Séries TV et cinéma

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54841
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Flol »

Gounou a écrit :Je vois que ta retraite à été bénéfique... plus passionné et mordant que jamais :lol:
Il nous avait manqué (sérieusement).
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30354
Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Localisation : En pause

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Jack Carter »

Gounou a écrit :Je vois que ta retraite à été bénéfique... plus passionné et mordant que jamais :lol:
tu remarqueras qu'il ne nous a pas encore parlé des documentaires dans les tops ciné.... :mrgreen:
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25426
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Top sorties ciné 2017

Message par AtCloseRange »

Jack Carter a écrit :
Gounou a écrit :Je vois que ta retraite à été bénéfique... plus passionné et mordant que jamais :lol:
tu remarqueras qu'il ne nous a pas encore parlé des documentaires dans les tops ciné.... :mrgreen:
Si, si...
AtCloseRange a écrit :
Joshua Baskin a écrit :Jim and Andy : the great beyond (Chris Smith) : 7,5/10
Je mets 8/10!
Grand film (le meilleur vu cette année - ça me fait mal de le dire vu que c'est un doc!).
Avatar de l’utilisateur
Watkinssien
Etanche
Messages : 17126
Inscription : 6 mai 06, 12:53
Localisation : Xanadu

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Watkinssien »

Flol a écrit :
Gounou a écrit :Je vois que ta retraite à été bénéfique... plus passionné et mordant que jamais :lol:
Il nous avait manqué (sérieusement).
N'en faites pas trop, il serait capable de s'absenter de nouveau (et pour plus longtemps) afin de savourer l'amour concret de ses nouveaux adeptes. :mrgreen:
Image

Mother, I miss you :(
Teklow13
Assistant(e) machine à café
Messages : 156
Inscription : 17 sept. 06, 16:01

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Teklow13 »

Thaddeus a écrit :
Teklow13 a écrit :Mais il me semble cependant qu'il y a une dimension cinématographique dans TP3 que l'on trouve rarement dans une autre série TV, excellente soit-elle.
Voilà, c'est exactement ÇA, le mépris (parfois inconscient) pour la série TV.
Cette idée qu'elle ne peut atteindre un certain niveau de génie, d'inventivité, de folie, de créativité. Que ce niveau-là est réservé au cinéma (aux films). Qu'à partir d'un moment où une série casse les codes de la série, ce n'est plus une série mais un film. Mille fois non : la grandeur d'un art se mesure précisément à sa capacité à faire reculer ses propres barrières, à se renouveler, à élargir ses possibilités, à bouleverser ses conventions. Et c'est lui faire la pire injure que de ne plus le considérer comme relevant d'un medium (en l'occurrence : une série) parce qu'elle offre des choses que l'on n'avait jamais vu avant. Je l'ai déjà dit, mais c'est ce même discours qui ferait qu'on ne considérerait pas Hiroshima mon amour comme un film parce qu'il recourt à des procédés inédits que l'on n'avait jamais vu avant qu'en littérature (ce Resnais serait donc un roman ?). Barry Lyndon, quant à lui, créé d'une images d'une somptuosité et d'une densité telles qu'on n'en avaient jamais vu auparavant qu'en peinture. Ainsi, on va le classer parmi les tableaux, et non parmi les films ? Vous comprenez, ma p'tite dame, le cinéma ne saurait atteindre cette splendeur plastique : c'est contraire à sa nature, cette élite à réservée à un autre art exclusivement. On pourrait multiplier les exemples...

Si tu veux vraiment défendre Twin Peaks et le format de la série, alors tu dois le considérer pour ce qu'il est et rien d'autre : une série.
Tu as probablement raison, je ne connais pas assez bien la série TV pour en parler, j'en vois peu.
Mais pour moi la série repose(ait) sur un art propre qui est celui du storytelling, un travail d'écriture plus que de mise en scène. Mais je me trompe peut être.
L'auteur est le scénariste plus que le metteur en scène qui est échangeable d'un épisode à l'autre, sans que ce dernier ne parvienne réellement à imposer sa patte de metteur en scène.
C'est en cela que je parle de dimension cinématographique pour TP, sans y voir là une supériorité sur la série tv, mais dans l'idée que c'est un objet avant tout construit par un metteur en scène et non un scénariste. Comme Le sublime La maison des bois de Pialat par exemple.
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6181
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

Teklow13 a écrit :Mais pour moi la série repose(ait) sur un art propre qui est celui du storytelling, un travail d'écriture plus que de mise en scène. Mais je me trompe peut être.
De la même manière que l'histoire du cinéma est composé de périodes où "faire un film" reposait sur des recettes établies, avant que certains créateurs ne viennent ponctuellement renverser la table et redéfinir les règles. Concevoir un film avant ou après la Nouvelle vague, ce n'est pas la même chose. Pour autant, la Nouvelle Vague réalisait bien des films ! Ses représentants ont apporté beaucoup à l'art du cinéma.
L'auteur est le scénariste plus que le metteur en scène qui est échangeable d'un épisode à l'autre, sans que ce dernier ne parvienne réellement à imposer sa patte de metteur en scène.
Jusqu'aux années cinquante, le pouvoir décisionnaire était (à Hollywood du moins) dans les mains du producteur. La paternité du film donnée au réalisateur est une notion qui, pendant longtemps, est restée secondaire. Pour autant, entre 1895 et 2017, on n'a toujours fait ce que l'on appelle des films. Parfois les forces s'exercent sur un secteur ou un autre (scénario, mise en scène, interprétation - certains films doivent énormément au magnétisme créatif des acteurs). Il arrive même que certains classiques soient signées par plusieurs réalisateurs (Autant en emporte le vent). Ce sont toujours des films.

Bref, tout cela pour dire qu'à mon sens, on se fourvoie lorsqu'on base son argumentation sur des idées de contenu, de signatures, de procédés de créations (Godard filmait parfois sans scénario, et alors ?). C'est pourquoi 99% des arguments visant à faire un film de la saison 3 de TP me semblent à côté de la plaque (il a été écrit, monté, filmé en une seule fois - super ! bah comme toutes les séries ou presque aujourd'hui, non ?). Peu importe les procédés narratifs, formels, esthétiques, les registres convoqués (un film peut très bien multiplier les intrigues feuilletonesques, une série se dérouler linéairement vingt heures en huis clos avec un seul personnage). Le seul et unique critère valable pour dissocier film et série, à mon sens, est le mode de de diffusion. Un film est censé se découvrir d'un seul tenant : il est autonome, indivisible, bouclé sur lui-même, et l'expérience d'une projection unique est substantif à sa nature. Une série (ou plus exactement : un feuilleton*, que l'on ne peut pas prendre en cours de route, et dont on ne peut pas voir un épisode sans avoir vu ceux qui le précèdent) est constituée d'épisodes, diffusée sur une durée longue au cours de laquelle le spectateur est invité à faire des pauses récurrentes pour extrapoler, nourrir le désir de voir la suite, participer différemment de la fiction. Le film repose sur une expérience d'immersion "one shot", la série sur celle d'une infusion lente et continue. Peu importe que certains choisissent de s'enquiller dix épisodes d'un coup : cela reste une série, parce qu'elle a été découpée et diffusée ainsi. Peu importe que d'autres ne découvrent un film qu'à raison de dix minutes par soir : cela reste un film, parce qu'il a été conçu ainsi. Ce paramètre excepté (qui n'a strictement rien à voir avec la créativité artistique), les auteurs sont libres d'exercer toutes les ressources de leur talent sans contingence d'aucune sorte, sans restrictions qui, parce qu'elles ont été dépassées, feraient passer leurs oeuvres d'une nature (film) à l'autre (série), ou vice-versa.

* C'est pouquoi je ne tiendrais pas exactement le même discours sur une série comme Les Simpson, par exemple, que l'on peut considérer comme une multitude petits films indépendants.
Gounou a écrit :En fait si je résume les derniers messages : "chacun fait comme il veut tant qu'on peut lui casser les c..."
Ok c'est plus clair :mrgreen:
N'inverse pas les rôles. Si les réactions ont été un peu vives, c'est parce que le premier message de Teklow était agrémenté d'un préambule un tantinet provocateur : "pour les râleurs qui n’ont pas compris que TP3 était un film et non pas une série TV." Et lorsque je dis cela, Tek sait bien que je l'aime. :mrgreen: Il ne faut pas venir se plaindre si ensuite certains saisissent la balle au bond. D'autres avant lui (Jack Griffin, Demi-Lune) ont fait figurer Twin Peaks dans leurs tops sans assertion de ce type, voire en précisant que la saison restait ce qu'ils avaient vu de plus fort, mais qu'ils étaient bien conscients qu'elle était "hors compétition". Personne n'a rien eu y redire.
Dernière modification par Thaddeus le 29 déc. 17, 14:43, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Supfiction
Charles Foster Kane
Messages : 22223
Inscription : 2 août 06, 15:02
Localisation : Have you seen the bridge?
Contact :

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Supfiction »

Spoiler (cliquez pour afficher)
Thaddeus a écrit :
Teklow13 a écrit :Mais pour moi la série repose(ait) sur un art propre qui est celui du storytelling, un travail d'écriture plus que de mise en scène. Mais je me trompe peut être.
De la même manière que l'histoire du cinéma est composé de périodes où "faire un film" reposait sur des recettes établies, avant que certains créateurs ne viennent ponctuellement renverser la table et redéfinir les règles. Concevoir un film avant ou après la Nouvelle vague, ce n'est pas la même chose. Pour autant, la Nouvelle Vague réalisait bien des films ! Ses représentants ont apporté beaucoup à l'art du cinéma.
L'auteur est le scénariste plus que le metteur en scène qui est échangeable d'un épisode à l'autre, sans que ce dernier ne parvienne réellement à imposer sa patte de metteur en scène.
Jusqu'aux années cinquante, le pouvoir décisionnaire était (à Hollywood du moins) dans les mains du producteur. La paternité du film donnée au réalisateur est une notion qui, pendant longtemps, est restée secondaire. Pour autant, entre 1895 et 2017, on n'a toujours fait ce que l'on appelle des films. Parfois les forces s'exercent sur un secteur ou un autre (scénario, mise en scène, interprétation - certains films doivent énormément au magnétisme créatif des acteurs). Il arrive même que certains classiques soient signées par plusieurs réalisateurs (Autant en emporte le vent). Ce sont toujours des films.

Bref, tout cela pour dire qu'à mon sens, on se fourvoie lorsqu'on base son argumentation sur des idées de contenu, de signatures, de procédés de créations (Godard filmait parfois sans scénario, et alors ?). C'est pourquoi 99% des arguments visant à faire un film de la saison 3 de TP me semblent à côté de la plaque (il a été écrit, monté, filmé en une seule fois - super ! bah comme toutes les séries ou presque aujourd'hui, non ?). Peu importe les procédés narratifs, formels, esthétiques, les registres convoqués (un film peut très bien multiplier les intrigues feuilletonesques, une série se dérouler linéairement vingt heures en huis clos avec un seul personnage). Le seul et unique critère valable pour dissocier film et série, à mon sens, est le mode de de diffusion. Un film est censé se découvrir d'un seul tenant : il est autonome, indivisible, bouclé sur lui-même, et l'expérience d'une projection unique est substantif à sa nature. Une série (ou plus exactement : un feuilleton*, que l'on ne peut pas prendre en cours de route, et dont on ne peut pas voir un épisode sans avoir vu ceux qui le précèdent) est constituée d'épisodes, diffusée sur une durée longue au cours de laquelle le spectateur est invité à faire des pauses récurrentes pour extrapoler, nourrir le désir de voir la suite, participer différemment de la fiction. Le film repose sur une expérience d'immersion "one shot", la série sur celle d'une infusion lente et continue. Peu importe que certains choisissent de s'enquiller dix épisodes d'un coup : cela reste une série, parce qu'elle a été découpée et diffusée ainsi. Peu importe que d'autres ne découvrent un film qu'à raison de dix minutes par soir : cela reste un film, parce qu'il a été conçu ainsi. Ce paramètre excepté (qui n'a strictement rien à voir avec la créativité artistique), les auteurs sont libres d'exercer toutes les ressources de leur talent sans contingence d'aucune sorte, sans restrictions qui, parce qu'elles ont été dépassées, feraient passer leurs oeuvres d'une nature (film) à l'autre (série), ou vice-versa.

* C'est pouquoi je ne tiendrais pas exactement le même discours sur une série comme Les Simpson, par exemple, que l'on peut considérer comme une multitude petits films indépendants.
Gounou a écrit :En fait si je résume les derniers messages : "chacun fait comme il veut tant qu'on peut lui casser les c..."
Ok c'est plus clair :mrgreen:
N'inverse pas les rôles. Si les réactions ont été un peu vives, c'est parce que le premier message de Teklow était agrémenté d'un préambule un tantinet provocateur : "pour les râleurs qui n’ont pas compris que TP3 était un film et non pas une série TV." Et lorsque je dis cela, Tek sait bien que je l'aime. :mrgreen: Il ne faut pas venir se plaindre si ensuite certains saisissent la balle au bond. D'autres avant lui (Jack Griffin, Demi-Lune) ont fait figurer Twin Peaks dans leurs tops sans assertion de ce type, voire en précisant que la saison restait ce qu'ils avaient vu de plus fort, mais qu'ils étaient bien conscients qu'elle était "hors compétition". Personne n'a rien eu y redire.
autonome, indivisible, bouclé sur lui-même, et l'expérience d'une projection unique est substantif à sa nature
Cette définition était valable auparavant. Mais est-ce qu’un gamin qui va se faire l’intégrale Marvel ou DC sur une future plateforme de streaming fera la difference avec une série ? Bientôt la seule caractéristique permettant d’identifier un film d’une série sera la longueur de l’épisode. Et en fait tout le monde se moque(ra) bien de cette distinction d’un autre temps.
Dernière modification par Supfiction le 29 déc. 17, 14:51, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25426
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Top sorties ciné 2017

Message par AtCloseRange »

Pas quand on regardera La Règle du Jeu.
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6181
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

Supfiction a écrit :Mais est-ce qu’un gamin qui va se faire l’intégrale Marvel ou DC sur une future plateforme de streaming fera la difference avec une série ?
Je suis presque disposé à considérer les Marvel et autres suites de films (Star Wars compris) comme des séries. Pas encore complètement parce que j'estime que l'on peut découvrir un épisode ou autre sans avoir vu les autres (en lui-même, L'Empire contre-attaque par exemple me semble parfaitement autonome).
A mes yeux, on se trompe seulement sur les critères de dissociation entre les deux formats. Là où beaucoup veulent en faire une question de contenu ("c'est original/inédit/jamais vu/révolutionnaire/génial/follement libre/exonéré des règles en vigueur/et toutes autres appréciations qualitatives"), pour moi il s'agit exclusivement d'une question de découpage (ou non) en épisodes.

PS : Nous sommes totalement hors-sujet. Il faudrait déplacer cette discussion ailleurs.
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6181
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

AtCloseRange a écrit :Pas quand on regardera La Règle du Jeu.
Il y a juste à trouver quelques petits arguments bidon et le tour est joué. Moi, je vais m'empresser de ranger 2001 (quatre parties/épisodes : vendu !), Vertigo (une scission au milieu, on pourrait juste ajouter un générique : c'est bon) et autres Apocalypse now (trois heures et demie sans version Redux, la durée conventionnelle d'un film est largement dépassé : ça marche), de classer parmi mes séries préférées.

Edit : Le sarcasme est peut-être de trop, mais tant pis. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25426
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Top sorties ciné 2017

Message par AtCloseRange »

Le plus dur dans 2001, c'est de toute façon de passer le premier épisode "les singes".
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99641
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Jeremy Fox »

Thaddeus a écrit : pour moi il s'agit exclusivement d'une question de découpage (ou non) en épisodes.
Et encore ! Out 1 de Rivette est un film de cinéma de 12h30 découpé en 8 épisodes !
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25426
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Top sorties ciné 2017

Message par AtCloseRange »

Jeremy Fox a écrit :
Thaddeus a écrit : pour moi il s'agit exclusivement d'une question de découpage (ou non) en épisodes.
Et encore ! Out 1 de Rivette est un film de cinéma de 12h30 découpé en 8 épisodes !
Une série qui ne dit pas son nom: ce sont les pires...
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14078
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Et encore ! Out 1 de Rivette est un film de cinéma de 12h30 découpé en 8 épisodes !
Oui, j'avais pensé aussi à ce contre-exemple.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6181
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Top sorties ciné 2017

Message par Thaddeus »

Jeremy Fox a écrit :Et encore ! Out 1 de Rivette est un film de cinéma de 12h30 découpé en 8 épisodes !
Pas vu, mais je crois que cela fait en effet partie des cas "limite" sur lesquels une vraie question se pose. Ces épisodes sont-ils clairement délimités par des titres, des génériques ? Le film a-t-il été projeté devant des spectateurs marathoniens en un seul tenant, sans aucune modification d'aucune sorte ? Voici des interrogations qui peuvent faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre, et qui ne se posent pas pour la dernière saison de Twin Peaks.

Dans le même ordre d'idée, on pourrait considérer le diptyque Kill Bill comme une série en deux épisodes.
Répondre