David Robert Mitchell > Richard Kelly.
Et si vous n'êtes d'accord, gardez-le pour vous parce que je m'en bats les c***
Blague à part,
Under the Silver Lake est vite devenu un de mes films préférés de ces dernières années (en bonne place de mon top 10 de la décennie
), et en dépit de ses (nombreuses) références, il faut le regarder sans chercher à le comparer à ses différentes sources d'inspiration qui, comme leur nom l'indique, ne sont effectivement que de simples "sources d'inspiration". Si DRM a gardé sa façon de filmer très "à l'horizontale" et très inspirée par John Carpenter, plus rien ne le rapproche dorénavant d'un film de Carpenter. De même, si on peut trouver plus ou moins de points communs dans le style sinueux de son récit à
Mulholland Drive, qui se passe aussi à Los Angeles (de mon point de vue la comparaison s'arrête là), il n'a cependant rien à voir non plus avec Lynch. On pourrait continuer avec De Palma, Wilder ou Hitchcock ou d'autres clairement cités par le cinéaste. Ce n'est pas parce qu'on aime ces cinéastes que l'on va retrouver ce qu'on aime chez eux dans ce film, car
Under the Silver Lake est un film totalement à part, pas du tout "écrasé par ses références" dont il se sert pour mieux s'en éloigner, racontant sa propre histoire, à savoir un récit personnel ô combien abordé au cinéma comme la rupture amoureuse, que DRM va détourner et métamorphoser en film noir, racontant visuellement, de façon "cinégénique", ce que l'on ressent lorsque notre vie amoureuse nous échappe. Et puis c'est très beau visuellement
et à côté, Richard Kelly c'est un nain. Bref, c'est mon avis, j'ai lu les vôtres, pas besoin de me contredire, vous savez déjà que je ne serai pas d'accord.