G.T.O a écrit :Ce n'est pas aussi pauvre que tu le suggères.[/justify]
Je ne dis pas que cet épisode VIII est pauvre - si c'était le cas, je ne l'aurais pas aimé. J'ai même plutôt apprécié les quelques pas de côté effectués par Johnson (d'une audace à saluer, même si toute relative). Mais puisque la ligne de défense principale semble être d'attaquer le volet précédent (que je trouve supérieur à peu près à tous les niveaux), je réagis sur le même plan. La "tension sexuelle" entre Rey et Ren, je ne l'ai pas perçue. En revanche, le lien qui se tisse entre ces deux personnages, et l'idée formelle très simple qui le concrétise, figure parmi les principaux atouts du long-métrage. Je reste toujours circonspect sur le dévoilement des origines de la jeune femme, sur la rapidité de son apprentissage et son aisance de la maîtrise de la Force, mais je suppose que la révélation de Luke, selon laquelle celle-ci n'appartient à personne, est censée justifier ce que Ren lui apprend quant à l'identité de ses parents. Manière d'indiquer que même un "nobody" peut investir le pouvoir le plus grand.
Demi-Lune a écrit :C'est la manière dont elle est amenée et traitée qui reste pour moi honteuse, pas tant le fait que sa mort ait pu être envisagée dans le brainstorming
Pour toi peut-être, mais ce n'est pas le souvenir que j'ai de certaines discussions d'il y a deux ans. Quoi qu'il en soit, je ne trouve pas non plus que la concrétisation de cette mort soit honteuse, bien au contraire - je n'ai pas revu
Le Réveil de la Force depuis sa sortie, mais j'avais trouvé la scène particulièrement bien gérée en termes esthétiques et dramatiques.
hansolo a écrit :Comme je l'ai dit, les "
éléments que je souligne" sont a peine le dixième des references ce que l'on voit de manière limpide en visionnant le film la 1ere fois
Le souci du "scénario"
du
Réveil de la Force, c'est qu'on peut trouver une référence à la Trilogie Originale dans quasi chaque plan du métrage, et le camouflage est si astucieux que le décalque saute aux yeux même des personnes qui n'ont pas vu les films initiaux depuis des lustres; a ce niveau de [CRTL-C CTRL-V] c'est tout de même un problème ... et ça devient lourdingue
J'ai bien compris ton grief, mais je ne le partage pas. La dimension "photocopieuse" que tu reproches au film d'Abrams est inhérente à sa démarche de "réinvestissement des icônes". On aime ou on n'aime pas ; pour ma part, et contrairement à toi, j'ai aimé. Or cette lecture n'est permise que par la conscience par le spectateur des références qui sont opérées. La question du dosage est en effet importante, et j'entends tout à fait qu'on trouve la potion de l'épisode VII trop chargée en naphtaline et en nostalgie. A mes yeux elle fonctionne du tonnerre parce qu'elle est n'empiète jamais sur la qualité première et fondamentale du film par ailleurs : une conviction absolue en les personnages, une adhésion complète à leur histoire, premier degré nécessaire au fonctionnement de l'approche métatextuelle.
Mais ce sujet est consacré à l'épisode VIII, pas à l'épisode VII.