Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Alibabass
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Dossier "Les femmes sont dans la place" dans le CdC du mois de février :
Q : Voyez-vous des transformations significatives dans le travail en équipe sur un plateau, notamment depuis qu'à été mise en place la formation du CNC contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels ?
R de Catherine Breillat : Non je constate la mise en place d'un néo-maccarthysme. C'est le retour du bâton du mouvement MeToo : on veut imposer un hygiénisme au cinéma, les sujets devraient illustrer et être moralistes.
R de Rebecca Zlotowski (extrait) : Je dirais qu'il y a un surmoi qui plane au-dessus des tournages aujourd'hui, genre impasses, faute de jurisprudence, de code de la route, les rendant encore plus nécessaires que jamais. Tout cela me plait et me questionne : tout ce que fabrique la pensée, de l'attention des uns envers les autres, du débat, me stimule.
Anecdote comme cela, rapide : deux cinéastes qui n'ont pas leur place de dignité aux césars. Pourquoi ? indice dans leurs réponses. César, entrisme, fuck off.
Q : Voyez-vous des transformations significatives dans le travail en équipe sur un plateau, notamment depuis qu'à été mise en place la formation du CNC contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels ?
R de Catherine Breillat : Non je constate la mise en place d'un néo-maccarthysme. C'est le retour du bâton du mouvement MeToo : on veut imposer un hygiénisme au cinéma, les sujets devraient illustrer et être moralistes.
R de Rebecca Zlotowski (extrait) : Je dirais qu'il y a un surmoi qui plane au-dessus des tournages aujourd'hui, genre impasses, faute de jurisprudence, de code de la route, les rendant encore plus nécessaires que jamais. Tout cela me plait et me questionne : tout ce que fabrique la pensée, de l'attention des uns envers les autres, du débat, me stimule.
Anecdote comme cela, rapide : deux cinéastes qui n'ont pas leur place de dignité aux césars. Pourquoi ? indice dans leurs réponses. César, entrisme, fuck off.
- Jeremy Fox
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
C'est quoi une place de dignité ?
- Alibabass
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Une place de dignité ça signifie avoir du respect et être humble envers ici des femmes qui font avancer le cinéma dans son écriture, sa forme esthétique, son respect du public et qui évite l'hygiénisme au cinéma. Je peux ajouter aussi Mati Diop ; Lola Quivoron (Rodeo, pas une trace du film au Cesar). J'imagine une jeune cinéaste ayant un jour l'idée de faire un film qui explose les codes comme Règle 34 avec des thématiques parallèle mais dans le prisme du cinéma Français = Blacklisted.
- Jeremy Fox
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Parce que Breillat n'est pas nominée cette année ?
- Alibabass
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Ah oui, en effet, désolé. Une est nominée mais l'autre ne l'était pas, et nous étions ici assez étonné de ne pas voir Les Enfants des autres sélectionné. Désolé.Jeremy Fox a écrit : ↑15 févr. 24, 17:31Parce que Breillat n'est pas nominée cette année ? Et Zlotowski l'an dernier ?
- Jeremy Fox
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Il ne peut pas y avoir tout le monde non plus ; il n'y a que 5 places et les nominés sont loin d'être honteux. Il faut arrêter de voir le mal et le complot partout.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Amen.Jeremy Fox a écrit : ↑15 févr. 24, 17:44Il ne peut pas y avoir tout le monde non plus ; il n'y a que 5 places et les nominés sont loin d'être honteux. Il faut arrêter de voir le mal et le complot partout.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Bref, tes petites anecdotes "entrisme fuck off place de dignité machin chose" tu peux te les garder.Alibabass a écrit : ↑15 févr. 24, 17:49Amen.Jeremy Fox a écrit : ↑15 févr. 24, 17:44
Il ne peut pas y avoir tout le monde non plus ; il n'y a que 5 places et les nominés sont loin d'être honteux. Il faut arrêter de voir le mal et le complot partout.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
J'avoue, ok ok ... bon, revenons au topic ambigüe.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Fair enough. Comme je disais initialement, tant que le sujet "féminisme dévoyé" ne devient pas, par confusion ou autre, le sujet où l'on relaie et discute des affaires de violences, pas de problème pour moi.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Neuhoff qui tire à balles réelles dans le Figaro sur Garrel, Jacquot et Doillon (pas lu entièrement l'article) :
Je connais beaucoup moins la filmographie des deux autres, mais il a complètement fumé la moquette pour Garrel, même si lui aussi semble avoir des casseroles au cul.Jacquot, Doillon, Garrel : se replonger dans leur filmographie est une punition.
Pseudos rebelles repus de subventions, Benoit Jacquot, Jacques Doillon et Philippe Garrel ont élevé l'ennui au niveau des beaux-arts.
Ces éternels étudiants aux airs faussement torturés ont gardé un cerveau d’adolescent. En gros, que des pauvres histoires de touche-pipi maladroitement et pesamment racontées à un âge où l’on devrait s’attacher à d’autres problèmes.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Avant même ces histoires, je crois que Neuhoff ne les portait déjà pas dans son cœur. Disons que là, c’était surtout l’occaz pour lui d’en remettre une (bonne) couche.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
Il y a aussi beaucoup de films de Doillon qui le contredisent totalement.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
La précision des remarques n'a jamais étouffé Neuhoff, de toute manière.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé
il doit sans doute chercher un job à Cnews, Europe1 ou le JDD...
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)