Les docs de La Grande Librairie | F. Busnel

[Alexandre Angel]

Merci!

[Mama Grande!]

Ma rencontre avec Balzac s'est également faite dans les transports en commun. C'était mon premier stage, je devais me farcir 1h30 aller 1h30 retour, et j'avais acheté en passant par Boulinier un vieil exemplaire du Père Goriot à 2€. "Tiens je vais rattraper un peu mes classiques".
Coup de foudre total: description minutieuse de Paris et de l'époque, rebondissements et antagoniste mystérieux (Vautrin)... Un pur plaisir de lecture, bien loin de l'image "ronflante" que j'en avais.

J'ai ensuite continué tranquillement sa découverte. Forcément, sur une oeuvre aussi conséquente, tout n'est pas au même niveau. C'est allé du choc littéraire (Illusions Perdues) au carrément mauvais à mon avis (Ferragus). Je porte en très haute estime aussi ses textes plus courts (Le bal de Sceaux, La Duchesse de Langeais...). J'aime bien sans plus La Cousine Bette ainsi que Splendeurs et misères des courtisanes, qui malgré des moments de pur génie traine un peu trop en longueur (par contrainte feuilletonesque surement). Je me suis ennuyé en lisant Une ténébreuse affaire (pas fini) et Modeste Mignon.

Tout ça pour dire que j'adore Balzac (même si tous ne m'ont pas conquis, j'ai toujours été content de me replonger dans son univers) et qu'il m'en reste, à mon grand bonheur, beaucoup à découvrir

[The Eye Of Doom]

Perso, j’ai eu une tres courte periode Balzac vers 45 ans.
Je garde un excellent souvenir d’Eugenie Grandet et du Pere Goriot (bien que le schéma du pere qui se sacrifie pour sa progéniture sans reconnaissance aucune m’est moins intéressé).
Il faudrait que j’essaye un autre roman.

[Telmo]

Eugénie Grandet au collège, moyennement aimé. Les Chouans aussi, bien aimé en revanche, mais le sujet est plus dynamique, disons.

Plus tard, Les Illusions perdues, bien apprécié.
Le Père Goriot, bien plus tard aussi, à cause de sa réputation avec l'intro qui effrayait les gens dans le secondaire.

Envie de lire la Peau de Chagrin, tiens. Balzac et le genre, ce n'est pas ce qui vient d'abord à l'esprit.

Souvenir aussi d'une transcription peu heureuse d'un accent alsacien, dans je ne sais plus quel ouvrage, que j'avais montrée à un Alsacien, guère convaincu, pour ne pas dire plus.

L'inventeur du roman moderne français, qu'on aime ou on n'aime pas, est incontournable.

[Jeremy Fox]

Souvenir aussi d'une transcription peu heureuse d'un accent alsacien, dans je ne sais plus quel ouvrage, que j'avais montrée à un Alsacien, guère convaincu, pour ne pas dire plus.

Dans tous ses romans dès qu'il y a Nuncingen l'alsacien

[The Eye Of Doom]

J’ai l’impression que comme souvent les souvenirs de lectures « imposées » au collège et lycée pésent sur la vision de l’auteur.

[Commissaire Juve]

Le Père Goriot, bien plus tard aussi, à cause de sa réputation avec l'intro qui effrayait les gens dans le secondaire.

Tout est dit ! Je m'y vois encore.

- Le Cousin Pons (je crois... je ne suis pas chez moi)

Ah non, c'était Gobseck (1830) (en duo avec Une double famille) ! Aucun souvenir.
(pourtant, j'y ai pris des notes)

J'ai lu Les Chouans aussi, mais... en version édulcorée pour la jeunesse.

[Alexandre Angel]

En tout cas, le module, que j'ai regardé hier soir, vaut effectivement le coup. Je vais m'intéresser aux suivants!

[Ignatius]

J'en ai lu une petite dizaine parmi les plus connus de cette gargantuesque saga.

Je mets au sommet le "Cycle de Vautrin" (Le Père Goriot-Illusions Perdues-Splendeurs et Misères). Vautrin est probablement l'un des personnages les plus fascinants de la littérature française.
Puis Eugénie Grandet et les "Parents pauvres" (La Cousine Bette & Le Cousin Pons), sommets dans la description de la cupidité et de la mesquinerie humaine.
Bizarrement pas trop accroché à La Peau de chagrin et au Lys dans la vallée.

[murphy]

Je mets au sommet le "Cycle de Vautrin" (Le Père Goriot-Illusions Perdues-Splendeurs et Misères).

Hier soir, j'ai acheté Le Père Goriot en folio à 3 € et préfacé de Félicien Marceau (connais pas mais il est tout de même académicien me souffle Wiki) :
Pour quelqu'un qui n'a jamais lu une ligne de Balzac, il n'y a pas à hésiter: il faut commencer par Le père Goriot - et enchainer sur Illusions Perdues et Splendeurs et Misères des courtisances. Que ceux qui ont abordé Balzac ne s'inquiètent pas. Avec Balzac, on s'y retrouve toujours. Seulement, avec le Père Goriot, on s'y retrouve plus vite. Avec Le Père Goriot, d'entrée de jeu, nous sommes au coeur même de l'univers de Balzac, immédiatement confrontés avec quelques-uns de de ses personnages capitaux, avec ses thèmes, ses obsessions, sa démarche.

m.

[murphy]

Ies prochains docs devraient etre sur Flaubert, Virginia Woolf, Romain Gary, Maupassant, Duras, Colette, Kessel .
Sur OCS , il y a toujours le bouleversant documentaire de Francois Busnel sur Jim Harrison "seule la terre est éternelle "

Hier, j'ai regardé la seconde émission consacrée à Flaubert cette fois ci comme annoncé ci dessus par Jack Burns.

Comme la semaine dernière avec Balzac, , ca m'a donné envie de tenter cet auteur qui me rebutait lors de mes années lycée. Surtout Salammbô même si je n'ai jamais été attiré par les romans historiques . Sur Mme Bovary, deux intervenantes d'hier n'étaient pas tendre avec le personnage.. L'une avait envie de la gifler, l'autre lui faisait juste pitié.
Je n'ai jamais été un très grand lecteur. Au collège, je lisais du Stephen King (comme tout le monde) et un peu de SF (Dune, le monde des A, Lovecraft aussi) et au lycée, j'avais adoré (comme bcp) L'attrape-coeur et surtout surtout découvert John Fante. Avec Fante, j'avais le sentiment d'avoir découvert à moi tout seul ce qu'était la littérature et les bouquins imposées par mes profs de français (que je meprisais) m'emmerdaient profondément. Mais aujourd'hui, j'ai bien envie de les lire. De "jeune con", je passe à "vieux con". Mais on ne m'avait jamais non plus parler de Flaubert comme hier (les putes, la syphilis, l'épreuve du "gueuloir"). Sauf peut être Stendhal qui ne m'attire toujours pas. Son Rouge et le noir m'avait pour le coup vraiment gonflé.
Je me souviens par contre que j'aimais bien les pièces de Molière, probablement parce que c'était court et facile à lire. Et j'avais aussi aimé Cyrano.
Mais dans l'ensemble, j'aimais pas grand chose.

La saga des Rougon Macquart (20 romans tout de même dixit Wiki) de Zola me tente bien aussi désormais mais je sais pas trop par lesquels commençait. Je devrais d'abord essayer L'assommoir parce que c'est ce qu'on m'a fait lire au collège-lycée mais Germinal et La bête humaine m'attirent plus, mais c'est juste parce que j'ai vu les films (surtout La bête humaine, celui avec Gabin et le remake de Lang).

Cependant, malgré cette envie d'auteurs classiques, avant de commencer mon Balzac, je viens de me lancer dans Dalva de Jim Harrison. Aucune cohérence dans ma PAL.

m.

PS : je change le titre du sujet car la semaine prochaine, c'est Virginia Woolf que je connais encore moins car pour le coup, pas entendu parler du tout au lycée.
La semaine d'après, Romain Gary, lui j'en ai lu quelques uns mais bien après le lycée et du coup ça me l'a pas fait mettre de côté. Et sa vie est assez "funky", ça promet un doc bien scotchant.

Dommage que Céline ne soit pas programmé, peut être l'été prochain si l'émission marche bien.

[Jeremy Fox]

Surtout Salammbô même si je n'ai jamais été attiré par les romans historiques .

Lu une seule fois et j'avais pris une grosse claque. C'est un roman d'une puissance monumentale. J'avais également adoré L'éducation sentimentale

[Jeremy Fox]

La saga des Rougon Macquart (20 romans tout de même dixit Wiki) de Zola me tente bien aussi désormais mais je sais pas trop par lesquels commençait. Je devrais d'abord essayer L'assommoir parce que c'est ce qu'on m'a fait lire au collège-lycée mais Germinal et La bête humaine m'attirent plus, mais c'est juste parce que j'ai vu les films (surtout La bête humaine, celui avec Gabin et le remake de Lang).

Germinal et la bête humaine sont à mon avis les meilleurs entrées chez Zola ; avec également Nana.

[Jeremy Fox]

PS : je change le titre du sujet car la semaine prochaine, c'est Virginia Woolf que je connais encore moins car pour le coup, pas entendu parler du tout au lycée.
La semaine d'après, Romain Gary, lui j'en ai lu quelques uns mais bien après le lycée et du coup ça me l'a pas fait mettre de côté. Et sa vie est assez "funky", ça promet un doc bien scotchant.

Virginia Woolf, lu aussi l'intégrale dans la collection bouquin et ce fut également un régal de tous les instants : surtout les Vagues et Mrs Dalloway. Romain Gary, je conseille Les Racines du ciel et les enchanteurs

[Alexandre Angel]

Surtout Salammbô même si je n'ai jamais été attiré par les romans historiques .

Lu une seule fois et j'avais pris une grosse claque. C'est un roman d'une puissance monumentale. J'avais également adoré L'éducation sentimentale

J'avais fait un exposé dessus quand j'étais en seconde. A la fin de ma troisième, la sortie de La Porte du Paradis (dans sa version courte, évidemment) avait été un choc et un événement pour moi. Et bien, je me rappelle qu'après avoir lu Salammbô (dont j'avais acheté également la version BD par Philippe Druillet), je me disais que le Cimino était le Salammbô du western .