Mektoub my Love (Abdellatif Kechiche - 2017)

[Supfiction]

(...) soupirs d'agacement, de consternation ou de lassitude

ça me fait peur tout ça quand même, m'étant déjà infligé Call me by your name il y a peu de temps. Et les notes assez dingues ne font qu'accentuer l'appréhension.

[Thaddeus]

Je crois que Demi-Lune vient d'inventer la critique yolo.
Et le pire c'est que je crois que sur le fond, je suis assez d'accord en fait...

[Alexandre Angel]

Je crois que Demi-Lune vient d'inventer la critique yolo.

Pouvez-vous définir s'il vous plaît?

[Jack Carter]

Je crois que Demi-Lune vient d'inventer la critique yolo.

Pouvez-vous définir s'il vous plaît?

You Only Live Once

[Alexandre Angel]

Pouvez-vous définir s'il vous plaît?

You Only Live Once

Merci Jack! mais j'suis pas plus renseigné

[Jack Carter]

You Only Live Once

Merci Jack! mais j'suis pas plus renseigné

moi non plus, je te rassure

[Thaddeus]

Manière de dire que je trouve un côté assez punk à son texte, une volonté d'assumer jusqu'au bout les raisons qui l'ont fait fait aimer le film, des penchants peu avouables qu'un avis plus policé, plus conforme aux bonnes manières (que j'ai vu aujourd'hui), n'aurait sans doute pas exprimé ainsi. Mais ce n'est peut-être que moi qui perçoit ainsi ses formulations.

[AtCloseRange]

Manière de dire que je trouve un côté assez punk à son texte, une volonté d'assumer jusqu'au bout les raisons qui l'ont fait fait aimer le film, des penchants peu avouables qu'un avis plus policé, plus conforme aux bonnes manières (que j'ai vu aujourd'hui), n'aurait sans doute pas exprimé ainsi. Mais ce n'est peut-être que moi qui perçoit ainsi ses formulations.

Pour tout dire, pour moi qui ai aimé la lire, je le trouve un peu trop paradoxale à mon goût. J'ai du mal à comprendre comment on peut dire ça en préambule et arriver à cette conclusion (j'ai halluciné en voyant la note).
Voir le film un jour résoudra peut-être cette équation impossible.

[Alexandre Angel]

Manière de dire que je trouve un côté assez punk à son texte, une volonté d'assumer jusqu'au bout les raisons qui l'ont fait fait aimer le film, des penchants peu avouables qu'un avis plus policé, plus conforme aux bonnes manières (que j'ai vu aujourd'hui), n'aurait sans doute pas exprimé ainsi. Mais ce n'est peut-être que moi qui perçoit ainsi ses formulations.

Merci!

[Thaddeus]

J'ai du mal à comprendre comment on peut dire ça en préambule et arriver à cette conclusion (j'ai halluciné en voyant la note).

Je crois qu'en fait c'est hellrick qui a écrit l'introduction et lui a associé la note adéquate.
Même petite surprise de mon côté : lorsque je lis ce premier paragraphe, j'ai l'impression qu'on parle de Spring Breakers et je ne comprends pas comment on peut en arriver à aimer le film. Je ne rejoins pas du tout ce cher Demi-Lune lorsqu'il qualifie par exemple les héroïnes de "pétasses" - faute de quoi j'aurais cordialement détesté l'affaire (or je suis enthousiaste). J'ai vu au contraire des jeunes gens très séduisants, pleins de fraicheur, de frénésie, de vitalité. Je suis en revanche totalement d'accord sur le plus gros de sa critique (la partie centrale) qui me semble bien cerner l'entreprise ambitieuse (et accomplie) du réalisateur.

[Supfiction]

C’est le Love de Kechiche quoi.

[Mosin-Nagant]

C’est le Love de Kechiche quoi.

Point du tout. Beaucoup trop lumineux pour le comparer au film de Noé.
Enfin, à mon humble avis.

[Jeremy Fox]

C’est le Love de Kechiche quoi.

Point du tout. Beaucoup trop lumineux pour le comparer au film de Noé.
Enfin, à mon humble avis.

Ah non pitié ; pas de comparaison aussi hasardeuses Je n'ose imaginer que le Kechiche soit aussi chiant que le film de Noé.

[Karras]

Mektoub My Love ou le cauchemar de la génération #Metoo (je n'ose imaginer la réception dans les festivals américains ).

http://www.indiewire.com/2017/09/mektou ... 201873810/
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[Demi-Lune]

Même petite surprise de mon côté : lorsque je lis ce premier paragraphe, j'ai l'impression qu'on parle de Spring Breakers et je ne comprends pas comment on peut en arriver à aimer le film. Je ne rejoins pas du tout ce cher Demi-Lune lorsqu'il qualifie par exemple les héroïnes de "pétasses" - faute de quoi j'aurais cordialement détesté l'affaire (or je suis enthousiaste). J'ai vu au contraire des jeunes gens très séduisants, pleins de fraicheur, de frénésie, de vitalité. Je suis en revanche totalement d'accord sur le plus gros de sa critique (la partie centrale) qui me semble bien cerner l'entreprise ambitieuse (et accomplie) du réalisateur.

Je comprends que mon commentaire puisse paraître se contredire, entre l'entrée en matière goguenarde et le reste. Mais c'est quand même difficile de passer sous silence le fait que ce marivaudage soit complètement irrigué par les fantasmes de Kechiche. Je ne renie rien de ce que j'ai écrit, c'est le film d'un mec obsédé par les formes des nanas. Le but était de partir de là pour comprendre pourquoi le film ne s'effondre pas et peut être source, non seulement de fascination, mais d'admiration. Peut-être y verra-t-on une gymnastique intellectuelle intenable, moi je vois un film absolument entier et cependant très fragile, qui est à la fois exactement ce qu'il décrit et en même temps, qui est tellement plus que ça. Désolé de ne pas mieux parvenir à en parler...