Le cinéma français contemporain
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Re: Le cinéma français contemporain
ça ressemble au visuel des paquets de cigarettes. C'est beau.
Meilleur topic de l'univers
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Re: Le cinéma français contemporain
J'ai bien ri
Merci telerama.
Sinon pour l'attente de 2023, j'espère que les trois mousquetaires sera réussi. Un film de genre populaire en France, ça arrive tous les 20 ans... Ce que la couv ne dit pas évidemment.
Merci telerama.
Sinon pour l'attente de 2023, j'espère que les trois mousquetaires sera réussi. Un film de genre populaire en France, ça arrive tous les 20 ans... Ce que la couv ne dit pas évidemment.
- tenia
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Re: Le cinéma français contemporain
Alors c'est marrant car sur Twitter, pas mal de réponses prennent justement Les 3 mousquetaires comme un exemple typique de projet à la Française comme on en voit régulièrement et sans véritable originalité.
Mais sinon, bien sûr, la couv est hideuse mais rappelle effectivement des évidences souvent oubliées au profit de clichés le plus souvent régurgités façon discours indirect.
Mais sinon, bien sûr, la couv est hideuse mais rappelle effectivement des évidences souvent oubliées au profit de clichés le plus souvent régurgités façon discours indirect.
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Re: Le cinéma français contemporain
De toute façon ce serait jamais rentré sur la couv', elle est beaucoup trop longue ta phrase.
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Re: Le cinéma français contemporain
En même temps, considérant le public lecteur Télérama, je ne vois pas à quoi sert ce dossier si ce n'est à énoncer des truismes et à convaincre ceux qui sont déjà convaincus.Jeremy Fox a écrit : ↑29 nov. 22, 11:08 Merci Télérama
Sa couv de la semaine : Pour faire la peau aux clichés sur le cinéma français
"Non il n'y a pas trop de films ; non ils ne sont pas intello-chiants ; no, ils ne sont pas trop subventionnés ; non ils ne sont pas tous pareils"
Ca fait quand même du bien de lire ça.
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Re: Le cinéma français contemporain
Peux-être que, plus tard, nous aurons un "Pour faire la peau aux clichés sur le cinéma Européen" au point ou on en est d'façon.
Sinon mon autre attente sur le cinéma Français en 2023 : moins de SUJET, moins de théorie à la complément d'enquête, toujours autant de liberté que les premiers films nous proposent à l'Acid Cannes et à Locarco et que les films de genre en France soit plus dans la maturité.
Bon ... je suis bon là, comme idéaliste, ou utopiste ^^ ? Après tout, tout est possible, même Jeanne Balibar à fait une comédie sublime, libre et utopique que très peu de monde à capté qui s'appelle Merveille à Montfermeil (que j'adore toujours autant, débridé et libertaire).
Sinon mon autre attente sur le cinéma Français en 2023 : moins de SUJET, moins de théorie à la complément d'enquête, toujours autant de liberté que les premiers films nous proposent à l'Acid Cannes et à Locarco et que les films de genre en France soit plus dans la maturité.
Bon ... je suis bon là, comme idéaliste, ou utopiste ^^ ? Après tout, tout est possible, même Jeanne Balibar à fait une comédie sublime, libre et utopique que très peu de monde à capté qui s'appelle Merveille à Montfermeil (que j'adore toujours autant, débridé et libertaire).
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Re: Le cinéma français contemporain
AtCloseRange a écrit : ↑7 juil. 14, 13:13D'ailleurs, les rares qui l'ont vu ont tous mis à peu près la même note autour de 6. Dommage finalement que le film soit passé totalement inaperçu à sa sortie vu que les tentatives de fantastique à la française se font vraiment rares.Ratatouille a écrit : Ben finalement, je suis même plus enthousiaste que toi (comme d'hab') :
L'autre vie de Richard Kemp : 6.5/10
Il passe en ce moment sur Canal + pour les curieux.
J’exhume cet échange puisque c’est apparemment l’une des seuls mentions de ce film ici. Actuellement sur Mycanal.
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Re: Le cinéma français contemporain
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. En fait, c’est une variation de L’armée des douze singes et de C’était demain. Le dénouement est un peu en deçà mais ça fonctionne globalement et surtout c’est porté par les excellents Jean-Hugues Anglade et Mélanie Thierry.Supfiction a écrit : ↑20 mars 23, 20:05AtCloseRange a écrit : ↑7 juil. 14, 13:13
D'ailleurs, les rares qui l'ont vu ont tous mis à peu près la même note autour de 6. Dommage finalement que le film soit passé totalement inaperçu à sa sortie vu que les tentatives de fantastique à la française se font vraiment rares.
Il passe en ce moment sur Canal + pour les curieux.
J’exhume cet échange puisque c’est apparemment l’une des seuls mentions de ce film ici. Actuellement sur Mycanal.
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Re: Le cinéma français contemporain
Après recherche je n'ai pas trouvé grande trace ici de Seize printemps, écrit, coproduit, réalisé, joué et même génériquedefinchanté par Suzanne Lindon.
Les problèmes du film, sur lesquels il a été beaucoup été attaqué, sont connus: une oeuvre de pistonnée (fille de qui vous savez, ahurissante sélection cannoise, Domnique Besnehard au casting, production assurée par la boite de Yann Barthès ce qui aidera au moment de la promo télé, sponsoring de Chanel, qui a prêté un paquet de chemisiers immaculés) sans un gramme d'expérience, oeuvre de bobo parisianiste (musique de Vincent Delerm) où les persos vivent dans les quartiers chics, font du théâtre et lisent du Boris Vian en écoutant de l'opéra.
Mais c'est au fond périphérique car l'oeuvre elle-même reste foireuse, 1H10 de faux départs, de dialogues anémiques, de personnages à peine ébauchés, d'enjeux inexistants, même pour un film qui se voudrait intimiste/impressionniste/auteuriste/antispectaculaire. Une idée à signaler, quelques séquences dansées pour souligner certains moments émotionnels, c'est globalement loupé mais c'est une tentative. Le manque de métier de l'autrice explique pas mal de ces scories, mais où était l'entourage, qui a pu valider un projet aussi bancal, même en jouant à fond l'entre soi germanopratin?
Reste le facteur Suzanne Lindon actrice. C'est une figure qui suscite chez moi une vraie perplexité, car au delà de l'existence de son premier long elle est moche comme un c... a un physique "difficile" (oui c'est vache et superficiel, mais quand on fait des couvertures de Elle et des campagnes pour Céline il vaut mieux prétendre à un minimum de photogénie), ne sait pas spécialement jouer et plutôt que de rebondir sur ces limites (genre une ado complexée sur un registre gauche/maigrichonne/androgyne) elle la joue minaudeuse auprès d'un acteur de théâtre trentenaire pas mal gaulé qui succombe à son non-charme en 30 secondes, avec tout ce que ça suppose de sous-texte bizarro-douteux sur les intentions du bonhomme.
Seize printemps n'est pas forcément un nanar mais plus d'une fois j'ai pensé au The room de Tommy Wiseau, avec dans les deux cas un auteur/acteur/démiurge qui se plante dans les grandes largeurs sur ce qu'il croit projeter à l'écran, et aggrave son cas en pondant un récit fantasme dédié à sa gloire de héros romantique blessé ou de jeune fille sensible qui cherche l'Amour. La compétence technique de surface et l'approche intellosérieuse (par opposition au soap opera pété de l'ami Tommy) fera plus illusion mais les passerelles sont clairement là, le (vague) prestige socioculturel en plus. Du haut de ses 15.000 entrées et des critiques assassines dès qu'on sort du cercle des courtisans Lindon tirera peut-être les leçons de son vanity project, mais j'espère au fond qu'elle continuera son ego trip à coup de rhinoplastie et d'implants mammaires, car je ne suis qu'empathie et main tendue. 3/10.
Les problèmes du film, sur lesquels il a été beaucoup été attaqué, sont connus: une oeuvre de pistonnée (fille de qui vous savez, ahurissante sélection cannoise, Domnique Besnehard au casting, production assurée par la boite de Yann Barthès ce qui aidera au moment de la promo télé, sponsoring de Chanel, qui a prêté un paquet de chemisiers immaculés) sans un gramme d'expérience, oeuvre de bobo parisianiste (musique de Vincent Delerm) où les persos vivent dans les quartiers chics, font du théâtre et lisent du Boris Vian en écoutant de l'opéra.
Mais c'est au fond périphérique car l'oeuvre elle-même reste foireuse, 1H10 de faux départs, de dialogues anémiques, de personnages à peine ébauchés, d'enjeux inexistants, même pour un film qui se voudrait intimiste/impressionniste/auteuriste/antispectaculaire. Une idée à signaler, quelques séquences dansées pour souligner certains moments émotionnels, c'est globalement loupé mais c'est une tentative. Le manque de métier de l'autrice explique pas mal de ces scories, mais où était l'entourage, qui a pu valider un projet aussi bancal, même en jouant à fond l'entre soi germanopratin?
Reste le facteur Suzanne Lindon actrice. C'est une figure qui suscite chez moi une vraie perplexité, car au delà de l'existence de son premier long elle est moche comme un c... a un physique "difficile" (oui c'est vache et superficiel, mais quand on fait des couvertures de Elle et des campagnes pour Céline il vaut mieux prétendre à un minimum de photogénie), ne sait pas spécialement jouer et plutôt que de rebondir sur ces limites (genre une ado complexée sur un registre gauche/maigrichonne/androgyne) elle la joue minaudeuse auprès d'un acteur de théâtre trentenaire pas mal gaulé qui succombe à son non-charme en 30 secondes, avec tout ce que ça suppose de sous-texte bizarro-douteux sur les intentions du bonhomme.
Seize printemps n'est pas forcément un nanar mais plus d'une fois j'ai pensé au The room de Tommy Wiseau, avec dans les deux cas un auteur/acteur/démiurge qui se plante dans les grandes largeurs sur ce qu'il croit projeter à l'écran, et aggrave son cas en pondant un récit fantasme dédié à sa gloire de héros romantique blessé ou de jeune fille sensible qui cherche l'Amour. La compétence technique de surface et l'approche intellosérieuse (par opposition au soap opera pété de l'ami Tommy) fera plus illusion mais les passerelles sont clairement là, le (vague) prestige socioculturel en plus. Du haut de ses 15.000 entrées et des critiques assassines dès qu'on sort du cercle des courtisans Lindon tirera peut-être les leçons de son vanity project, mais j'espère au fond qu'elle continuera son ego trip à coup de rhinoplastie et d'implants mammaires, car je ne suis qu'empathie et main tendue. 3/10.
Dernière modification par Shin Cyberlapinou le 10 juin 23, 04:44, modifié 2 fois.
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Re: Le cinéma français contemporain
Alors tu ne m'as absolument pas envie de tenter le coup (je suis pas un kamikaze non plus), mais ta review m'a bien fait marrer.
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Re: Le cinéma français contemporain
Merci, je me sens moins seul!
Seize printemps ne mérite pas forcément une postérité truandesque (difficile de lutter contre l'effet Caubère, et j'avais presque défendu le film dans le topic dédié) mais j'espère qu'il sera "redécouvert" tant il coche toutes les cases d'un certain cinéma d'auteur français (avec en plus une certaine dose d'anachronisme, le film aurait pu se faire au début des années 90) tout en étant porté par la créature de cinéma Suzanne Lindon. J'espère voir débarquer la fiche Nanarland au moins pour avoir leur analyse sur l'objet.
Seize printemps ne mérite pas forcément une postérité truandesque (difficile de lutter contre l'effet Caubère, et j'avais presque défendu le film dans le topic dédié) mais j'espère qu'il sera "redécouvert" tant il coche toutes les cases d'un certain cinéma d'auteur français (avec en plus une certaine dose d'anachronisme, le film aurait pu se faire au début des années 90) tout en étant porté par la créature de cinéma Suzanne Lindon. J'espère voir débarquer la fiche Nanarland au moins pour avoir leur analyse sur l'objet.
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Re: Le cinéma français contemporain
Nanar, navet ou nanarvet auteurisant ce Seize printemps ?
J'avais bien aimé The Roomcomme nanar, mais j'ai peur que ce ne soit pas aussi divertissant, fût-ce involontairement.
J'avais bien aimé The Roomcomme nanar, mais j'ai peur que ce ne soit pas aussi divertissant, fût-ce involontairement.
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Re: Le cinéma français contemporain
C'est clairement moins in your face que The room ou pour rester chez les français Le faucon, Truands ou Les Gaous. Mais plus d'une fois j'y suis allé de mon "oh putain" incrédule face à tel enchainement de scène bizarre, telle réplique qui tombe à plat (Lindon affirme avoir écrit le scénario à 15 ans, on va dire que ça se voit), cette fin en queue de poisson et bien sûr la façon dont notre vedette se filme et se dirige. Le film me reste en tout cas en tête pour plein de mauvaises raisons, moi je dis qu'il va gagner ses galons!
- Supfiction
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Re: Le cinéma français contemporain
Supfiction a écrit : ↑27 déc. 23, 12:39 Bon, c’est qui le nouveau « patron » du cinéma français maintenant ?
J’aurai bien dit Deneuve mais a 80 ans, même si elle peut encore nous surprendre, son influence ne peut plus être ce qu’elle était.
Sinon, il me semble qu’Isabelle Carré n’a jamais tourné avec Depardieu, ce qui est rare parmi les actrices confirmées. Je sais que c’est une actrice qui choisit particulièrement ses rôles, un peu toujours dans le meme registre d’ailleurs, et je ne serais pas surpris que ce ne soit pas un hasard.
AtCloseRange a écrit : ↑27 déc. 23, 12:42 Alors qu'elle a joué dans un quasi remake de la Femme d'à Côté.
Je ne l’ai plus bien en tête d’ailleurs, bien envie de le revoir.
- Supfiction
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Re: Le cinéma français contemporain
Plus sérieusement, Vincent Lindon pourrait éventuellement prendre en partie le relais.