford)
-Allemagne année zéro (Rosselini)
-Herbes flottantes (1959), Gosses de Tokyo et Voyage à Tokyo (Ozu)
-Alice dans les villes (Wenders)

[Vic Vega]

L'ECLAIR (Mikio Naruse, 1952) 8,5
CHANTAGE (Kinji Fukasaku, 1966) 8,5
TYPHOON CLUB (Shinji Somai, 1985) 8,5
J'ETAIS UNE AVENTURIERE (Raymond Bernard, 1938) 8
TROIS SAMOURAIS HORS-LA-LOI (Hideo Gosha, 1964) 8

[Jack Carter]

Merci à ceux qui ont deja posté leurs listes, pas mal de choses à decouvrir grace à vos listes, j'en ai noté quelques films à voir ces prochaines semaines...

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L'homme pressé
Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles
Un autre homme, une autre chance
Du soleil plein les yeux
Tonishka
Jaguar
Premier bal
Kôchiyama Sôshun
Le Dernier jour de l'été
Leo the last
Todo modo
L'Hopital
Un Accident de chasse
Cuba
Le Pays bleu
Disputed passage
Un juge en danger
L'Ile des amours interdites
La Mort d'un bureaucrate
Scusi, lei è favorevole o contrario?
The Valley of Silent Men
Passions Juvéniles
La Prison du Viol
Les Biches
Autumn leaves
Les Sables de Kalahari
Smog
J.W Coop
Nos maris
Cooley high
L'Ombre des chateaux
La Vengeance des infirmes
The Grassopher
les films de Yasuzo Masumura cités...
les muets de Duviviver encore non vus
L'Amour fou
Sentimentalement votre
R.A.S
Quatre pas dans les nuages
Le Cher disparu
Marathon d'automne
Le Dirigeable
La Desna enchantée
Vents chauds
Donde mueren las Palabras (Hugo Fregonese – 1946)
Salto (Tadeusz Konwicki – 1965)
Big time gambling boss (Kōsaku Yamashita – 1968)
Yakuza Wolf - I perform murder (Ryûichi Takamori - 1972)
Thundercrack!, de Curt McDowell (1975)
Tepepa / Trois pour un massacre, de Giulio Petroni (1969)
Trois dans un sous-sol / Tretya meshchanskaya, d'Abram Room (1927)
Le soleil dans le filet, de Stefan Uher (1963)
Colère noire (La città sconvolta: caccia spietata ai rapitori), de Fernando Di Leo (1975)
Odd couple
Les belles années / Cuore (Duilio Coletti / Vittorio De Sica, 1948)
Agressions (Lars Lennart Forsberg, 1969)

En attendant les listes de Bruce, Origan, Joshua Baskin, halford66 (non, je rigole), et quelques autres

[-magik-]

Mes découvertes contemporaines majeures cette année, par ordre de préférence :

Que le spectacle commence... All That Jazz (Bob Fosse - 1979)
Trains étroitement surveillés Ostře sledované vlaky (Jiří Menzel - 1967)
Le Récidiviste Straight time (Ulu Grosbard - 1978)
L'Ascension Восхождение Voskhojdeniye (Larissa Chepitko - 1977)
Les Amants crucifiés 近松物語 Chikamatsu monogatari (Kenji Mizoguchi - 1954)
La Colline des hommes perdus The Hill (Sidney Lumet - 1965)
Les Copains d'Eddie Coyle The Friends of Eddie Coyle (Peter Yates - 1973)
La Dernière corvée The last detail (Hal Ashby - 1974)

Mes autres découvertes de l'année, sans ordre :

Daisy Miller (Peter Bogdanovich - 1976)
Le Retour Coming home (Hal Ashby - 1978)
La Vieille Fille (Jean-Pierre Blanc - 1972)
Prends l'oseille et tire-toi Take the money and run (Woody Allen - 1969)
Un soir, un train (André Delvaux - 1968)
Maternité éternelle 乳房よ永遠なれ Chibusa yo eien nare (Kinuyo Tanaka - 1955)
L'Étrangleur de la place Rillington 10 Rillington Place (Richard Fleischer - 1971)
Les Visiteurs The Visitors (Elia Kazan - 1972)
Le Fils unique 一人息子 Hitori musuko (Yasujirō Ozu - 1936)

[cinephage]

Je me lance également dans mes découvertes 2023. Là encore, une présence du cinéma asiatique, ou d'autres nationalités, plus marquée que celle du cinéma américain (j'aime toujours les classiques, mais ceux que je découvre aujourd'hui sont souvent un cran en dessous des grandes oeuvres découvertes plus tôt dans mon parcours). Pas un film américain dans mon top 10 (le premier est 11ème, donc pas loin derrière tout de même, et il s'agit de l'excellent The Chase d'Arthur Penn, et puis bon, si on va jusqu'à 20 ou 25 le cinéma yankee est tout de même très présent. Plus au sommet, en revanche).

1. Fort Graveyard / Chi to suna, de Kihachi Okamoto (1965) 10/10

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Un magnifique et grandiose film de guerre. En 1945, des musiciens, à peine sortis du conservatoire, se voient envoyés sur le front en Mandchourie, et contrairement à ce qu'ils imaginaient, pas pour jouer de la musique. A la fois allégorie, film d'action, récit amoureux, porté par un Toshiro Mifuné en grande forme, une véritable découverte pour moi.

2. Anzukko, de Mikio Naruse (1958) 10/10

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Probablement mon film préféré de Naruse, qui porte sur le combat difficile qu'est le mariage, et se penche sur un couple malheureux. Sans pathos, mais avec réalisme et un certain fatalisme, un remarquable film sur la difficulté d'aimer, et le poids du regard dans la société de l'époque.

3. La vie devant soi, de Moshé Mizrahi (1977) 10/10

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Superbe adaptation de Romain Gary, un film d'une grande modernité par la société qu'il décrit, par son approche subtile et distanciée de ses personnages, et par le jeu pondéré et magnifiquement juste de Simone Signoret. Un immense coup de coeur.

4. Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo/ Bakumatsu taiyôden, de Yûzô Kawashima (1957) 10/10

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A la fois chronique historique de la vie d'une auberge à une période charnière de l'histoire du Japon, et réflexion sur la période contemporaine du film (la supériorité du pragmatisme sur l'idéologie et le rejet destructeur de la modernité), un film drole, rythmé, dans lequel tout coexiste, mais la précision de l'écriture juxtapose plusieurs récits qui s'ajoutent sans s'affaiblir les uns les autres. Un très beau film...

5. Victim, de Basil Dearden (1961) 10/10

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Difficile de trop en dire, sans spoiler, mais il s'agit d'un film magistral sur un sujet scandaleux dans l'Angleterre de 1961. Emouvant, révoltant, d'une pertinence et d'une force toujours prégnante en 2023, un film marquant, fort, un témoignage saisissant, qui interpelle sur les valeurs d'une société qui se dit tolérante.

6. Maternité éternelle / Chibusa yo eien nare, de Kinuyo Tanaka (1955) 10/10

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Biopic d'une poétesse à la vie aussi brève que sa détermination, un film fort, impeccablement joué et mis en scène, qui m'a profondément ému.

7. La dernière étape/ Ostatni etap, de Wanda Jakubowska (1948) 9,5/10

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Découvrir qu'un film sur les camps de concentration a été tourné en 1948, un film fort et intense qui plus est, en Pologne, et réalisé par une femme (sur la partie féminine du camp). Un film époustouflant, poignant, brulant, et un témoignage de taille. Une de mes découvertes majeures de 2023.

8. Tonnerres lointains / Ashani Sanket, de Satyajit Ray (1973) 9/10

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C'est la guerre, mais le Japon est loin... Satyajit Ray, par cette démonstration implacable, explicite comment un évènement lointain ébranle une société (ici, la guerre fait grimper le prix du riz et provoque la famine), et comment les valeurs anciennes sont bouleversées, brisées, par la guerre, aussi distante fut-elle. Mais contrairement à moi, Satyjit Ray n'explicite rien, il se contente de son récit, de ses personnages, parfaitement mis en scène et dirigés avec justesse. Un sacré coup de poing,il faut dire.

9. Nishant, de Shyam Benegal (1975) 9/10

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Deuxième film indien de mon podium, Nishant évoque l'impunité de la noblesse (caste supérieure) encore à l'époque à laquelle le film a été tourné, ou plus probablement l'incapacité de la population à remettre en cause l'ordre social. Mais on se demande à quel point la société indienne a évolué sous cet angle. Sorte de récit individuel qui, par sa simplicité, met à découvert les rouages et les codes sociaux d'un monde redoutable et qui se ment à lui-même avec une force effroyable. Un film à voir absolument !


10. The Love Eterne / Liang Shan Bo yu Zhu Ying Tai, de Han Hsiang Li (1963) 9/10

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Comédie musicale et récit d'amour interdit, un film qui inspira un remake de Tsui Hark (le magnifique The Lovers). Superbement filmé en studio, musicalement réussi et très joliment mis en scène, ce classique du cinéma chinois est un incontournable dont je ne saurais trop recommander la découverte.

Pour les curieux, je mentionne en vrac les 45 autres titres naphtalinés qui m'ont durablement marqué cette année (notés 8 et plus, pour résumer)... Là encore beaucoup de films fortement recommandés.

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The Chase, d'Arthur Penn (1966) 9/10
...Et mourir de plaisir, de Roger Vadim (1960) 9/10
L'homme au fusil, de Richard Wilson (1955) 9/10
Thundercrack!, de Curt McDowell (1975) 9/10

Tiger Bay, de Jack Lee Thompson (1959) 8,5/10
Le chacal, de Fred Zinnemann (1973) 8,5/10
The Incident, de Larry Peerce (1967) 8,5/10
Underworld U.S.A., de Samuel Fuller (1961) 8,5/10
Julia, de Fred Zinnemann (1977) 8,5/10
Alice doesn't live here anymore, de Martin Scorsese (1974) 8,5/10
Tepepa / Trois pour un massacre, de Giulio Petroni (1969) 8,5/10
Images du vieux monde / Obrazy starého sveta, de Dusan Hanak (1972) 8,5/10
Funny Face, de Stanley Donen (1957) 8,5/10
Un revenant, de Christian-Jacque (1946) 8,5/10
Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleischer, Toshio Masuda et Kinji Fukasaku (1970) 8,5/10
L'homme de marbre / Czlowiek z marmuru, d'Andrzej Wajda (1977) 8,5/10

Je veux seulement que vous m'aimiez, de Rainer Werner Fassbinder (1976) 8/10
Mr. Thank You / Arigato-san, de Hiroshi Shimizu (1936) 8/10
Regain, de Marcel Pagnol (1937) 8/10
Hiroshima, de Hideo Sekigawa (1953) 8/10
Der verlorene, de Peter Lorre (1951) 8/10
La fille aux jacinthes / Flicka och hyacinter , de Hasse Ekman (1950) 8/10
Trial, de Mark Robson (1955) 8/10
The Good Fairy, de William Wyler (1935) 8/10
Remous, d'Edmond T. Gréville (1935) 8/10
Mad Dog Morgan, de Philippe Mora (1976) 8/10
New York Confidential, de Russell Rouse (1955) 8/10
Jules Cesar, de Joseph L. Mankiewicz (1953) 8/10
Duel dans la boue / These thousand hills, de Richard Fleischer (1959) 8/10
Trois dans un sous-sol / Tretya meshchanskaya, d'Abram Room (1927) 8/10
Waterloo, de Sergei Bondartchouk (1970) 8/10
L'attaque du fourgon blindé / Money movers, de Bruce Beresford (1978) 8/10
Shiawase no kiiroi hankachi / Les mouchoirs jaunes du bonheur, de Yoji Yamada (1977) 8/10
Black Caesar, de Larry Cohen (1973) 8/10
The Chant of Jimmie Blacksmith, de Fred Schepisi (1978) 8/10
Le soleil dans le filet, de Stefan Uher (1963) 8/10
Une femme dans le vent / Kaze no naka no mendori , de Yasujiro Ozu (1948) 8/10
Chinmoku / Silence, de Masahiro Shinoda (1970) 8/10
Coma, de Michael Crichton (1978) 8/10
Within our Gates, d'Oscar Micheaux (1920) 8/10
Le Diable / Diabel, d'Andrzej Zulawski (1972) 8/10
With Byrd at the South Pole, de Julian Johnson (1930) 8/10
The Muppet Movie, de James Frawley (1979) 8/10
Cannibal man / La semana del asesino, de Eloy de la Iglesia (1972) 8/10
La dama duende, de Luis Saslavsky (1945) 8/10

[John Holden]

Plein de très bonnes idées à la source Cinéphage comme d'habitude !
Content pour Christian-Jaque, Gréville, Pagnol, Shimizu, Dearden...
Et pour le reste, notamment ce Satyajyt Ray que je ne connais pas, le film de Wanda Jakubowska qu'il faut que je me programme enfin, mais aussi Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo et Nishant qui me font de l'oeil :

[Jack Carter]

Ce que j'adore, c'est voir de nouveaux gifs "prise de notes"