Michael Winner (1935-2013)
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Michael Winner (1935-2013)
BULLSEYE ! - Michael Winner (1990)
Petite comédie anglaise craignos voulant surfer sur le succès d'A Fish Called Wanda et menée par une troupe de papys s'en foutant comme de l'an 30 du résultat final tant que la théière est chaude. Le petit délire sympa était possible si Michael Winner ne s'évertuait pas à enlaidir constamment son film, à lui donner une photo télévisée syndrome BBC, à (ab)user du grand angle, à sur-découper pour cacher le non-rythme et en bonus, à glisser par moment dans le mauvais gout. Le duo Michael Caine/Roger Moore a l'air de fonctionner entre les prises, pendant, les pauvres sont réduits à grimacer sans bouée de sauvetage en se disant que les impôts anglais sont vaches de leur imposer cet effort. Quelques micros scènes peuvent faire sourire, la présence des deux comédiens réchauffe un poil l'ambiance mais il est compliqué d'aller au bout des 90 minutes tant la proposition est fatigante voir tristement ringarde. Quant à la musique de John Du Prez, elle pousse la chaise roulante de Bullseye ! vers le précipice du cheap. Laborieux.
Petite comédie anglaise craignos voulant surfer sur le succès d'A Fish Called Wanda et menée par une troupe de papys s'en foutant comme de l'an 30 du résultat final tant que la théière est chaude. Le petit délire sympa était possible si Michael Winner ne s'évertuait pas à enlaidir constamment son film, à lui donner une photo télévisée syndrome BBC, à (ab)user du grand angle, à sur-découper pour cacher le non-rythme et en bonus, à glisser par moment dans le mauvais gout. Le duo Michael Caine/Roger Moore a l'air de fonctionner entre les prises, pendant, les pauvres sont réduits à grimacer sans bouée de sauvetage en se disant que les impôts anglais sont vaches de leur imposer cet effort. Quelques micros scènes peuvent faire sourire, la présence des deux comédiens réchauffe un poil l'ambiance mais il est compliqué d'aller au bout des 90 minutes tant la proposition est fatigante voir tristement ringarde. Quant à la musique de John Du Prez, elle pousse la chaise roulante de Bullseye ! vers le précipice du cheap. Laborieux.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Mon Dieu, respect pour ton enduranceKevin95 a écrit :BULLSEYE ! - Michael Winner (1990)
Petite comédie anglaise craignos voulant surfer sur le succès d'A Fish Called Wanda et menée par une troupe de papys s'en foutant comme de l'an 30 du résultat final tant que la théière est chaude. Le petit délire sympa était possible si Michael Winner ne s'évertuait pas à enlaidir constamment son film, à lui donner une photo télévisée syndrome BBC, à (ab)user du grand angle, à sur-découper pour cacher le non-rythme et en bonus, à glisser par moment dans le mauvais gout. Le duo Michael Caine/Roger Moore a l'air de fonctionner entre les prises, pendant, les pauvres sont réduits à grimacer sans bouée de sauvetage en se disant que les impôts anglais sont vaches de leur imposer cet effort. Quelques micros scènes peuvent faire sourire, la présence des deux comédiens réchauffe un poil l'ambiance mais il est compliqué d'aller au bout des 90 minutes tant la proposition est fatigante voir tristement ringarde. Quant à la musique de John Du Prez, elle pousse la chaise roulante de Bullseye ! vers le précipice du cheap. Laborieux.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
C'est c... parce que dans le même genre, Winner a su faire un très sympa The Jokers une vingtaine d'année plus tôt.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Merci pour le tuyau. Normalement, Winner n'est pas ma came : je sens des ondes négatives J'avais trouvé intéressant son film avec Oliver Reed et Orson Welles. Scorpio, ça se regarde mais les Charles Bronson ne passent pas, il n'y a rien à faire et L'Homme de la Loi, non plus
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Je me permets d'autociter mon intervention sur le topic du Fingueur:
* J'ai appris récemment que Winner, grand amateur de bonne chère reconverti en critique gastronomique vers la fin de sa vie avait choisi de placer une partie du film en Italie juste pour pouvoir tester les meilleurs restaurants locaux!
Bref Winner n'est clairement pas un grand ou même très bon cinéaste, mais plusieurs fois il aura été au bon endroit et au bon moment, Death wish, Le flingueur ou l'intéressant Le corrupteur, préquelle surprise des Innocents avec Marlon brando. Et si Verhoeven a souvent été taxé de cynisme, ce n'est je crois rien comparé au Michael, dont la trajectoire vers l'exploitation désinvolte chez Cannon était au fond un aboutissement logique, Les collines de la terreur tenant avant tout par sa violence souvent gratuite (et pourtant je ne suis pas impressionnable) et l'impact de L'homme de la loi est amoindri par une fin pas vraiment justifiable en dehors de l'effet "c'est les 70's, le public veut du final brutal et désabusé". A noter que la mise en scène brouillonne n'est sur ce dernier film jamais à la hauteur d'un script porteur, alors que j'ai beaucoup plus souvent vu des mises en scènes inspirées élever des pitchs ineptes.J'ai tendance à voir en Michael Winner une version plus bourrine et surtout cynique de Jean-Pierre Melville (cf l'usage de Delon dans Scorpio. Il sortait tout juste du Samouraï et ça se voit, en particulier dans le final), avec un cinéma viril, urbain, avare de mots, tragique à ses heures (Death wish 1 est mine de rien très triste) sans oublier une longue collaboration avec Charles Bronson, acteur de l'impassibilité (qui a dit "inexpressivité"?) que j'aurais adoré voir chez le Jean-Pierre.
A ce titre ce Flingueur est sans doute son film le plus melvillien (avec une touche de polar italien pour la partie napolitaine*), étrangement existentialiste avec son héros bouffé par la solitude, et un Jan Michael Vincent jeune, beau et arrogant comme le Delon des débuts. On peut trouver sur youtube des vidéos récentes de ce mec, aujourd'hui retiré du métier et complètement ravagé par l'alcool et les séquelles de ses nombreux accidents de voiture. Dommage, il aurait pu aller loin...
A noter aussi que je viens d'apprendre dans un bouquin US que Monte Hellman a longtemps travaillé au développement du film. On peut imaginer que la touche existentielle ou l'idée de l'ouverture muette lui doivent pas mal...
* J'ai appris récemment que Winner, grand amateur de bonne chère reconverti en critique gastronomique vers la fin de sa vie avait choisi de placer une partie du film en Italie juste pour pouvoir tester les meilleurs restaurants locaux!
Re: Michael Winner (1935-2013)
Âmes sensibles s'abstenir :Shin Cyberlapinou a écrit :et un Jan Michael Vincent jeune, beau et arrogant comme le Delon des débuts. On peut trouver sur youtube des vidéos récentes de ce mec, aujourd'hui retiré du métier et complètement ravagé par l'alcool et les séquelles de ses nombreux accidents de voiture. Dommage, il aurait pu aller loin...
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Suffit de le voir dans Big Wednesday de John Milius pour se rendre compte que le mec est passé à coté d'une carrière à la Robert Redford.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Essaie donc The Sentinel.Alexandre Angel a écrit :Merci pour le tuyau. Normalement, Winner n'est pas ma came : je sens des ondes négatives
Sinon, il y a toujours le chef-d'oeuvre absolu Death Wish III.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
..des ondes négatives?Ratatouille a écrit :Essaie donc The Sentinel.Alexandre Angel a écrit :Merci pour le tuyau. Normalement, Winner n'est pas ma came : je sens des ondes négatives
Sinon, il y a toujours le chef-d'oeuvre absolu Death Wish III.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
DIRTY WEEK-END (1993)
Dirty week-end, c’est un peu le baroud d’honneur du facétieux Michael Winner, ou une sorte de formidable cadeau offert à ses plus virulents détracteurs. Filmé avec des gants de boxe pour rendu flirtant parfois méchamment avec le Z, cet irresponsable bout de péloche combine dialogues constamment rigolards, prestations d’acteur plutôt courageuses, parfois improbables (Ian Richardson en voyant iranien) et séquences de mise à mort faisant encore leur petit effet 25 ans plus tard. Soit une comédie satirique féministe d’auto-défense à déconseiller formellement aux fines gueules, pièce cinématographique de choix au rayon mauvais gout, associant consciemment pour le pire l’humour au glauque. Dit autrement, je ne vois dans les alentours guère que 2, 3 clients potentiels pour ce titre...
Dirty week-end, c’est un peu le baroud d’honneur du facétieux Michael Winner, ou une sorte de formidable cadeau offert à ses plus virulents détracteurs. Filmé avec des gants de boxe pour rendu flirtant parfois méchamment avec le Z, cet irresponsable bout de péloche combine dialogues constamment rigolards, prestations d’acteur plutôt courageuses, parfois improbables (Ian Richardson en voyant iranien) et séquences de mise à mort faisant encore leur petit effet 25 ans plus tard. Soit une comédie satirique féministe d’auto-défense à déconseiller formellement aux fines gueules, pièce cinématographique de choix au rayon mauvais gout, associant consciemment pour le pire l’humour au glauque. Dit autrement, je ne vois dans les alentours guère que 2, 3 clients potentiels pour ce titre...
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Re: Michael Winner (1935-2013)
C'est excellent, l'Homme de la Loi.Alexandre Angel a écrit :Merci pour le tuyau. Normalement, Winner n'est pas ma came : je sens des ondes négatives J'avais trouvé intéressant son film avec Oliver Reed et Orson Welles. Scorpio, ça se regarde mais les Charles Bronson ne passent pas, il n'y a rien à faire et L'Homme de la Loi, non plus
Je rapatrie
AtCloseRange a écrit :Petit rattrapage pour Lawman (L'homme de la loi) de Michael Winner (1971)
Après un efficace Cercle Noir, c'est donc le 2ème film de Winner qui m'a vraiment plu en peu de temps.
Sur un sujet maintes fois abordé (pas très loin de Rio Bravo), il trouve le ton juste. Les "héros" sont fatigués que ce soit du côté des "bons" (Robert Ryan) ou des "méchants" (Lee J. Cobb). Lancaster en homme inflexible est impressionnant et les lignes sont bien évidemment assez floues comme le prouvera une fin assez estomaquante.Un très bon western donc, impeccablement réalisé, interprété et plutôt méconnu.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
WEST 11 (1963)
Un Michael Winner tout à fait recommandable, rayon "kitchen-sink", avec toutefois un pied dans le registre du drame criminel. Double étiquette qui fait à la fois le prix et la faiblesse d’un film à la construction scénaristique trop fragile pour emporter pleinement l’adhésion. On évolue donc quelque part entre le cinéma de John Schlesinger (version sixties) et Bryan Forbes pour la partie chronique romantico-sociale du récit, et celui de Basil Dearden, dès lors que l’intrigue se tourne vers le film noir réaliste. La matière est riche, agrémentée de quelques audaces / provocations typiques de Winner dans le portrait qu’il nous brosse de la jeunesse délurée du swingin’ London naissant. On retient également la discrète et mélancolique partition jazzy de Stanley Black, une photographie d’Otto Heller de toute beauté et, globalement, une occasion unique de se balader dans les quartiers populaires / bas fonds du Londres en ébullition de ces années-là. Le flair répond présent, laissant sur une bonne impression générale, mais la rigueur manque un peu. Une constante, me dira-t-on, chez Michael Winner…
Un Michael Winner tout à fait recommandable, rayon "kitchen-sink", avec toutefois un pied dans le registre du drame criminel. Double étiquette qui fait à la fois le prix et la faiblesse d’un film à la construction scénaristique trop fragile pour emporter pleinement l’adhésion. On évolue donc quelque part entre le cinéma de John Schlesinger (version sixties) et Bryan Forbes pour la partie chronique romantico-sociale du récit, et celui de Basil Dearden, dès lors que l’intrigue se tourne vers le film noir réaliste. La matière est riche, agrémentée de quelques audaces / provocations typiques de Winner dans le portrait qu’il nous brosse de la jeunesse délurée du swingin’ London naissant. On retient également la discrète et mélancolique partition jazzy de Stanley Black, une photographie d’Otto Heller de toute beauté et, globalement, une occasion unique de se balader dans les quartiers populaires / bas fonds du Londres en ébullition de ces années-là. Le flair répond présent, laissant sur une bonne impression générale, mais la rigueur manque un peu. Une constante, me dira-t-on, chez Michael Winner…
Dernière modification par manuma le 5 janv. 24, 09:10, modifié 2 fois.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
THE STONE KILLER (1973) découverte
Un an après leur pépite (The Mechanic) et un an avant de casser la baraque avec Death Wish, le duo Michael Winner / Charles Bronson apprend à mieux se connaitre avec un nouveau polar brassant toutes les influences du moment : mafia, neo-noir, hippies, violence décomplexée, complots... Autant de thématiques pour un film fatalement bordélique, qui ne sait jamais vraiment quel est son sujet principal et qui s'amuse à faire courir son Bronson vénère au cul d'une multitude de personnages. The Stone Killer a beau se fringuer dépareillé, l'ensemble est délicieusement 70's, sadique comme il faut (Winner is here baby), badass comme il faut (Bronson is here baby) et son allure groovy (aidé par l’impeccable score de Roy Budd) lui donne suffisamment de prestance pour balayer d'un revers de main les nombreux problèmes du scénario. Cadeau bonux, gros règlement de compte arme au poing dans un parking en guise de final. Merci les mecs.
Un an après leur pépite (The Mechanic) et un an avant de casser la baraque avec Death Wish, le duo Michael Winner / Charles Bronson apprend à mieux se connaitre avec un nouveau polar brassant toutes les influences du moment : mafia, neo-noir, hippies, violence décomplexée, complots... Autant de thématiques pour un film fatalement bordélique, qui ne sait jamais vraiment quel est son sujet principal et qui s'amuse à faire courir son Bronson vénère au cul d'une multitude de personnages. The Stone Killer a beau se fringuer dépareillé, l'ensemble est délicieusement 70's, sadique comme il faut (Winner is here baby), badass comme il faut (Bronson is here baby) et son allure groovy (aidé par l’impeccable score de Roy Budd) lui donne suffisamment de prestance pour balayer d'un revers de main les nombreux problèmes du scénario. Cadeau bonux, gros règlement de compte arme au poing dans un parking en guise de final. Merci les mecs.
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Je rapatrie
AtCloseRange a écrit :Le Cercle Noir - Michael Winner (1973)
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon vieux Charles Bronson et celui-ci est vraiment bon. La réalisation de Winner est dynamisée par un montage très cut, les bonnes séquences d'action se succèdent (une longue poursuite entre une voiture et une moto, une autre dans le désert, un gunfight dans une maison au décor bien baroque et un final explosif du même tonneau).
L'histoire est parfois un peu embrouillée (ça fait partie de son charme), ce n'est pas le film le plus progressiste qui soit (les gays, les hippies ne sont pas vraiment montrés sous un bon jour) mais ça fonctionne. Et il y a une scène de début d'incendie à base mégot dans une corbeille et de policier raciste incompétent vraiment marrante.
On remarque le regretté John Ritter dans un de ses premiers rôles.
Un bon moment de cinoche avec en bonus, une sympathique BO 70s comme je les aime.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- Shin Cyberlapinou
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Re: Michael Winner (1935-2013)
Une rapide recherche Amazon m'apprend la sortie prochaine (et sans doute déjà signalée) d'une édition Bluray collector du Flingueur:
https://www.amazon.fr/flingueur-Blu-ray ... ael+winner
Et le caractère disons entier du personnage (grande gueule, queutard, gourmet, réac, le documentaire sur la Cannon Electric boogaloo le qualifie je crois de pervers narcissique) et sa visibilité outre Atlantique lui ont même valu un mémoire écrit par son assistante au titre évocateur:
https://www.amazon.fr/Surviving-Michael ... ael+winner
Sacré Michael, il était même capable d'élégance, à sa manière:
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Et le caractère disons entier du personnage (grande gueule, queutard, gourmet, réac, le documentaire sur la Cannon Electric boogaloo le qualifie je crois de pervers narcissique) et sa visibilité outre Atlantique lui ont même valu un mémoire écrit par son assistante au titre évocateur:
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Sacré Michael, il était même capable d'élégance, à sa manière: