Dune I et II (Denis Villeneuve - 2021 & 2024)

[Spongebob]

Je l'avais déjà posté il y a quelques pages

[gnome]

Je l'avais déjà posté il y a quelques pages

oups... je l'avais raté... désolé...

[Duane Jones]

https://www.cestplusquedelasf.com/mook- ... jodorowsky
Texte court où l'auteur imagine le tournage du film par Jodo et ses répercussions sur l'histoire du cinéma. Hilarant. Apparemment les proches de Jodo n'ont pas apprécié.
Pas encore vu la suite de Dune, ce sera peut-être chose faite pendant le printemps du cinéma.

[The Eye Of Doom]

Sortie familiale pour Dune 2.
La semaine dernière j’avais recuperé chez ma mere mon exemplaire du bouquin (Robert Lafond Ailleurs et demain) , acheté et lu en 1980. J’en ai relu quelques pages correspondant au debut de ce second opus, dont l’arrivée dans la cité fremen, le combat dans l’arene et l’intronisation de la mère supérieure…
J’aurais probablement pas du.
Le film ne commence pourtant pas si mal. Il y a une certaine tension, le sequence de la chevauchée du ver et de l’attaque de la moissonneuse à epice laisse penser que peut etre ce sera mieux que le un.
Mais ensuite on rentre dans un tres long tunnel jusqu’à la fin. A quelques exceptions pres.
Tout est plat, s’enchaîne platement, manque de chair…
C’est sur qu’enchaîner ca apres Les raisins de la colere de Ford vu hier soir, aide pas Villeneuve….
Mais tout de même, il y a pas vraiment de mise en scène ou si peu.
Je ne blame pas trop les acteurs qui font se qui peuvent.
Mais tout ca manque cruellement d’imagination. Et passe bien sur complètement à coté de la fascination que provoque le livre
Pour la direction artistique et la niaque, J’en reviens toujours à mon film etalon : Les chronique de Riddick. Il y a 10 fois plus d’imagination et d’intensité dans ce space opera serie B sur gonflé que dans ce truc sans ame.
Bien sur l’image est belle, bien sur c’est pas un navet, bien sur il y a deux ou trois trucs qui surnage. Mais il y a plus de cinema dans 5 min de Mad max Fury Road version Chrome que dans tout Dune 2 .

Sur ce je retourne au bouquin…

[hansolo]

Bien sur l’image est belle, bien sur c’est pas un navet, bien sur il y a deux ou trois trucs qui surnage. Mais il y a plus de cinema dans 5 min de Mad max Fury Road version Chrome que dans tout Dune 2 .

Sur ce je retourne au bouquin…

La fascination issue du phrasé de l oeuvre de Herbert n'arrivera jamais à mon avis à être portée a l'écran...
Le film de Villeneuve tient à peu près la route mais ne réussit pas plus a nous entraîner que le 1er opus.
Même le Lynch pourtant massacré par les producteurs réussi mieux.

[gnome]

Bien sur l’image est belle, bien sur c’est pas un navet, bien sur il y a deux ou trois trucs qui surnage. Mais il y a plus de cinema dans 5 min de Mad max Fury Road version Chrome que dans tout Dune 2 .

Sur ce je retourne au bouquin…

La fascination issue du phrasé de l oeuvre de Herbert n'arrivera jamais à mon avis à être portée a l'écran...
Le film de Villeneuve tient à peu près la route mais ne réussit pas plus a nous entraîner que le 1er opus.
Même le Lynch pourtant massacré par les producteurs réussi mieux.

Je n'ai pas lu Herbert, ni en VO, ni en VF, je ne peux donc pas juger, mais je trouve que niveau intrigue, les Villeneuve sont limpides là où le Lynch m'a toujours paru comme un salmigondi confus. Certes, il y a des idées intéressantes dans le Lynch, mais j'ai été embarqué par le Villeneuve. Mais c'est un avis personnel de quelqu'un qui n'a jamais lu les livres.
Je pense que quelqu'un de familier avec l'univers s'y retrouve mieux dans les enjeux du Lynch et donc l'apprécie plus.

[G.T.O]

Dune: deuxième partie : aux mêmes causes, mêmes effets.

Toujours ce mélange entre grandiloquence et volonté d’épure, le goût de la vignette (Planète Harkonen), le manque de contour de nombreuses scènes, et une indolence générale, inertie, qui fait avancer le film, coûte que coûte, sans jamais en sentir la moindre nécessité narrative. Le montage n’étant pas le point fort de Villeneuve, le film reste l’ascension confuse et plate de Paul en prophète (faut voir comment le réalisateur traite la magie et le surnaturel en simple fait) et chef de guerre (qui peut raisonnablement croire dans le caractère redoutable et fédérateur du minet Chalamet), les vers si importants n’étant ici qu’un élément spectaculaire, l’épreuve de l’eau de la vie réduit à trois fois rien, l’importance du dialecte, de la langue à un folklore. Bardem en figure mystique est embarrassant, avec ses yeux qui débordent de dévotion. Quant au psychopathe de service, Feyd, à part son regard torve, et son crâne rasé, il fait pâle figure. D’ailleurs, jamais duel final entre Paul et Feyd n’a été aussi dépourvu de tension, en dépit de la volonté manifeste de Villeneuve à multiplier, en contre champ, les plans de visages rongés d’angoisse quant à l’issue. Alors, surgit, dans ce décalage entre intentions martelées et résultat tout mollasson, le rire nerveux du spectateur. C’est peut être là que se situe l’involontaire projet comique de Villeneuve.