Plus tendance à penser que, les années passant et les générations disparaissant, De Funès et Belmondo ont plus été remplacé par les films du Splendid, voir maintenant les grands classiques des comédies des années 90 (Les Visiteurs, le Diner de Cons, et cie). D'ailleurs en repensant au Père Noël est une Ordure récemment, je me suis dis qu'une rediffusion à la télé serait limite problématique tant la scène culte de la danse entre Lhermitte et Clavier respire l'homophobie et qu'elle serait difficilement tolérable dans le climat ambiant.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑20 déc. 23, 17:07 Quant à la question des classiques français encore bien présents dans l'inconscient collectif je ne vois pas trop sorti de De Funès et Belmondo (les rediffusions avaient un certain succès pendant le COVID), le parlé à la Audiard a toujours une certaine côte mais on notera là aussi la dimension fortement littéraire du personnage...
Spécificités & évolution de la cinéphilie
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Ce serait une fois de plus confondre l'idéologie du personnage (en l'occurrence, celui de Lhermitte) et l'idéologie du film puisqu'il me semble que Katia/Clavier est précisément celui qui est dépeint avec le plus de bienveillance, qui dénote le plus d'intelligence (c'est elle/lui qui explique comment on remplit le formulaire à "Zézette-épouse-X"), de sensibilité (ses yeux dépités, au bord des larmes, devant la bassesse des autres), etc... Il faut croire que cette distinction devient de plus en plus difficile à comprendre.
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
C'est clair que c'est le quasi le seul personnage sympathique du film. Lhermitte est dépeint comme un abruti, qu'il soit homophobe, ne veut pas dire que le film l'est.
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Oui je l'ai revu et j'ai une nouvelle fois beaucoup ris. Katya est un beau personnage et le film n'est pas du tout homophobe. Par contre, à l'heure d'aujourd'hui, le voisin M. Preskovic je suis pas sûr que ça passerait (parasite étranger qui vient s'incruster en proposant sa bouffe local dégueulasse).
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Le film cartonne sur Netflix depuis sa mise en ligne récente quoiqu’il en soit.
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Oui je l'ai revu sur N
Avec Mme Dunn qui ne l'avait jamais vu et a bien rigolé, en pensant que les coups de Félix avec Zezette ne passerait plus aujourd'hui... Surtout la scène en gros plan où il manque de l'étrangler.
Avec Mme Dunn qui ne l'avait jamais vu et a bien rigolé, en pensant que les coups de Félix avec Zezette ne passerait plus aujourd'hui... Surtout la scène en gros plan où il manque de l'étrangler.
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Déjà assez d'accord pour dire que les films du Splendid jouent aujourd'hui le rôle du classique inévitable des récifs télé.
Ensuite l'intéressant essai Tropique du Splendid attaque les films de la troupe sur l'idée qu'il s'agit de bourgeois se moquant des exclus, prolos et autres français moyens (on peut en débattre, mais certains films solos comme Pinot ou Sac de noeuds font preuve d'une vraie tendresse envers leurs personnages) mais relevait cette séquence aux airs d'anomalie :
Premier degré, vraie empathie et un Clavier très juste dans un film fort mordant 99% du temps, pour une scène sauf erreur absente de la pièce, est-ce une idée de Poiré? Lui et Clavier poursuivront cette veine sur Mes meilleurs copains, l'échec du film les poussera vers une comédie bien plus frontale...
Ensuite l'intéressant essai Tropique du Splendid attaque les films de la troupe sur l'idée qu'il s'agit de bourgeois se moquant des exclus, prolos et autres français moyens (on peut en débattre, mais certains films solos comme Pinot ou Sac de noeuds font preuve d'une vraie tendresse envers leurs personnages) mais relevait cette séquence aux airs d'anomalie :
Premier degré, vraie empathie et un Clavier très juste dans un film fort mordant 99% du temps, pour une scène sauf erreur absente de la pièce, est-ce une idée de Poiré? Lui et Clavier poursuivront cette veine sur Mes meilleurs copains, l'échec du film les poussera vers une comédie bien plus frontale...
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Je confirme, le sketch commence par une parodie de la scène des bonhommes de neige, et enchaine sur la chanson. Même s'il est vrai, à ma connaissance, que le grand public américain connait surtout le film pour la chanson, qui est devenue un classique incontournable et passe tous les jours à la radio pendant la période de Noël.Supfiction a écrit : ↑20 déc. 23, 16:32Ce n'était pas seulement le standard "Have yourself ..." mais toute une scène du film qui a été reprise et parodiée.AtCloseRange a écrit : ↑20 déc. 23, 16:28 Il faut revenir au point de départ: la chanson est un grand classique de Noël aux Etats-Unis.
Je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de monde pour la relier au film d'origine.
Ce débat est très intéressant, je n'ai pas trouvé d'équivalent dans la culture française, à part De Funès comme cité auparavant. Je me souviens que Les Inconnus, à leur grande époque, pouvaient parodier Demy/Varda ou les films type Michel Audiard. Mais je ne sais pas ce qu'on pourrait trouver aujourd'hui.
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Pour les moins de 40 ans je me souviens qu'à défaut d'être souvent diffusé La cité de la peur (qui aurait donc surtout existé par la vidéo?) est très facilement citable. Et mes beaux fils jeunes vingtenaires sont bien sur OSS 117 (qui lui a sans doute été aidé par YouTube).
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Il me semble que cette scène est déjà présente dans la pièce (que j'ai toujours considérée comme supérieur au film).Shin Cyberlapinou a écrit : ↑21 déc. 23, 00:28 Premier degré, vraie empathie et un Clavier très juste dans un film fort mordant 99% du temps, pour une scène sauf erreur absente de la pièce, est-ce une idée de Poiré?
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Re: Spécificités & évolution de la cinéphilie
Oui alors on est très loin du Chant du Missouri dans le genre transmission.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑21 déc. 23, 03:16 Pour les moins de 40 ans je me souviens qu'à défaut d'être souvent diffusé La cité de la peur (qui aurait donc surtout existé par la vidéo?) est très facilement citable. Et mes beaux fils jeunes vingtenaires sont bien sur OSS 117 (qui lui a sans doute été aidé par YouTube).
A moins que tu ne parles des OSS de 1960 mais j'en doute sérieusement.