Merci pour ta réponse. Je me doutais bien du casse-tête d’authoring que ça peut être avec trop d’embranchements à gérer, mais ne connaissant pas en détail les variantes de montage des deux versions de Lifeforce, j’ai présumé une possibilité.tenia a écrit : ↑22 août 23, 11:30 Le seamless branching est une option avant tout quand le nombre d'embranchements, c'est-à-dire de moments différents d'une montage à l'autre, est limité. Cela marche très bien avec des films possédant, par ex, quelques gros tronçons différents (une scène de 5 minutes ici, une autre de 3 là, etc), pas des films dont les versions différent à plus de 100 endroits différents comme Lifeforce. Cela explique pourquoi le film fait partie de ces films dont les montages ont principalement (je suppose qu’il y a peut-être quelques exceptions) été présentés à part (que ce soit un en Blu-ray et l’autre en DVD, chacun sur un Blu-ray différent, ou maintenant un en UHD et l’autre sur un Blu-ray). Dès que le nombre de points de différences augmente, cela devient à la fois une usine à gaz infernale à authorer, mais en plus un nid à erreurs d’authoring et un truc qui devient affolant à contrôler en terme de QC.
Après, il est surtout possible de simplement ajouter un Blu-ray contenant le montage proposé en UHD, comme le font Shout, et voilà. Sinon, cela revient simplement à une édition qui n’est pas vraiment un combo.
Quant à Alamo, qui est paru chez ESC et non Sidonis, le problème est encore différent, puisqu’outre le grand nombre de différences entre les deux montages, il faut composer avec un montage long VRAIMENT long et un écart qualitatif important entre les différentes sources, chose esthétiquement pas forcément au goût de tout le monde. Je pense perso que le bon compromis était plutôt ce qu’ont fait les Allemands, càd reconstituer ce montage et le proposer en 720p.
Concernant Alamo, je croyais que les différences avec la version roadshow se limitaient à quelques scènes additionnelles en plus de l’intro, l’entracte et le final, et que, donc, ça rentrait dans le champ d'application du seamless branching (et l'éditeur allemand a en effet bien mieux assuré que ESC).
Si le procédé est applicable dans le cas de films comme Rencontres du troisième type ou Blade Runner (avec 3 versions), je comprends pourquoi.
Pour revenir à Lifeforce, chacune des deux versions faisant moins de deux heures, il est alors possible de les caler sur un unique disque sans problème, le support étant prévu à l'origine pour accueillir des films de 4 heures dans de bonnes conditions. Certes, tu vas me dire que cela nécessitera de pousser le niveau de compression, mais c’est tout à fait gérable qualitativement avec une bonne gestion de l’encodage (là c’est toi le connaisseur). Non ?