David E. Kelley (Big Little Lies, The Undoing, Anatomie d'un divorce) frappe fort une nouvelle fois dans le registre des mini-series. 7 épisodes seulement avec deux supers acteurs, Jesse Plemmons (toujours dans les bons coups, l’air de rien) et la magnifique Elisabeth Olsen (qui en a heureusement peut-être fini avec sa parenthèse Marvel).
Je n’ai vu que le premier épisode mais je me suis régalé, notamment la façon directe avec laquelle le personnage féminin traite le problème de son attirance subite avec son voisin de quartier.
La parenté avec The undoing et Big Little lies saute aux yeux d’ailleurs.
La bande annonce me fait hésiter, pas sur d'y trouver mon compte.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
A partir de l’épisode 4, la série change totalement d’ambiance et ressemble à une nouvelle saison de Fargo.
Mais on est totalement dans la continuité de The Undoing et Big Little Lies, précédentes créations de David E. Kelley, dans lesquels la vie monotone d’américains moyens tranquilles peut totalement basculer en une fraction de seconde.
Vue. En dehors des prestations de Jesse Plemons, toujours impeccable, et d'Elisabeth Olsen (magnétique dans la première partie, beaucoup plus effacée et monolithique dans la deuxième), je n'en garderai pas un souvenir impérissable. La première partie est sympathique, le moment de bascule assez sidérant, mais malheureusement la dernière partie tire en longueur.
