stf ?AtCloseRange a écrit :Pour les curieux, on trouve sur Netflix Scandinavie un western semble-t-il assez rare de Hugo Fregonese de 66 avec Robert Taylor, La Pampa Sauvage.
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Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-1967
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Il est aussi sur youtube mais comme je ne comprends pas la langue
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
La bonne nouvelle, ce sont les sous-titres anglais.Jack Carter a écrit :stf ?AtCloseRange a écrit :Pour les curieux, on trouve sur Netflix Scandinavie un western semble-t-il assez rare de Hugo Fregonese de 66 avec Robert Taylor, La Pampa Sauvage.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Je vous laisse également tester pour Fregonese car on ne peut pas dire que sa fin de carrière soit folichonne.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
je n'ai pas Netflix, et encore moins la version scandinaveJeremy Fox a écrit :Je vous laisse également tester pour Fregonese car on ne peut pas dire que sa fin de carrière soit folichonne.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
T'inquiète, pour les années 60, je pense en rester à ce que j'ai en stockJack Carter a écrit :je n'ai pas Netflix, et encore moins la version scandinaveJeremy Fox a écrit :Je vous laisse également tester pour Fregonese car on ne peut pas dire que sa fin de carrière soit folichonne.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
En fait, Tavernier en parle un peu dans son dico (il lui trouve d'ailleurs quelques qualités).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
AtCloseRange a écrit :En fait, Tavernier en parle un peu dans son dico (il lui trouve d'ailleurs quelques qualités).
J'ai peur qu'il lui trouve les mêmes qualités qu'à Révolte au Mexique de Boetticher, western que je n'ai toujours pas fini de digérer.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Condamné à être pendu, tourné en techniscope, un avatar du cinémascope, au ratio 2.35, est diffusé par Paramount Channel en 4/3... Eh oui, la qualité de l'image est franchement médiocre, impossible d'admirer le beau grain de peau d'une Yvonne de Carlo sur le retour. J'ai zappé du coup. La facture du film faisait plus 1958 que 1964, c'est à peu près filmé comme un épisode de Bonanza...c'est tout ce que j'ai retenu.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
Merci pour ton retour. De toute manière pour moi, un film pan et scanné, je ne regarde même pas au delà du générique.Frank 'Spig' Wead a écrit :Condamné à être pendu, tourné en techniscope, un avatar du cinémascope, au ratio 2.35, est diffusé par Paramount Channel en 4/3... Eh oui, la qualité de l'image est franchement médiocre, impossible d'admirer le beau grain de peau d'une Yvonne de Carlo sur le retour. J'ai zappé du coup. La facture du film faisait plus 1958 que 1964, c'est à peu près filmé comme un épisode de Bonanza...c'est tout ce que j'ai retenu.
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The Gun Hawk
Le Justicier de l'Ouest (The Gun Hawk - 1963) de Edward Ludwig
ALLIED ARTISTS
Avec Rory Calhoun, Rod Cameron, Ruta Lee, Rod Lauren
Scénario : Jo Heims
Musique : Jimmie Haskell
Photographie : Paul Vogel (Deluxe 1.78)
Un film produit par Richard Bernstein pour la Allied Artists
Sortie USA : 28 août 1963
C'aurait pu être bien et on y croit même quelques minutes ! En effet, il y avait un postulat de départ intéressant dans cette double histoire d'amitié, celle entre un shérif âgé et un hors-la-loi qu'il est chargé d'appréhender, ainsi qu'entre ce dernier et un tout jeune gunslinger qui lui a sauvé la vie. Seulement, ça ne l'est pas ; mais alors pas du tout ! La faute à une indigence totale à tous les niveaux.
Le réalisateur du superbe Le Réveil de la sorcière rouge semble avoir abdiqué à vouloir diriger ses comédiens et l'on se rend alors encore plus compte des limites dans le jeu de Rory Calhoun (pas non plus il est vrai aidé par le maquilleur durant la dernière demi-heure où il est censé être moribond) ; Ludwig filme le tout sans aucune énergie ni idées de mise en scène, le budget étriqué n'arrangeant pas les choses. C'est mou et de plus en plus inintéressant au fur et à mesure de son déroulement, tout ce qui va se "passer" dans le petit village de Sanctuary (auquel on accède par des tunnels naturels ; belle idée mais très mal exploitée) s'avérant d'un ennui mortel. Mais le pire de tout est cette insupportable musique composée par Jimmie Haskell. Comment pouvoir accrocher à un film lorsqu'on nous balance dans les oreilles un tel truc ?! A fuir !
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
L'image est correcte je trouve, et le film à un sujet rare, tant il prône la non violence, peu de western évoque l'interdiction des saloons, des duels, bref du mode de vie de pas mal de citoyen du far west et qui parle du devenir des veuves de tout ces cow-boy morts lors d'un duel...Frank 'Spig' Wead a écrit :Condamné à être pendu, tourné en techniscope, un avatar du cinémascope, au ratio 2.35, est diffusé par Paramount Channel en 4/3... Eh oui, la qualité de l'image est franchement médiocre, impossible d'admirer le beau grain de peau d'une Yvonne de Carlo sur le retour. J'ai zappé du coup. La facture du film faisait plus 1958 que 1964, c'est à peu près filmé comme un épisode de Bonanza...c'est tout ce que j'ai retenu.
Alors effectivement pour sur la réalisation est de facture très télévisuel mais au final si ce n'est pas bon, c'est un peu moins catastrophique que ce que j'avais entendu.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique IV 1960-19
" Le justicier de l'ouest"(the gun hawk) m'avait beaucoup plu, lorsque je l'avais découvert lors de sa sortie parisienne dans les années 60, revu aujourd'hui, mon enthousiasme est moindre, mais je trouve toujours ce scénario émouvant et peu banal, et en aucun cas générateur d'ennui, en ce qui me concerne, perso je le classe parmi les cinq meilleurs westerns de Calhoun.
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McLintock!
Le Grand McLintock (McLintock! - 1963) de Andrew V. McLaglen
BATJAC
Avec John Wayne, Maureen O'Hara, Patrick Wayne, Yvonne de Carlo
Scénario : James Edward Grant
Musique : Frank de Vol
Photographie : William H. Clothier (Technicolor 2.35)
Un film produit par Michael Wayne pour la Batjac
Sortie USA : 13 novembre 1963
George Washington McLintock (John Wayne) est un puissant éleveur texan, le citoyen le plus influent et le plus respecté de la région au point que la plus grande ville du coin porte son nom. N’appréciant guère que des fermiers ou autres éleveurs viennent s’installer sur ses terres, il demande à un groupe de pionniers de quitter son domaine ; il n’en embauche pas moins l’un de ses membres (Patrick Wayne) ainsi que sa mère (Yvonne de Carlo), une jeune veuve, en tant que cuisinière. McLintock voit d'un mauvais œil le retour en ville de Katherine (Maureen O’Hara), son épouse qui l’a quitté voici quelques années. Elle est ici pour réclamer le divorce qu’il lui a toujours refusé ainsi que la garde de sa fille. En effet, elle vient accueillir cette dernière (Stefanie Powers) à la descente du train, espérant la convaincre de ne pas rester dans cette contrée de sauvages mais de la suivre dans l'Est plus civilisé. Dans le même temps, McLintock doit défendre face à l’armée quatre chefs indiens récemment libérés et qui refusent toujours de conduire leur peuple jusqu’à la réserve qu’on leur a ordonné de rejoindre…
Imposant budget pour ce western initié et entièrement supervisé par sa star, le Duke en personne, qui avait dès le départ dans l’idée d’en faire un western familial, chatoyant et bon enfant, réunissant la plupart de ses proches ou collaborateurs fidèles que ce soit au sein du cinéma ou encore parmi les membres de sa propre famille. C’est ainsi que l’on trouve au générique non seulement le fils et la petite fille de John Wayne mais également beaucoup de participants, techniciens ou comédiens, habitués des films de John Ford. Alors que l’on pense tout d'abord proposer la réalisation à des cinéastes chevronnés tel Henry Hathaway, le choix se porte finalement sur le fils du pittoresque comédien Victor McLaglen - le mouchard de The Informer ou encore le Sergent Quincannon porté sur la bouteille dans La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon), Andrew V. McLaglen. Apprenant le métier sur les tournages du plus célèbre borgne de Hollywood (ses quelques admirateurs diront d’ailleurs de lui qu’il fut le fils spirituel de Ford), McLaglen fut ensuite réalisateur de seconde équipe puis assistant réalisateur de Budd Boetticher (La Dame et le toréador - Bullfighter and the Lady) ou de William Wellman (Track of the Cat). Il produisit avec John Wayne pour sa société Batjac le superbe 7 hommes à abattre (Seven Men From Now) de Budd Boetticher puis, sur les conseils de l’acteur, se lança la même année dans la réalisation d’un petit western de série B, Gun the Man Down, modeste mais sympathique réussite, sans beaucoup d’action mais avec suffisamment de tension et de suspense pour nous tenir en haleine tout du long. Mais, avant d’entamer sa série de westerns à gros budgets dans les années 60, Andrew V. McLaglen se tourna ensuite surtout vers le petit écran pour lequel il mit en scène d’innombrables épisodes des séries Perry Mason et Rawhide.
Il aura donc fallu attendre huit années après son premier long métrage pour que le réalisateur travaille à nouveau pour le cinéma. Ce sera avec McLintock! le début d’une carrière sinon spécialement mémorable pour les spectateurs en tout cas très rentable pour le cinéaste puisque, dans les années 60, ce seront ses westerns qui obtiendront le plus de succès et c’est surtout grâce à eux que le western américain réussira à résister au rouleau compresseur transalpin. McLintock! est l’histoire d’un riche éleveur qui voit sa tranquillité sur le point de vaciller lorsque la femme qui l’a quitté voici quelques années revient au bercail réclamer telle une furie non seulement le divorce mais également la garde de sa fille. Voici en gros les seuls éléments sur lesquels va reposer quasiment toute l’intrigue de ce western si ce n’est aussi, très brièvement évoqué, les problèmes que posent les Comanches au gouvernement américain en refusant de se rendre dans les réserves leur étant allouées. A partir d’une intrigue aussi minimaliste, l'excellent scénariste James Edward Grant (Hondo, La Dernière caravane, Alamo…) réussit cependant à ne jamais ennuyer le spectateur deux heures durant malgré la minceur des enjeux dramatiques, arrivant à nous lancer dans le même temps sur une piste pro-indienne gentillette mais pas désagréable. Il faut dire qu’Edward Grant connait parfaitement John Wayne puisqu’il fut en quelque sorte durant vingt ans son scénariste presque exclusivement attitré. On peut sans trop se tromper affirmer que le personnage du Duke admiré par la majorité de ses fans (l’homme rustre au grand cœur, juste, paternaliste, respectueux des gens qu’il emploie, défendant les valeurs républicaines, ne se laissant pas marcher sur les pieds, maladroit avec les femmes et capable de grands élans lyriques) a été en partie forgé par ce scénariste. Cette description s'applique d'ailleurs encore parfaitement au protagoniste qu’est McLintock.
Il est indispensable pour pouvoir apprécier ce film de ne s’attendre à rien d’autre qu’à un vaudeville westernien dénué de violence, agréable mais sans conséquences, à une pochade très amusante ne se prenant jamais vraiment au sérieux. D'ailleurs, en plus du comique de situation, on s’amusera aussi de retrouver disséminées de-ci de-là de multiples références aux films de Ford réunissant John Wayne et Maureen O’Hara (les parents se disputant leur enfant unique comme dans Rio Grande, la fessée en publique comme dans L’Homme tranquille…) On aura beau critiquer McLintock! sur sa lourdeur comme je l’ai lu un peu partout, regrettant que John Ford ne l’ait pas réalisé à la place de McLaglen... au risque d’en attrister certains, je pense que sur ce point le tandem John Ford/James Edward Grant avait auparavant fait encore moins dans la finesse avec La Taverne de l’irlandais (Donovan’s Reef). Film au budget imposant, même s’il décevra forcément les amateurs d’action, il en donne cependant au spectateur pour son argent, rien déjà que pour son casting 4 étoiles faisant se côtoyer un John Wayne en pleine forme entouré d'innombrables seconds rôles habitués du genre (Chill Wills, Edgar Buchanan…), d’une jeune actrice charmante et pleine de vitalité (Stefanie Powers, la Jennifer de la série Pour l’amour du risque), de vieux Navajos déjà à l’affiche des westerns de cavalerie de Ford, et surtout de deux comédiennes que l'on est ravi de trouver réunies, deux des plus grandes stars du western, Maureen O'Hara et Yvonne de Carlo.
Si l'ensemble n'est certes pas d'une grande subtilité (la bagarre homérique dans la boue ou la dernière demi-heure vont même assez loin dans la pantalonnade) et s’il faut être conscient de son côté paternaliste et un peu réactionnaire (d’ailleurs le film s’en fait ironiquement l’écho), McLintock! se suit avec un constant sourire aux lèvres tellement l’entourage de John Wayne et l'équipe en son ensemble parait s'être pris au jeu, les acteurs semblant s'amuser comme des petits fous. Quand à Andrew V. McLaglen, à l’instar de Frank De Vol -le compositeur attitré de Robert Aldrich-, il filme le tout avec efficacité et vitalité ; l'on est même surpris de le voir nous offrir certains plans d'ensemble d'une étonnante beauté (notamment lors des premières minutes), aidé il est vrai par la somptueuse photographie de William H. Clothier. Un divertissement tout à fait réussi dans la veine du Grand Sam (North to Alaska d'Henry Hathaway ou des Comancheros de Michael Curtiz pour en rester dans les westerns récents du Duke. Un des films les mieux réalisés de McLaglen, cinéaste mal aimé et qui pourrait peut-être encore nous surprendre par la suite malgré également quelques pénibles ratages à venir. En attendant, la bonne humeur qu’instaure cette galerie de personnages colorés est assez communicative ; nous aurions tort de bouder notre plaisir devant cette sorte de version westernienne de La Mégère apprivoisée.
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4 for Texas
Quatre du Texas (Four for Texas - 1963) de Robert Aldrich
WARNER
Avec Frank Sinatra, Dean Martin, Anita Ekberg, Victor Buono
Scénario : Teddy Sherman & Robert Aldrich
Musique : Nelson Riddle
Photographie : Ernest Laszlo (Technicolor 1.85)
Un film produit par Robert Aldrich pour The Sam Company
Sortie USA : 18 décembre 1963
Matson et sa bande de hors-la-loi tentent de piller une diligence dans laquelle se trouve une sacoche contenant 100 000 dollars. Ils sont mis à mal par deux voyageurs, Zack Thomas (Frank Sinatra) et Joe Jarrett (Dean Martin) qui, une fois les attaquants mis en fuite, se battent à leur tour pour s’approprier l’argent. C’est Jarrett qui a le dernier mot et qui se fait la malle avec. Peu de temps après, ils se retrouvent tous deux à Galveston où Joe s’achète un bateau à aube qu’il souhaite transformer en maison de jeu. Mais Zack, toujours furieux de s’être fait déposséder, compte bien récupérer sa part du butin ...
Après trois westerns de la trempe de Bronco Apache (Apache), Vera Cruz et El Perdido (The Last Sunset), il est compréhensible que ce quatrième ait pu faire peine à voir aux fans de Robert Aldrich. Nous sommes néanmoins assez éloignés de la pantalonnade annoncée, même si la dernière demi-heure n’est pas avare en insupportables séquences qui se voudraient comiques mais qui ont du mal à nous arracher un sourire, tel ce sketch incongru et pénible des Three Stooges dont nous nous serions volontiers passés. Auparavant, excepté les problèmes de digestion de l’agaçant Victor Buono, le comique reposait heureusement plus sur la nonchalance de nos deux membres du Rat Pack qui s’en donnent à cœur joie dans la muflerie, bien soutenus par leurs deux partenaires féminines, Anita Ekberg et surtout Ursula Andress dont la première apparition après une heure de film n’a aucunement à rougir au niveau de la sensualité face à cette autre célèbre apparition dans James Bond contre Dr No.
Ce quatuor d’acteur semble s'être amusé et parvient parfois à nous divertir par la même occasion. Quant à Charles Bronson, il fait montre d’une belle présence dans la peau du "vilain" de service. L’interprétation d’ensemble est donc le point fort de ce western humoristique ; c’est heureusement ça de gagné car le scénario, très mal rythmé, laisse sacrément à désirer, chaque scène étant bien trop étirée sans réelle raison valable. Quant à Aldrich, il fut souvent bien plus inspiré même s’il nous prouve son efficacité à quelques reprises, notamment dès le début du film avec cette spectaculaire poursuite de diligence parfaitement menée. On imagine aisément qu’après l’éprouvant Qu’est-il arrivé à Baby Jane, le gros Bob eut besoin de se délasser mais on eut souhaité qu’il le fasse avec plus de conviction car même la fameuse séquence de bagarre finale aurait mérité une attention plus soutenue, sa mise en scène paraissant alors totalement fouillis et paresseuse malgré les imposants moyens mis en œuvre.
Tel quel, le résultat peu faire passer un moment pas trop désagréable grâce à son ambiance bon enfant, à condition de ne pas trop en attendre. Voir Sinatra et Dean Martin redoubler de roublardise pour arriver à leurs fins est toujours aussi réjouissant mais il faut bien se rendre à l'évidence : l'ensemble est plus laborieux qu'autre chose : le vilipendé 3 Sergeants de John Sturges s'était pourtant avéré un peu plus réussi.