Raphaël Quenard
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Re: Raphaël Quenard
On dirait une sorte d'Inoxtag version prolo et moins parvenu croisé avec le phrasé faussement naturel de Manuel Bompard. Dur.
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Re: Raphaël Quenard
Un topic Raphaël Quenard mais rien sur le film qui aurait pu susciter des discussions tant le film embrasse de sujets.
Par exemple, un truc qui m’a échappé, c’est pourquoi la copine du caïd (manouche ?) à la fin s’en prend à Dog.
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Re: Raphaël Quenard
Pas revu le film depuis sa sortie donc la scène m'échappe mais comme ça je dirais que la réponse est dans la question.Supfiction a écrit : ↑22 janv. 24, 16:11 Un topic Raphaël Quenard mais rien sur le film qui aurait pu susciter des discussions tant le film embrasse de sujets.
Par exemple, un truc qui m’a échappé, c’est pourquoi la copine du caïd (manouche ?) à la fin s’en prend à Dog.
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Re: Raphaël Quenard
Il me semble qu'au début du film, Dog en état d'ébriété, a une sorte d'altercation avec cette fille. Mais c'est très mineur et une piètre excuse au recours dramatique du film, qui est totalement forcé et sort de nulle part, à mon sens.Supfiction a écrit : ↑22 janv. 24, 16:11 Un topic Raphaël Quenard mais rien sur le film qui aurait pu susciter des discussions tant le film embrasse de sujets.
Par exemple, un truc qui m’a échappé, c’est pourquoi la copine du caïd (manouche ?) à la fin s’en prend à Dog.
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Re: Raphaël Quenard
Il lui a dessine une bite sur le pare-brise.
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Re: Raphaël Quenard
Non, ça c’est sa petite vengeance après avoir été humilié devant sa copine.
Mais oui c’est ça, le con il lui a dit « bonsoir » quand elle sortait du tunnel, elle lui a répondu judicieusement « Espece de puceau, rentre chez ta mère! ».innaperfekt_ a écrit : ↑22 janv. 24, 16:43Il me semble qu'au début du film, Dog en état d'ébriété, a une sorte d'altercation avec cette fille. Mais c'est très mineur et une piètre excuse au recours dramatique du film, qui est totalement forcé et sort de nulle part, à mon sens.Supfiction a écrit : ↑22 janv. 24, 16:11 Un topic Raphaël Quenard mais rien sur le film qui aurait pu susciter des discussions tant le film embrasse de sujets.
Par exemple, un truc qui m’a échappé, c’est pourquoi la copine du caïd (manouche ?) à la fin s’en prend à Dog.
Moi personnellement je vote extrêmement fort.
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Re: Raphaël Quenard
Je ne suis pas sûr d'avoir compris moi non plus. Je me suis dit que c'était peut-être juste une logique de "gang", ça commence par vouloir montrer qu'on en a une plus grosse, et puis ça dégénère.Supfiction a écrit : ↑22 janv. 24, 18:44Non, ça c’est sa petite vengeance après avoir été humilié devant sa copine.
Mais oui c’est ça, le con il lui a dit « bonsoir » quand elle sortait du tunnel, elle lui a répondu judicieusement « Espece de puceau, rentre chez ta mère! ».innaperfekt_ a écrit : ↑22 janv. 24, 16:43
Il me semble qu'au début du film, Dog en état d'ébriété, a une sorte d'altercation avec cette fille. Mais c'est très mineur et une piètre excuse au recours dramatique du film, qui est totalement forcé et sort de nulle part, à mon sens.
Moi personnellement je vote extrêmement fort.
Je le ressens donc moi aussi comme un ressort artificiel du scénario, bien dommage car le reste du film se tient très bien.
You said it, man. Nobody fucks with the Jesus.
https://www.rayonvertcinema.org/
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Re: Raphaël Quenard
Tu parles de l'altercation avec l'autre bande ?Kiké a écrit : ↑22 janv. 24, 22:10
Je ne suis pas sûr d'avoir compris moi non plus. Je me suis dit que c'était peut-être juste une logique de "gang", ça commence par vouloir montrer qu'on en a une plus grosse, et puis ça dégénère.
Je le ressens donc moi aussi comme un ressort artificiel du scénario, bien dommage car le reste du film se tient très bien.
Parce que ça c'est très clair maintenant que je me rappelle la courte scène du début. On est très proche de ce qui se passe dans les banlieues quand des mecs se font planté en pleine rue (ou en discothèque) pour un simple regard qui n'a pas plu, le plus souvent pour une fille. En l'occurrence, ça monte en flèche ici juste parce que la blonde en question n'a pas supporté qu'il lui dise un simple Bonsoir un brin aguicheur. Cette courte scène est déjà un thème en soi parmi tant d'autres dans ce film qui aborde l'air de rien beaucoup de sujets, du misérabilisme culturel à l'amitié masculine (Dog et Morales sont amis, en dépit de leur relation sado-maso et du grand écart culturel et de personnalité), le communautarisme aussi (la bande adverse visiblement d'une autre origine ethnique) et ajoute un certains nombre d'éléments anecdotiques (la mère énigmatique) et esthétiques (environnement somptueux tant dans la garrigue que dans le village) qui font sa richesse.
Le petit truc que j'ai toujours pas compris en revanche, mais c'est de l'ordre du détail et ça fait son charme, c'est le "t'as regardé!" et "extrêmement/moyennement fort" de la scène d'introduction.
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Re: Raphaël Quenard
C'est un jeu d'ados, dont internet doit sans doute avoir le secret des origines. Mes souvenirs de collégien dans une ville moyenne sont les suivants :Supfiction a écrit : ↑24 janv. 24, 10:19 Le petit truc que j'ai toujours pas compris en revanche, mais c'est de l'ordre du détail et ça fait son charme, c'est le "t'as regardé!" et "extrêmement/moyennement fort" de la scène d'introduction.
Le jeu consiste à faire un cercle avec son pouce et son index, à côté d'une personne que l'on cherche à piéger. Si cette personne regarde le cercle ainsi formé, elle est punie par une frappe plus ou moins forte à l'épaule. Quelques règles s'ajoutent : il est interdit de former le cercle au-dessus de la taille de la personne visée ; celui qui frappe doit toujours essuyer son coup du plat de la main, sinon il est puni à son tour ; si la cible se rend compte du piège, il peut contrecarrer le cercle en plantant rapidement un doigt dedans. Il faut veiller cependant à ne pas se faire attraper le doigt, sinon la première personne gagne.
On retrouve aussi ce jeu à la fin du film, avec de la triche.
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Re: Raphaël Quenard
Ah oui quand-même.
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Re: Raphaël Quenard
Wulfa a écrit : ↑24 janv. 24, 19:04C'est un jeu d'ados, dont internet doit sans doute avoir le secret des origines. Mes souvenirs de collégien dans une ville moyenne sont les suivants :Supfiction a écrit : ↑24 janv. 24, 10:19 Le petit truc que j'ai toujours pas compris en revanche, mais c'est de l'ordre du détail et ça fait son charme, c'est le "t'as regardé!" et "extrêmement/moyennement fort" de la scène d'introduction.
Le jeu consiste à faire un cercle avec son pouce et son index, à côté d'une personne que l'on cherche à piéger. Si cette personne regarde le cercle ainsi formé, elle est punie par une frappe plus ou moins forte à l'épaule. Quelques règles s'ajoutent : il est interdit de former le cercle au-dessus de la taille de la personne visée ; celui qui frappe doit toujours essuyer son coup du plat de la main, sinon il est puni à son tour ; si la cible se rend compte du piège, il peut contrecarrer le cercle en plantant rapidement un doigt dedans. Il faut veiller cependant à ne pas se faire attraper le doigt, sinon la première personne gagne.
On retrouve aussi ce jeu à la fin du film, avec de la triche.
Merci.
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Re: Raphaël Quenard
Oui c'est de cette scène que je parlais. Merci pour les précisions, ça devient plus clair. Je ne connaissais pas non plus ce jeu du cercle. Bien d'accord avec la multiplicité des sujets abordés, j'en rajoute un qui me semble bien plus important qu'il n'en a l'air à première vue : le rapport à l'animal / au chien (et le titre pourrait s'appliquer aussi bien à lui qu'à Dog et Morales)Supfiction a écrit : ↑24 janv. 24, 10:19Tu parles de l'altercation avec l'autre bande ?Kiké a écrit : ↑22 janv. 24, 22:10
Je ne suis pas sûr d'avoir compris moi non plus. Je me suis dit que c'était peut-être juste une logique de "gang", ça commence par vouloir montrer qu'on en a une plus grosse, et puis ça dégénère.
Je le ressens donc moi aussi comme un ressort artificiel du scénario, bien dommage car le reste du film se tient très bien.
Parce que ça c'est très clair maintenant que je me rappelle la courte scène du début. On est très proche de ce qui se passe dans les banlieues quand des mecs se font planté en pleine rue (ou en discothèque) pour un simple regard qui n'a pas plu, le plus souvent pour une fille. En l'occurrence, ça monte en flèche ici juste parce que la blonde en question n'a pas supporté qu'il lui dise un simple Bonsoir un brin aguicheur. Cette courte scène est déjà un thème en soi parmi tant d'autres dans ce film qui aborde l'air de rien beaucoup de sujets, du misérabilisme culturel à l'amitié masculine (Dog et Morales sont amis, en dépit de leur relation sado-maso et du grand écart culturel et de personnalité), le communautarisme aussi (la bande adverse visiblement d'une autre origine ethnique) et ajoute un certains nombre d'éléments anecdotiques (la mère énigmatique) et esthétiques (environnement somptueux tant dans la garrigue que dans le village) qui font sa richesse.
Le petit truc que j'ai toujours pas compris en revanche, mais c'est de l'ordre du détail et ça fait son charme, c'est le "t'as regardé!" et "extrêmement/moyennement fort" de la scène d'introduction.
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Re: Raphaël Quenard
Nestor Almendros a écrit : ↑18 août 23, 08:55 J'observe depuis quelques temps un emballement autour de cet acteur, à la présence indéniable. Il a effectivement du magnétisme et il détonne dans un paysage bien conformiste.
Mais je ne peux m'empêcher de constater que dans les 3 rôles où je l'ai vu (n'oublions pas l'apparition dans "je verrai toujours vos visages"), je sens toujours le même genre de rôles, un peu celui du chti qui cache derrière l'accent quelqu'un d'éduqué, aux répliques lettrées.
c'est exactement ce que je me suis dit, des rôles qui se ressemblent, mec du terroir avec beaucoup de gouaille, mais une présence énorme à l'écran.
Je pense que c'est un futur grand, mais on va le juger sur des personnages différents, son interprétation beaucoup plus éteinte, justement trop éteinte dans le film Je verrai toujours vos visages, ne m'a pas spécialement rassuré, comme si il avait du mal à jouer la nuance: soit exubérant, soit légume, je caricature un peu, mais on est pas loin.
Mais je reste confiant, ca fait du bien de voir ce genre d'acteur, qui ne sort pas du même moule.