ça fait classe, une référence à un film muet que 99% des spectateurs ne connaissent pas. Et les 1% que nous sommes n'en reviennent pas de voir Seventh Heaven de Borzage mis autant en valeur dans un film de 2018 avec un post-ado (qui m'a beaucoup fait pensé à Di Caprio dans La plage) jouant à la Nintendo comme personnage principal.cinephage a écrit :Pas sur que ce soit si anecdotique que ça... Il y est fait allusion de nombreuses fois, entre les discussions avec la maman, le fait qu'il visionne le film à la fin, le fait qu'il se réveille devant la tombe de Gaynor, et la séquence du tableau, c'est quand même une figure assez récurrente dans le film.Thaddeus a écrit :Un truc assez anecdotique mais que j'ai beaucoup apprécié : l'hommage rendu à la sublime Heure Suprême et à la non moins merveilleuse Janet Gaynor.
Je demande même, perdu que je suis dans mes élucubrations, s'il n'y a pas un lien, implicite parce que jamais mentionné, avec une étoile est née, version de 1937, qui n'est pas évoqué, mais qui est un des films les plus célèbres de Janet Gaynor, et qui évoque le coté mortifère de Hollywood...
Le problème c'est que pratiquement tout ce que j'ai apprécié dans le film est lié à des références et du cousinage cinématographique. Une fois qu'on a enlevé tout ça, il ne reste pratiquement rien sinon le constat d'une pop culture qui s'auto-dévore.
Je compare avec La La Land (je pourrais également citer Body Double) : on peut apprécier le film totalement sans les références culturelles. Ici, je trouve que non.
Il y a tellement de couches référentielles dans le film que je finis par penser que même la très belle Miss Presley a été choisie davantage pour sa parenté que pour sa photogénique et ses talents d'actrice.
On est plus proche du Ready Player One de Spielberg en fait.