Pareil, d'autant plus que je venais de revoir l'Exorciste. En revanche j'ai eu le temps de l'oublier totalement avant de la revoir à la fin.odelay a écrit :Nestor Almendros a écrit :Vous aviez reconnu Elle Burstyn, parce que moi pas du tout (merci le générique de fin...)
Oui, c'est d'ailleurs l'acteur (ou actrice) qui apparait en tout premier dans le film. Du coup je me suis dit que cette vieille dame allait être importante dans l'histoire.
Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Chouette spectacle notamment toute la séquence du "Docking", sorte de variation hystéro/emphatique d'une autre séquence de 2001, cité bon nombre de fois mais à chaque fois avec un déplacement/renversement de sens et de portée. On est parfois dans les visions accélérées "machiniques" de Koyaanisqatsi et la musique de Zimmer s'y marie de belle manière.
Toutefois assez partagé sur ce film tiraillé de pas mal de choses contradictoires, ce qui le rend peut être un peu moins cadenassé que d'autres Nolan.
Tiraillé d'une part par le jeu de McConaughey, usant et encore pas si éloigné des persos borderline de True detective ou Killer Joe. ça le fait moyen dans la rencontre parent/prof et encore moins en type susceptible d'être le dernier espoir de l'humanité. Des choses et des réactions un peu problématiques dans toute la première partie, avec des résonances dans le jeu et les dialogues finalement pas si éloigné de film sf 50's. Ce perso, peut-être à cause de l'interprétation de l'acteur, j'ai eu beaucoup de mal à le saisir, à lui trouver de la justesse. A la fois plombé par un jeu outrancier et caractérisé de façon très lambda. A contrario le Dr. Mann apparait peut être plus entier dans un premier temps, même si ça s'évacue rapidement dans la facilité de certains dialogues.
L'exploration en tant que telle est heureusement dans une ambiance un peu plus éteinte, triste et inquiétante, où tout parait plus investi. L'isolement, l'éloignement sont bien retranscrits. Le film s'emballe dans une succession de fantasmes assez impressionnante. Comme d'autres j'ai des réserves sur une dernière partie beaucoup trop expansive.
Toutefois assez partagé sur ce film tiraillé de pas mal de choses contradictoires, ce qui le rend peut être un peu moins cadenassé que d'autres Nolan.
Tiraillé d'une part par le jeu de McConaughey, usant et encore pas si éloigné des persos borderline de True detective ou Killer Joe. ça le fait moyen dans la rencontre parent/prof et encore moins en type susceptible d'être le dernier espoir de l'humanité. Des choses et des réactions un peu problématiques dans toute la première partie, avec des résonances dans le jeu et les dialogues finalement pas si éloigné de film sf 50's. Ce perso, peut-être à cause de l'interprétation de l'acteur, j'ai eu beaucoup de mal à le saisir, à lui trouver de la justesse. A la fois plombé par un jeu outrancier et caractérisé de façon très lambda. A contrario le Dr. Mann apparait peut être plus entier dans un premier temps, même si ça s'évacue rapidement dans la facilité de certains dialogues.
L'exploration en tant que telle est heureusement dans une ambiance un peu plus éteinte, triste et inquiétante, où tout parait plus investi. L'isolement, l'éloignement sont bien retranscrits. Le film s'emballe dans une succession de fantasmes assez impressionnante. Comme d'autres j'ai des réserves sur une dernière partie beaucoup trop expansive.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
C'est un texan, avec l'accent et l'attitude qui vont avec. Les texans que j'aie rencontrés dans la vraie vie lui ressemblaient beaucoup, et la rencontre avec les profs m'a semblé assez plausible (et assez utile pour comprendre le contexte politique et psychologique du film, dans lequel le personnage de Mconaughey fait office de cowboy un peu à la marge).Jack Griffin a écrit :Tiraillé d'une part par le jeu de McConaughey, usant et encore pas si éloigné des persos borderline de True detective ou Killer Joe. ça le fait moyen dans la rencontre parent/prof et encore moins en type susceptible d'être le dernier espoir de l'humanité. Des choses et des réactions un peu problématiques dans toute la première partie, avec des résonances dans le jeu et les dialogues finalement pas si éloigné de film sf 50's. Ce perso, peut-être à cause de l'interprétation de l'acteur, j'ai eu beaucoup de mal à le saisir, à lui trouver de la justesse.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Je dois avouer que j'ai eu le même pb avec Matthew. J'ai ressenti comme une étrange tension, bien palpable par endroits. Son rôle est assez compliqué.Strum a écrit :C'est un texan, avec l'accent et l'attitude qui vont avec. Les texans que j'aie rencontrés dans la vraie vie lui ressemblaient beaucoup, et la rencontre avec les profs m'a semblé assez plausible (et assez utile pour comprendre le contexte politique et psychologique du film, dans lequel le personnage de Mconaughey fait office de cowboy un peu à la marge).Jack Griffin a écrit :Tiraillé d'une part par le jeu de McConaughey, usant et encore pas si éloigné des persos borderline de True detective ou Killer Joe. ça le fait moyen dans la rencontre parent/prof et encore moins en type susceptible d'être le dernier espoir de l'humanité. Des choses et des réactions un peu problématiques dans toute la première partie, avec des résonances dans le jeu et les dialogues finalement pas si éloigné de film sf 50's. Ce perso, peut-être à cause de l'interprétation de l'acteur, j'ai eu beaucoup de mal à le saisir, à lui trouver de la justesse.
Il joue un personnage qu'un Tom Cruise aurait pu interpréter sans peine, c'est son registre. Le côté texan donne du cachet - notamment lors de la fameuse scène du "rodéo" - et est pleinement assumée : il incarne le glorieux américain, ce que les derniers plans, héroïques en diable - et qui rappellent l'avènement de Robin dans le dernier Batman - appuient bien.
J'ai peiné à sentir la romance naissante avec Brandt - conçue pour durer ? C'est le but : elle aurait éclipsé l'axe principal père - fille et, du reste, Brandt est encore in love avec Edmund. Sacrément couillu, tout de même, de nous l'avoir joué comme ça !
Le soundtrack : écouté ce midi. Il souligne pas mal la ressemblance structurelle d'avec Inception, qui jouait aussi, à sa façon, avec la notion de temps.
Le thème majeur est composé de 12 notes comme les 12h d'une montre ; bien ouéj itou : l'alexandrin est musical à mort.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Je pense qu'il faut avoir un profil psychologique assez particulier, être assez arrogant, tête brûlé et individualiste, pour être pilote d'essai et être prêt à partir dans l'espace pour un voyage interstellaire sans garantie de retour et avec la responsabilité que cela implique. A ce titre, j'ai trouvé Mcconaughey parfait, avec sa gouaille de texan sûr de son fait et décalé dans son époque. En revanche, je n'ai jamais ressenti la moindre once de romance entre lui et Brand (Mcconaughey et Hathaway ne me paraissent pas avoir beaucoup de points communs) et je n'ai pas beaucoup cru à la toute fin du film.shubby a écrit :Je dois avouer que j'ai eu le même pb avec Matthew. J'ai ressenti comme une étrange tension, bien palpable par endroits. Son rôle est assez compliqué.
Il joue un personnage qu'un Tom Cruise aurait pu interpréter sans peine, c'est son registre. Le côté texan donne du cachet - notamment lors de la fameuse scène du "rodéo" - et est pleinement assumée : il incarne le glorieux américain, ce que les derniers plans, héroïques en diable - et qui rappellent l'avènement de Robin dans le dernier Batman - appuient bien.
J'ai peiné à sentir la romance naissante avec Brandt - conçue pour durer ? C'est le but : elle aurait éclipsé l'axe principal père - fille et, du reste, Brandt est encore in love avec Edmund. Sacrément couillu, tout de même, de nous l'avoir joué comme ça !
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
C'est vrai que le film ne pousse pas vraiment dans cette histoire.Strum a écrit :En revanche, je n'ai jamais ressenti la moindre once de romance entre lui et Brand (Mcconaughey et Hathaway ne me paraissent pas avoir beaucoup de points communs)
L'histoire d'amour du film, elle est avec sa fille.
sinon, ça, c'est marrant
http://mamie-caro.tumblr.com/post/10272 ... ut-romilly
J'essaie aussi de comprendre pourquoi ils ont choisi ce nom français pour le personnage...
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Excellent. Romilly n'est clairement pas le personnage le mieux écrit du film - un simple faire-valoir.AtCloseRange a écrit :sinon, ça, c'est marrant
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
je viens d'éclater de rire au boulot, je suis grillé.Strum a écrit :Excellent. Romilly n'est clairement pas le personnage le mieux écrit du film - un simple faire-valoir.AtCloseRange a écrit :sinon, ça, c'est marrant
http://mamie-caro.tumblr.com/post/10272 ... ut-romilly
Merci. Si, si, merci, vraiment.
Il a clairement un côté C6PO ce pauvre Romilly.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Cela dit, je ne sais pas pour vous mais je n'ai pas eu l'impression que le moteur de sa décision finale était en premier lieu l'attirance ou l'envie d'une romance, mais plutôt l'empathie pour une personne avec qui il a voyagé et qui va connaître le même sort que Mann.Strum a écrit :En revanche, je n'ai jamais ressenti la moindre once de romance entre lui et Brand (Mcconaughey et Hathaway ne me paraissent pas avoir beaucoup de points communs) et je n'ai pas beaucoup cru à la toute fin du film.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Une fois qu'il a réglé la problématique avec sa fille, il peut alors vivre sa propre vie, et refaire sa vie. C'est comme ça que je l'ai senti...
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
La question de la GPA devrait d'ailleurs toucher un point sensible chez nous.Gounou a écrit :
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Oui mais le jeu de McConaughey devient vite une formule qu'il réitère depuis 4-5 films là. Dans le scorsese il était pas trop envahissant, c'était drôle.Strum a écrit : C'est un texan, avec l'accent et l'attitude qui vont avec. Les texans que j'aie rencontrés dans la vraie vie lui ressemblaient beaucoup, et la rencontre avec les profs m'a semblé assez plausible (et assez utile pour comprendre le contexte politique et psychologique du film, dans lequel le personnage de Mconaughey fait office de cowboy un peu à la marge).
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
Je comprends. Cela dit, McConaughey est lui-même texan. Cela fait partie de son personnage de cinéma, mais aussi de lui-même. Il fait peut-être parti de ces acteurs qui jouent un peu le même personnage de film en film (Fernandel avec son accent méridional, Wayne avec son accent nasillard et trainant et son personnage de grande gueule sentimentale qu'il trimballait de film en film, Mitchum, ou pour prendre un meilleur exemple sans doute, en tout cas plus contemporain, De Niro avec son accent italo-new-yorkais et ses tics, etc.).Jack Griffin a écrit :Oui mais le jeu de McConaughey devient vite une formule qu'il réitère depuis 4-5 films là. Dans le scorsese il était pas trop envahissant, c'était drôle.
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
L'orgue n'est pas un instrument si fréquent dans les B.O.shubby a écrit : Le soundtrack : écouté ce midi. Il souligne pas mal la ressemblance structurelle d'avec Inception, qui jouait aussi, à sa façon, avec la notion de temps.
Le thème majeur est composé de 12 notes comme les 12h d'une montre ; bien ouéj itou : l'alexandrin est musical à mort.
Qq films d'horreur 80's - et encore, je peine à trouver des titres - et rayon grandiloquence Akira et son Requiem, évidemment mais sinon, pfiouuuuuuuu...
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Re: Interstellar (Christopher Nolan - 2014)
L'un des compositeurs-références de Zimmer a lui-même utilisé l'orgue de manière marquante dans un film sur l'espace (tiens tiens...). Il s'agissait d'Ennio Morricone sur Mission to mars de Brian De Palma, une très grande BO ...shubby a écrit : L'orgue n'est pas un instrument si fréquent dans les B.O.
Qq films d'horreur 80's - et encore, je peine à trouver des titres - et rayon grandiloquence Akira et son Requiem, évidemment mais sinon, pfiouuuuuuuu...