Sissy Spacek

[Commissaire Juve]

Au départ, je voulais poster dans le topic Lee Marvin. Et puis... bah, tant pis ! j'ai décidé d'ouvrir ce topic...

Je suis donc dans un cycle Sissy Spacek en ce moment. L'idée m'est venue de revoir certains de ses films après avoir découvert Nashville Lady (Michael Apted, 1980) récemment sur ARTE... film qui lui avait valu un Oscar.

Je me suis donc repassé (dans un joyeux désordre) :

- Missing (Costa-Gavras, 1982)
- Affliction (Paul Schrader, 1997)
- The River / La Rivière (Mark Rydell, 1984)
- Carnage / Prime Cut (Michael Ritchie, 1972)

... et bientôt

- La Balade sauvage / Badlands (Terrence Malick, 1973)

Je l'ai aussi dans L'affaire Josey Aimes / North Country (Niki Caro, 2005), mais son rôle n'y est pas très important.

Au passage, après avoir vu Carnage, je m'étonnais de cette jaquette :



... De fait, à aucun moment, dans le film, on ne la voit habillée de la sorte. C'est bien étrange.

Je dirais même bizarre !

[Rockatansky]

Elle porte cette tenue dans bcp de photo promo du film, peut être une scène coupée, en tout cas c'est son premier vrai rôle au cinéma.

[Commissaire Juve]

A propos de Nashville Lady, j'avais posté ça le 7 septembre :

Là, en ce moment, ARTE diffuse Nashville Lady avec Sissy Spacek (1980) et -- je l'ignorais -- elle sait chanter !

Spoiler (cliquez pour afficher)

En duo avec la vraie Loretta Lynn :

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[Dale Cooper]

Elle a aussi fait un petit film méconnu, un truc d'horreur sans intérêt qui s'appelait Carrie (je l'ai pas vu, je crois que ça se passe chez un dentiste ou un truc dans le genre). Trois fois rien, hein, un machin que personne n'a vu, quoi...
Sinon, je l'aimais bien aussi dans La Balade sauvage et dans Missing.

[Rockatansky]

Elle est souvent pas mal.
Elle est bien récemment dans la série Bloodlines

[Jack Carter]

Elle a aussi fait un petit film méconnu, un truc d'horreur sans intérêt qui s'appelait Carrie (je l'ai pas vu, je crois que ça se passe chez un dentiste ou un truc dans le genre). Trois fois rien, hein, un machin que personne n'a vu, quoi...
Sinon, je l'aimais bien aussi dans La Balade sauvage et dans Missing.

et Trois Femmes

[AtCloseRange]

j'aimerais beaucoup voir Goodnight Mother et Marie, 2 films méconnus du milieu des années 80.

[odelay]

Une actrice que j'aime beaucoup. Dans "Crimes du Coeur" où elle partageait l'affiche avec Diane Keaton et Jessica Lange, elle était celle qui s'en sortait le mieux car les trois actrices n'étaient que très peu dirigées. D'ailleurs c'était la seule qui avait reçu une nomination aux Oscars pour le film.

Sinon J'ai découvert en BR Nashville Lady il y a peu et la récompense avait été méritée. Dommage qu'à partir des années 90, le cinéma US n'a plus su l'utiliser à sa juste valeur, comme c'est souvent le cas avec les actrices qui approchent la quarantaine. Son rôle très énervant dans JFK où elle joue l'épouse reloue qui ne fait que râler parce que son mari de procureur préfère retrouver l'assassin de Kennedy au lieu d'aller chercher des oeufs de Pâques était assez symbolique de la pauvreté des propositions qu'on s'est mis à lui faire.

Sinon parmi ses grands rôles qui n'ont pas été mentionnés, on peut aussi parler de celui de Trois Femmes d'Altman, film qui a largement contribué au grand respect mérité dont elle bénéficie en tant que comédienne.


(Je viens de voir qu'elle a joué dans la série Big Love. Ca a dû être dans la dernière saison, celle que je n'ai pas vue.)

[El Dadal]

Sans oublier son rôle particulièrement touchant dans ce petit chef d'œuvre signé Lynch, Une histoire vraie...

[Rashomon]

Il y a aussi In the Bedroom même si ce film n'a pas suscité chez nous le même enthousiasme qu'aux States...

[Commissaire Juve]

Autre mystère de jaquette (perso, j'ai la seconde ) :

[manuma]

HOMECOMING - SAISON 1 (2018)



Un récent passage sur le topic "Top Brian De Palma" m'a aiguillé jusqu'à cette série Amazon, dont je viens d'achever la première saison. Le réalisateur de Carrie s'y trouve effectivement régulièrement cité, dans la forme (split screens, plans en forte plongée verticale) mais également à travers la présence de Sissy Spacek, dans le rôle secondaire de la mère du personnage incarné par Julia Roberts, ou encore les emprunts musicaux récurrents à Donaggio. Néanmoins, c'est plus largement tout le thriller paranoïaque des années 70 - les films de Pakula en tête - qui se voit ici convoqué. Un exercice de style brillamment exécuté par Sam Esmail, qui signe l'intégralité des 10 épisodes de la première saison, mais une série qui, côté écriture, se dégonfle un poil, à mon gout, dans ses derniers épisodes, jouant, avec moins de succès, la carte de l'émotion, au détriment de celle du mystère. Après, cela reste tout de même très plaisant dans l'ensemble, avec un Julia Roberts dans son rôle le plus intéressant depuis des lustres.

[manuma]

RAGGEDY MAN (1981)



Premier des 4 longs métrages signés à ce jour par Jack Fisk, Monsieur Spacek à la ville. Une histoire simple, entre mélodrame et suspense rural, écrite par le scénariste de l'excellent Barbarosa de Fred Schepisi et la supérieure mini-série Lonesome Dove, qui mise beaucoup sur le soin porté à l'ambiance et aux personnages. A cet égard, celui incarné par Sissy Spacek se révèle très émouvant, et passionnant dans ce qu'il raconte de la condition féminine dans l'Amérique profonde du milieu du vingtième siècle. On tient même là l'un des grands rôles de l'actrice, à mon humble avis. Eric Roberts, période beau gosse, hérite d'un rôle très attachant également. Et puis il y a la reconstitution du Texas période 1940, épatante, qui vient constamment nous rappeler qui est Fisk, soit l'un des cadors de la production design du cinéma américain de ces 50 dernières années. Bref, un grand petit film et une chaude recommandation, de mon côté.

[Jeremy Fox]

L'homme dans l'ombre de Jack Fisk chroniqué par Agathe Kowalski.

[Flol]

RAGGEDY MAN (1981)



Premier des 4 longs métrages signés à ce jour par Jack Fisk, Monsieur Spacek à la ville. Une histoire simple, entre mélodrame et suspense rural, écrite par le scénariste de l'excellent Barbarosa de Fred Schepisi et la supérieure mini-série Lonesome Dove, qui mise beaucoup sur le soin porté à l'ambiance et aux personnages. A cet égard, celui incarné par Sissy Spacek se révèle très émouvant, et passionnant dans ce qu'il raconte de la condition féminine dans l'Amérique profonde du milieu du vingtième siècle. On tient même là l'un des grands rôles de l'actrice, à mon humble avis. Eric Roberts, période beau gosse, hérite d'un rôle très attachant également. Et puis il y a la reconstitution du Texas période 1940, épatante, qui vient constamment nous rappeler qui est Fisk, soit l'un des cadors de la production design du cinéma américain de ces 50 dernières années. Bref, un grand petit film et une chaude recommandation, de mon côté.

Hum. Et pas un mot sur...enfin tu vois, quoi ?