Bill Paxton (1955-2017)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Supfiction
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par Supfiction »

Pandémie oblige, je tente des trucs, entre films noirs ultra fauchés et séries jamais testées.
En l’occurrence Big Love avec Bill Paxton. Une série qui rebute un peu il faut le dire puisque Bill vit avec 3 femmes.. Obligé de prendre du viagra d’ailleurs. :uhuh:
Jalousies, mesquineries etc au programme, la série dure cinq saisons. On pourrait craindre le pire mais le casting haut de gamme est intriguant et légitimise un sujet scabreux: Chloé Sévigny, Jeanne Tripplehorn, Bill Paxton, Bruce Dern, Amanda Seyfrid, Ellen Burstyn, Sissy Spacek...

Quelqu’un l’a vue ?
Je ne sais pas si un tel sujet serait encore possible aujourd’hui (pourtant la serie n'est pas si vieille).

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manuma
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par manuma »

TRAVELLER (1997)
Sans attache, le jeune Pat se rend dans une communauté nomade, installée en Caroline du Nord, à laquelle appartenait jadis son père. Non sans quelques réticences, il est bientôt pris sous la coupe de son cousin Bokky, qui décide de lui apprendre les ficelles de son métier : arnaqueur à la petite semaine.

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Néo-noir rural à voir en complément de One false move et A simple plan. Certes on est un bon petit cran en dessous de ces 2 classiques, la faute notamment à une réalisation (signée Jack N. Green, directeur de la photo des Clint Eastwood période 90 - Clint est d’ailleurs remercié au générique de fin, de même que James Cameron) qui manque de personnalité, évoquant ainsi trop souvent certains Millennium Films de la même époque (American perfekt, The Maker ou encore l’intéressant Break up). Mais l’œuvre compense partiellement cet écueil en se montrant très soignée du côté de l'écriture. Le dialogue est souvent enlevé, les personnages attachants, le récit globalement prenant, avec une belle montée de tension sur la fin. Et puis il y a Bill Paxton, à fond dans son numéro d’arnaqueur de charme. Du sur mesure pour l’acteur (également coproducteur de l’œuvre), qui injecte ce qu'il faut d'énergie, d'humour complice et d'humanité à ce Traveller pour le rendre tout à fait respectable dans son genre, à défaut de mémorable.

Sinon, moi aussi, ça me tente bien, Big Love ? Toujours pas d'avis dessus, depuis l'appel de Supfiction (qui l'a d'ailleurs peut-être vu depuis...) ?
Dernière modification par manuma le 16 juin 22, 11:00, modifié 1 fois.
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par Jack Carter »

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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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manuma
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par manuma »

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Merci :mrgreen:
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AtCloseRange
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par AtCloseRange »

Il faut le voir (pour le croire) dans The Dark Backward d'Adam Rifkin.

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manuma
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par manuma »

AtCloseRange a écrit : 31 juil. 21, 18:28 Il faut le voir (pour le croire) dans The Dark Backward d'Adam Rifkin.
Film découvert il y a quelques mois, et le bougre m'avait scotché... épuisé également. Pas loin de penser qu'il y livre sa prestation la plus mémorable (et pourtant, Dieu sait à quel point je suis fan d'Hudson dans Aliens)
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manuma
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par manuma »

THE LAST OF THE FINEST (1990)

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J'espérais que le temps ait bonifié l'affaire. Loupé, ça reste un "Hollywood night" de luxe, forcement décevant au regard des personnalités impliqués dans sa confection (le réalisateur de The Long Good Friday, un casting plutôt solide pour l'époque, George Armitage à l'écriture, Juan Ruiz Anchía à la photo). On ne croit qu'à moitié à ces péripéties convenues, dont le côté spectaculaire, parfois un brin rock'n' roll, colle mal au ton globalement sérieux de l’œuvre comme à son sous-texte politique (à l'emporte-pièce). Même sentiment de frustration du côté du background socio-géographique, le film ayant du mal à rivaliser avec le contemporain Internal affairs ou subséquent Unlawful entry dans sa peinture de Los Angeles au tournant des années 90. Tout juste divertissant en résumé.
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innaperfekt_
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Re: Bill Paxton (1955-2017)

Message par innaperfekt_ »

manuma a écrit : 31 juil. 21, 17:54 TRAVELLER (1997)
Sans attache, le jeune Pat se rend dans une communauté nomade, installée en Caroline du Nord, à laquelle appartenait jadis son père. Non sans quelques réticences, il est bientôt pris sous la coupe de son cousin Bokky, qui décide de lui apprendre les ficelles de son métier : arnaqueur à la petite semaine.

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Néo-noir rural à voir en complément de One false move et A simple plan. Certes on est un bon petit cran en dessous de ces 2 classiques, la faute notamment à une réalisation (signée Jack N. Green, directeur de la photo des Clint Eastwood période 90 - Clint est d’ailleurs remercié au générique de fin, de même que James Cameron) qui manque de personnalité, évoquant ainsi trop souvent certains Millennium Films de la même époque (American perfekt, The Maker ou encore l’intéressant Break up). Mais l’œuvre compense partiellement cet écueil en se montrant très soignée du côté de l'écriture. Le dialogue est souvent enlevé, les personnages attachants, le récit globalement prenant, avec une belle montée de tension sur la fin. Et puis il y a Bill Paxton, à fond dans son numéro d’arnaqueur de charme. Du sur mesure pour l’acteur (également coproducteur de l’œuvre), qui injecte ce qu'il faut d'énergie, d'humour complice et d'humanité à ce Traveller pour le rendre tout à fait respectable dans son genre, à défaut de mémorable.

Sinon, moi aussi, ça me tente bien, Big Love ? Toujours pas d'avis dessus, depuis l'appel de Supfiction (qui l'a d'ailleurs peut-être vu depuis...) ?
Même en grand fan de Bill Paxton, j'ai trouvé ça globalement quand même très faible. Le film ne réussit pas à vraiment nous attacher à cette galerie de personnage et n'arrive pas à nous montrer clairement un sentiment de communauté chez ces gitans américains. Difficile d'y voir une ambition autre qu'un gentil téléfilm. Paxton est effectivement dans un rôle taillé sur mesure pour ses talents de comédien, mais au-delà de ça, il ne reste plus grand chose. Sans parler d'un dosage assez mauvais entre comédie et noirceur, qui donne un final brutal et certes intéressant, mais qu'on ne comprend pas vraiment. Petite déception.
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