Du coup je re-trensferrts ça ici :
***John Holden a écrit : ↑27 nov. 20, 18:22 Quel gâchis tout de même qu'une telle intelligence supposée soit polluée par autant de rectitude, castrée par la suffisance péremptoire d'un pisse-froid.
Le laïus sur Amadeus est pathétique.
Cette vidéo résume parfaitement la précédente (vidéo) que j'ai postée sur les imposteurs de philosophes médiatiques et que je résume : au lieu d'écouter ceux que l'on devrait écouter, à savoir des spécialistes, on préfère entendre quelqu'un qui va dans le sens de ce qu'on a envie d'entendre, même s'il a tort.Supfiction a écrit : ↑27 nov. 20, 20:20Ce débat, on l’a déjà eut à plusieurs reprises, comme notamment à la sortie de Dunkirk ou encore à propos du « Robin H. » de Ridley Scott.
On s'en rend compte rapidement : Onfray est dans l'incapacité de comprendre le mécanisme de la fiction. Le cinéma lui est étranger, automatiquement son avis et tout ce qu'il peut raconter n'est pas pertinent. Et quand il explique à la fin que le cinéma c'est, d'un côté, les films d'auteurs avec "un écran noir pendant 4 heures et ça vaut 12 étoiles dans Télérama", et en face, c'est "La Soupe aux choux où on pète à chaque plan", tu comprends -normalement hein- que son "analyse" est extrêmement binaire. D'ailleurs c'est intéressant de le voir non pas faire comme à son habitude des phrases riches et verbeuses pour maquiller sa méconnaissance des sujets, mais cette fois à chaud, sans filtre, comme dans un PMU, persuadé que son avis vaut de l'or même quand il ne réfléchit plus à bien le formuler (ou du moins vaut le prix d'un abonnement puisque la plupart de ses "analyses" sur son site sont payantes, ah il est beau le philosophe des Gilets Jaunes ).
Mais ça marche, la preuve avec toi. Ici, il ne parle pas de Dunkirk, il ne parle pas de Robin H. de Scott, mais il parle du "film terrible" sur Mozart qu'est Amadeus, de L'Évangile selon St Mathieu, d'Eisenstein, et finit par dire que "tous les films historiques disent n'importe quoi" (je cite). C'est pas recevable, voyons...