Chuck Norris
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Chuck Norris
Je ne crois pas qu'il existe sur le site un topic spécifique consacré à cet immense artiste, qu'il est temps de remettre à sa juste place, celle d'un géant du septième art. Il est de bon ton de railler certaines répliques de ses films ( "- Attention où vous mettez les pieds, Braddock... - Je mets les pieds où je veux Little John, et c'est souvent dans la gueule") ou de se gausser de son soi-disant ego surdimensionné : "Dieu a dit: Que la lumière soit! et Chuck Norris répondit : On dit s´il vous plait" ( affirmation d'ailleurs totalement erronée : Chuck Norris n'allume pas la lumière, il éteint l'obscurité).
Il convient donc de revenir un peu sur la carrière de Chuck Norris.
Jusqu'au-boutisme et intégrité artistique
Carrière remarquable d'abord car l'artiste a le souci de se renouveler perpétuellement, d'éviter les redites et le confort d'un succès facile. Ainsi après Portés disparus en 1984, il enchaîne immédiatement avec Portés disparus 2, signe d'une audace cinématographique inédite jusque là. Et quand il tourne le troisième volet de la série, il accole avec hardiesse le patronyme de son personnage au titre du film ( Braddock Portés disparus 3). Refusant toute publicité intempestive et autres procédés racoleurs, il est l'archétype de l'artiste engagé. La suite de Delta Force est ainsi sobrement intitulée : Delta Force 2.
Homo virilitus
Cette série est ainsi une véritable ode au cassage de bras, un hymne à l'éclatement des cervicales, un dithyrambe sur l'art et la manière d'égorger proprement son prochain. Chuck Norris, qui a fait la guerre d'Irak, la guerre du Vietnam, la guerre de Cent Ans et la guerre du Péloponnèse devient alors une sorte d'abstraction, non pas la virilité, mais l'idée que l'on se fait de la virilité. Ce qui nous amène logiquement au point suivant.
Chuck Norris et les femmes.
Chuck Norris aime à honorer les personnes du sexe opposé, et pas seulement de sa présence. Mais on notera que cela transparaît peu à l'écran, sans doute en raison d'une pudeur atavique, mais surtout parce que l'artiste ne peut pas en même temps zigouiller de vilains basanés ou de fourbes vietnamiens et s'engager dans une relation pérenne avec une femme. La vie est une question de priorité, et Tcheuck Norisse a depuis longtemps choisi la sienne. Il ne fait pas la justice, il est la justice.
Altérité et dialectique de l'ennemi
Tous les films avec Chuck Norris ont en commun de mettre en jeu une passionnante - et complexe - réflexion sur l'altérité, que l'on pourrait résumer ainsi: si tu es blanc, conservateur et américain, tu es un gentil. Par contre si tu es basané tu es un méchant, et si tu as les yeux bridés un très méchant. Il y a alors de fortes chances que tu ne survives pas au passage de Chuck Norisse dans ton existence.
Télévision et art de la concision.
Chuck Norris s'est adonné entre 1993 et 2001 à la série Walker, Texas Ranger où il interprète Walker, un Texas Ranger. Mais peu de gens savent qu'il est aussi le héros de Scotty, Agent du FBI où il interprète Scotty, un agent du FBI. Il serait actuellement en pourparlers pour intégrer l'équipe de Taylor, Cow-boy Implacable (où il devrait jouer Taylor, un cow boy implacable).
Acteur d'une incroyable versatilité, homme de bien et artiste foncièrement engagé, Chuck Norris mérite bien de figurer au panthéon des plus grands du septième art.
Il convient donc de revenir un peu sur la carrière de Chuck Norris.
Jusqu'au-boutisme et intégrité artistique
Carrière remarquable d'abord car l'artiste a le souci de se renouveler perpétuellement, d'éviter les redites et le confort d'un succès facile. Ainsi après Portés disparus en 1984, il enchaîne immédiatement avec Portés disparus 2, signe d'une audace cinématographique inédite jusque là. Et quand il tourne le troisième volet de la série, il accole avec hardiesse le patronyme de son personnage au titre du film ( Braddock Portés disparus 3). Refusant toute publicité intempestive et autres procédés racoleurs, il est l'archétype de l'artiste engagé. La suite de Delta Force est ainsi sobrement intitulée : Delta Force 2.
Homo virilitus
Cette série est ainsi une véritable ode au cassage de bras, un hymne à l'éclatement des cervicales, un dithyrambe sur l'art et la manière d'égorger proprement son prochain. Chuck Norris, qui a fait la guerre d'Irak, la guerre du Vietnam, la guerre de Cent Ans et la guerre du Péloponnèse devient alors une sorte d'abstraction, non pas la virilité, mais l'idée que l'on se fait de la virilité. Ce qui nous amène logiquement au point suivant.
Chuck Norris et les femmes.
Chuck Norris aime à honorer les personnes du sexe opposé, et pas seulement de sa présence. Mais on notera que cela transparaît peu à l'écran, sans doute en raison d'une pudeur atavique, mais surtout parce que l'artiste ne peut pas en même temps zigouiller de vilains basanés ou de fourbes vietnamiens et s'engager dans une relation pérenne avec une femme. La vie est une question de priorité, et Tcheuck Norisse a depuis longtemps choisi la sienne. Il ne fait pas la justice, il est la justice.
Altérité et dialectique de l'ennemi
Tous les films avec Chuck Norris ont en commun de mettre en jeu une passionnante - et complexe - réflexion sur l'altérité, que l'on pourrait résumer ainsi: si tu es blanc, conservateur et américain, tu es un gentil. Par contre si tu es basané tu es un méchant, et si tu as les yeux bridés un très méchant. Il y a alors de fortes chances que tu ne survives pas au passage de Chuck Norisse dans ton existence.
Télévision et art de la concision.
Chuck Norris s'est adonné entre 1993 et 2001 à la série Walker, Texas Ranger où il interprète Walker, un Texas Ranger. Mais peu de gens savent qu'il est aussi le héros de Scotty, Agent du FBI où il interprète Scotty, un agent du FBI. Il serait actuellement en pourparlers pour intégrer l'équipe de Taylor, Cow-boy Implacable (où il devrait jouer Taylor, un cow boy implacable).
Acteur d'une incroyable versatilité, homme de bien et artiste foncièrement engagé, Chuck Norris mérite bien de figurer au panthéon des plus grands du septième art.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Chuck Norris
Les Chuck Norris facts commencent à ne plus dater d'hier, reste que j'ai une théorie sur Chuck Norris qui le rapproche au fond de Francis Lalanne: tout le monde les connait, tout le monde les trouve ridicules mais au fond personne ne connait "l'oeuvre", je suis ainsi infoutu de citer *une* chanson de Lalanne tandis que le spectateur moyen aura du mal à donner le titre de trois films où Norris tient la vedette (et non, Walker Texas Ranger ne compte pas). Perso j'en ai vu deux, et il y a mine de rien des choses à dire.
- Delta Force. Norris, Golan, la Cannon, le thème tonitruant d'Alan Silvestri, les années 80 à leur sommet de reaganisme, tout est là. Reste que le film est au fond atypique: déjà il est long, plus de 2 heures, ensuite il y a plein d'acteurs prestigieux et souvent oscarisés (Lee Marvin, Robert Vaughn, Martin Balsam, Shelley Winters... ) et après la scène d'intro Chuck... Disparaît! S'ensuit une première partie sous forme de prise d'otages assez tendue, rejouant plus ou moins la situation du raid d'Entebbe/Operation Thunderbolt*, parfois bien vue, souvent maladroite, mais somme toute terre à terre voire "réaliste". Puis Chuck revient au bout d'une heure et c'est un festival, le barbu stoïque pulvérisant lors du final un pauvre Robert Forster jusqu'alors traité avec un minimum d'égard. Thriller politique transformé en actioner bas du front ou plaisir coupable plombé par des considérations géopolitiques déplacées, la schizophrénie du film fait contre toute attente son intérêt au moins relatif.
- Sale temps pour un flic. Le vrai chef d'oeuvre de Chuck, soit un film bière pizza sur lequel on peut compter, avec l'artisan Andrew Davis qui connaît son affaire (il filme excellemment Chicago et trouvera son apogée quelques années plus tard avec le solide Fugitif**), Norris campe un flic taiseux raccord avec ses limites d'acteur, c'est objectivement de la bonne série B, bien loin de l'image caricaturale que l'on retiendra sans doute du Norris après sa mort. Il faudra que je me fasse Invasion USA un de ce ces jours...
* Détournement d'avion et prise d'otages suivis d'une opération de libération par les forces israéliennes déjà filmée par Irvin Kershner pour la télé et même Menahem Golan déjà en 77 et avec la participation active d'Ytzhak Rabin et Shimon Peres. Le commandant Yonatan Netanyahou, tué pendant l'attaque, deviendra un héros national assez marquant pour permettre à son frère cadet Benyamin de lancer sa carrière politique. Chuck Norris a ironiquement supporté la réélection de ce dernier en 2015...
** En poussant on peut estimer que la principale différence entre un Schwarzenegger et ses concurrents baraqués est qu'outre un charisme inattaquable le premier a pu travailler avec de grands cinéastes en pleine possession de leurs moyens. Un Portés disparus par John Milius n'aurait pas forcément été "bon" mais c'aurait pu avoir de la gueule, non?
- Delta Force. Norris, Golan, la Cannon, le thème tonitruant d'Alan Silvestri, les années 80 à leur sommet de reaganisme, tout est là. Reste que le film est au fond atypique: déjà il est long, plus de 2 heures, ensuite il y a plein d'acteurs prestigieux et souvent oscarisés (Lee Marvin, Robert Vaughn, Martin Balsam, Shelley Winters... ) et après la scène d'intro Chuck... Disparaît! S'ensuit une première partie sous forme de prise d'otages assez tendue, rejouant plus ou moins la situation du raid d'Entebbe/Operation Thunderbolt*, parfois bien vue, souvent maladroite, mais somme toute terre à terre voire "réaliste". Puis Chuck revient au bout d'une heure et c'est un festival, le barbu stoïque pulvérisant lors du final un pauvre Robert Forster jusqu'alors traité avec un minimum d'égard. Thriller politique transformé en actioner bas du front ou plaisir coupable plombé par des considérations géopolitiques déplacées, la schizophrénie du film fait contre toute attente son intérêt au moins relatif.
- Sale temps pour un flic. Le vrai chef d'oeuvre de Chuck, soit un film bière pizza sur lequel on peut compter, avec l'artisan Andrew Davis qui connaît son affaire (il filme excellemment Chicago et trouvera son apogée quelques années plus tard avec le solide Fugitif**), Norris campe un flic taiseux raccord avec ses limites d'acteur, c'est objectivement de la bonne série B, bien loin de l'image caricaturale que l'on retiendra sans doute du Norris après sa mort. Il faudra que je me fasse Invasion USA un de ce ces jours...
* Détournement d'avion et prise d'otages suivis d'une opération de libération par les forces israéliennes déjà filmée par Irvin Kershner pour la télé et même Menahem Golan déjà en 77 et avec la participation active d'Ytzhak Rabin et Shimon Peres. Le commandant Yonatan Netanyahou, tué pendant l'attaque, deviendra un héros national assez marquant pour permettre à son frère cadet Benyamin de lancer sa carrière politique. Chuck Norris a ironiquement supporté la réélection de ce dernier en 2015...
** En poussant on peut estimer que la principale différence entre un Schwarzenegger et ses concurrents baraqués est qu'outre un charisme inattaquable le premier a pu travailler avec de grands cinéastes en pleine possession de leurs moyens. Un Portés disparus par John Milius n'aurait pas forcément été "bon" mais c'aurait pu avoir de la gueule, non?
- AtCloseRange
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Re: Chuck Norris
qui m'avait agréablement surpris mais je suis un peu seul sur le coup.Shin Cyberlapinou a écrit : - Sale temps pour un flic. Le vrai chef d'oeuvre de Chuck, soit un film bière pizza sur lequel on peut compter, avec l'artisan Andrew Davis qui connaît son affaire (il filme excellemment Chicago et trouvera son apogée quelques années plus tard avec le solide Fugitif**), Norris campe un flic taiseux raccord avec ses limites d'acteur, c'est objectivement de la bonne série B, bien loin de l'image caricaturale que l'on retiendra sans doute du Norris après sa mort. Il faudra que je me fasse Invasion USA un de ce ces jours...
Et le Andrew Davis est très correct en dépit de Chuck qui reste souvent le problème dans ses films.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Chuck Norris
AtCloseRange a écrit :Invasion USA (Joseph Zito)
Ceci est une love letter à Invasion USA (parce que Rohmer et Marie Rivière, ça va 5 minutes).
Alors évacuons d'entrée le point qui pourrait fâcher: c'est un Chuck Norris et donc Chuck Norris joue dedans. Ok, il est mauvais et il débite ses one-liners de façon encore moins convaincante que Schwarzy, je le concède mais voilà, j'ai aimé cet Invasion USA.
Tout d'abord, dans sa 1ère moitié (la plus réussie), Chuck est moins présent et laisse la place au toujours charismatique Richard Lynch et puis, ô surprise, c'est vraiment très efficacement mis en scène par Joseph Zito, la photo est plutôt chouette et il y a pas mal de moments vraiment réussis, de la scène pré-générique à un faux deal de drogue (avec Billy Drago) en passant par une scène de chaos dans un centre commercial ou la destruction au bazooka d'une banlieue résidentielle donnant lieu au plus beau plan du film.
Ce qui fait aussi un peu plaisir, c'est que c'est une série B et donc Chuck se bat seul contre le reste du monde et il y a une seule journaliste (la "love interest" qui joue presque aussi mal que Chuck). On fait simple, on fait économique et on s'en fiche.
La 2ème partie du film a plus de Chuck donc ça patine un peu plus vers la série C, D voire Z (le sauvetage d'un bus avec des enfants et une bombe au compte à rebours un peu hésitant) mais je n'ai pas décroché jusqu'au face à face final attendu avec Richard Lynch qui, je dois le dire, ne déçoit pas. Pendant ce temps-là, à l'extérieur du bâtiment, ça ressemble beaucoup à la fin des Blues Brothers.
Ok, j'ai l'air d'un peu me moquer comme ça mais c'est beaucoup mieux que l'idée que je m'en faisais et j'ai passé un très bon moment. Que demande le peuple!
Et puis en plus, voir Chuck déambuler dans la nuit à bord de son pick-up n'a pas manqué de me faire penser au générique de mon film préféré
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- Alexandre Angel
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Re: Chuck Norris
C'est Chuck Norris, qui lance, après avoir trucidé un méchant avec un outil (mais je ne sais plus quoi) : "T'as le bonjour de Black et Decker?"
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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- Shin Cyberlapinou
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Re: Chuck Norris
Apparemment c'est un sibyllin "bonjour d'Alfred". C'est aussi un des mystères de la perception qu'on a de Norris: les punchlines viriles possiblement dopées par la VF. Quand on pense que "toi tu commences à me baver sur les rouleaux" est à la base un bien plus sobre "you're beginning to irritate me"... Pas que je me plaigne, hein.
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Re: Chuck Norris
Une VF trucullante réhaussant la VO, ca semble assez fréquent dans les années 80, suffit de comparer quelques repliques cultes de Han (Yan) Solo dans la Trilogie Star Wars en VF par rapport aux répliques VOShin Cyberlapinou a écrit : Quand on pense que "toi tu commences à me baver sur les rouleaux" est à la base un bien plus sobre "you're beginning to irritate me"... Pas que je me plaigne, hein.
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Re: Chuck Norris
Non, je pensais à ça (sans Chuck Norris en fait)Shin Cyberlapinou a écrit :
Apparemment c'est un sibyllin "bonjour d'Alfred". C'est aussi un des mystères de la perception qu'on a de Norris: les punchlines viriles possiblement dopées par la VF. Quand on pense que "toi tu commences à me baver sur les rouleaux" est à la base un bien plus sobre "you're beginning to irritate me"... Pas que je me plaigne, hein.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Chuck Norris
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Re: Chuck Norris
Revu récemment Delta Force qui est quand même bien médiocre, et La fureur du juste (The Octagon) qui est un vrai nanard, renforcé par une vf des plus énimagtique. ça m'a bien fait marrer.
Si il n'a pas fait une autre carrière c'est qu'il est encore plus mauvais comédien que Schwarzy, et que je pense que le second degrés est un domaine inconnu pour lui.
Si il n'a pas fait une autre carrière c'est qu'il est encore plus mauvais comédien que Schwarzy, et que je pense que le second degrés est un domaine inconnu pour lui.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Chuck Norris
Il devait jouer le rôle de Will Graham dans "Le sixième sens" mais Dino De Laurentiis a finalment préféré William Petersen...:
A l'époque Nicolas Saada en disait du bien dans les Cahiers du Cinéma, il écrivait quelque chose comme "le seul film dont Chuck Norris pourra parler sans en avoir honte".
Tu n'es pas seul!AtCloseRange a écrit :qui m'avait agréablement surpris mais je suis un peu seul sur le coup.Shin Cyberlapinou a écrit : - Sale temps pour un flic. Le vrai chef d'oeuvre de Chuck, soit un film bière pizza sur lequel on peut compter, avec l'artisan Andrew Davis qui connaît son affaire (il filme excellemment Chicago et trouvera son apogée quelques années plus tard avec le solide Fugitif**), Norris campe un flic taiseux raccord avec ses limites d'acteur, c'est objectivement de la bonne série B, bien loin de l'image caricaturale que l'on retiendra sans doute du Norris après sa mort. Il faudra que je me fasse Invasion USA un de ce ces jours...
A l'époque Nicolas Saada en disait du bien dans les Cahiers du Cinéma, il écrivait quelque chose comme "le seul film dont Chuck Norris pourra parler sans en avoir honte".
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Re: Chuck Norris
Tu m'as mal lu, je parlais bien sûr d'Invasion USAmannhunter a écrit :Il devait jouer le rôle de Will Graham dans "Le sixième sens" mais Dino De Laurentiis a finalment préféré William Petersen...:
Tu n'es pas seul!AtCloseRange a écrit : qui m'avait agréablement surpris mais je suis un peu seul sur le coup.
A l'époque Nicolas Saada en disait du bien dans les Cahiers du Cinéma, il écrivait quelque chose comme "le seul film dont Chuck Norris pourra parler sans en avoir honte".
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Re: Chuck Norris
Les rideaux ignifugés... wow !
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Re: Chuck Norris
On n'en fait plus des comme ça!
ça vaut pour les rideaux comme pour Chuck!!
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