Vos découvertes obscures

[Federico]

Ah non, c'est le Resurrection de Daniel Petrie

Ha, ok. Je préfère l'autre, mais il vrai que celui-là, je crois que c'est ce que j'ai vu de mieux de Daniel Petrie.

Un cinéaste à la réputation assez mineure mais je n'ai pas un trop mauvais souvenir de son Policeman avec Paul Newman...

[AtCloseRange]

Ha, ok. Je préfère l'autre, mais il vrai que celui-là, je crois que c'est ce que j'ai vu de mieux de Daniel Petrie.

Un cinéaste à la réputation assez mineure mais je n'ai pas un trop mauvais souvenir de son Policeman avec Paul Newman...

En effet, c'est pas mal. C'est surtout un pilier de télé américaine avec notamment son célèbre Sybil.

Tiens, j'aurais pu ajouter son Lifeguard dans ce topic.

[Flol]

Découvert ce matin (merci là encore à Sundance Channel).
1er film de Noah Baumbach (alors âgé de seulement 26 ans), sorte de balade post-fac d'une bande de potes un peu paumés, avec des dialogues parfois bien tordus (ça m'a fait penser à du Whit Stillman).
Et puis c'est drôle et touchant (les scènes finales avec Josh Hamilton et son départ retardé sont excellentes).
Encore un "7swans-approved movie".

[julien]

Y'a un film soviétique que j'avais vu quand j'étais gosse. Le Jardin d'Enfant, réalisé par le célèbre poète Evgueni Evtouchenko. (Qui a notamment collaboré sur Soy Cuba). C'est l'histoire d'un gamin qui fuit Moscou et part se réfugier chez sa grand-mère dans les montagnes, pendant la seconde guerre mondiale. Il se trimbale avec un violon mais malheureusement l'instrument se brise au cours du voyage. Ensuite il perd sa mère où la bonne qui l'accompagne, je ne sais plus... Et il doit se débrouiller seul, dans le froid hivernal. Bon c'était pas très gai comme film mais il y avait des images absolument superbes, fortement symboliques qui m'avaient pas mal impressionné. Une scène en particulier assez surréaliste, où l'on voit une femme à poil se rouler dans la neige... C'est curieux quand même que ce film soit aussi peu diffusé. J'ai jamais pu le trouver en français. C'était certainement pas un chef-d'oeuvre mais quand même un film assez beau et non dénué d'intérêt.

On peut zieuter ici le début (en Russe uniquement)

https://video.yandex.ru/users/dalijalight13/view/18/

[AtCloseRange]

Un autre qui me vient à l'esprit, Lady in White de Frank LaLoggia

[hellrick]

Criminalia



Un film rattaché au giallo parce qu'il est italien et des 70's...en réalité c'est surtout une série noire incroyablement cynique sur la presse (plus proche, toutes proportions gardées, du Gouffre aux chimères que de Profondo Rosso ) avec ce journaleux minable qui reçoit soudain les lettres anonymes d'un serial killer et qui décide, plus ou moins volontairement, de grossir l'affaire pour provoquer une psychose et booster les ventes du journal.
Toujours complètement actuel près de 40 ans plus tard!!!

[manuma]

Criminalia



Un film rattaché au giallo parce qu'il est italien et des 70's...en réalité c'est surtout une série noire incroyablement cynique sur la presse (plus proche, toutes proportions gardées, du Gouffre aux chimères que de Profondo Rosso ) avec ce journaleux minable qui reçoit soudain les lettres anonymes d'un serial killer et qui décide, plus ou moins volontairement, de grossir l'affaire pour provoquer une psychose et booster les ventes du journal.
Toujours complètement actuel près de 40 ans plus tard!!!

Celui-là, j'aimerais beaucoup le voir. J'ai rarement été déçu par son réalisateur, Luigi Zampa.

[manuma]

Découvert ce matin (merci là encore à Sundance Channel).
1er film de Noah Baumbach (alors âgé de seulement 26 ans), sorte de balade post-fac d'une bande de potes un peu paumés, avec des dialogues parfois bien tordus (ça m'a fait penser à du Whit Stillman).
Et puis c'est drôle et touchant (les scènes finales avec Josh Hamilton et son départ retardé sont excellentes).
Encore un "7swans-approved movie".

En parlant d'obscurs 1er films, il me revient en mémoire celui-ci, signé Mike Binder, le futur réalisateur du pas vilain Bienfaits de la colère et de Reign over me avec Sandler.


Une petite chronique post-adolescente virant au drame policier. Pas transcendant, mais pas désagréable.

[AtCloseRange]

Découvert ce matin (merci là encore à Sundance Channel).
1er film de Noah Baumbach (alors âgé de seulement 26 ans), sorte de balade post-fac d'une bande de potes un peu paumés, avec des dialogues parfois bien tordus (ça m'a fait penser à du Whit Stillman).
Et puis c'est drôle et touchant (les scènes finales avec Josh Hamilton et son départ retardé sont excellentes).
Encore un "7swans-approved movie".

En parlant d'obscurs 1er films, il me revient en mémoire celui-ci, signé Mike Binder, le futur réalisateur du pas vilain Bienfaits de la colère et de Reign over me avec Sandler.


Une petite chronique post-adolescente virant au drame policier. Pas transcendant, mais pas désagréable.

Je le note d'autant que les Bienfaits de la Colère était intéressant (probablement le meilleur rôle de Costner dans la période récente). Un peu moins convaincu par Reign over Me.

[manuma]

Je le note d'autant que les Bienfaits de la Colère était intéressant (probablement le meilleur rôle de Costner dans la période récente). Un peu moins convaincu par Reign over Me.

Ouais, Reign over me, j'avais trouvé ça un brin indigeste, trop long et trop mélo. Quant à ce Crossing the bridge, ça reste un p'tit film gentillet, un Touchstone Pictures quoi... Ceci dit, je serais moi-même curieux de le revoir aujourd'hui.

[Flol]

Dans le genre films obscurs, qui a vu (je suis sûr que manuma et ACR l'ont vu) ce film de John Sayles ?

[JeanLucGodardIV]

Dans le genre films obscurs, qui a vu (je suis sûr que manuma et ACR l'ont vu) ce film de John Sayles ?

je l'ai découvert il y a longtemps mais il me semble qu'une seconde vision s'imposait, j'ai donc pris du temps pour voir le film en entier, ce qui est difficile vu que ma copie était recadrée et regarder une copie recadrée, c'est un peu comme si vous vous rendiez au musée et vous constateriez que le conservateur s'était amusé à placer des bandes noires de chaque côté d'un tableau histoire de se faire plaisir.

Alors le film est globalement satisfaisant, cheap dans l'ensemble et filmé dans les rues de New York quasiment à l'arrache. Pour saisir sans doute la mine dubitative des badauds il n'y a rien de mieux. Eclairé et photographié correctement le film ne casse pas trois pates à un canard. John Sayles s'amuse à dépeindre la société humaine sous le regard d'un extraterrestre noir interprété par un formidable Joe Morton qui se crashe lui et son vaisseau dans la grosse pomme. Muet permanent, il trouve refuge dans un rade et sympathise avec le tenancier et les clients avant de régaler la galerie à l'aide de son talent pour rafistoler les machines de jeux d'arcade. Rapidement, deux men in black "blanc" qui eux, arrivent à formuler des phrases, arpentent le bitume pour retrouver notre extraterrestre en fuite. C'est maîtrisé et drôle, vindicatif un peu dans le bon sens tout en étant un peu facile dans les effets. Il est évident que depuis Sayles a fait mieux, et heureusement j'ai envie de dire, mais c'est un bon petit film que je recommande chaudement.

[Colqhoun]

Un autre qui me vient à l'esprit, Lady in White de Frank LaLoggia

Oui et ça c'est vraiment une très grande réussite.
Super soigné, belle histoire et très beau portrait de l'enfance.

[Flol]

Dans le genre films obscurs, qui a vu (je suis sûr que manuma et ACR l'ont vu) ce film de John Sayles ?

je l'ai découvert il y a longtemps mais il me semble qu'une seconde vision s'imposait, j'ai donc pris du temps pour voir le film en entier, ce qui est difficile vu que ma copie était recadrée et regarder une copie recadrée, c'est un peu comme si vous vous rendiez au musée et vous constateriez que le conservateur s'était amusé à placer des bandes noires de chaque côté d'un tableau histoire de se faire plaisir.

Alors le film est globalement satisfaisant, cheap dans l'ensemble et filmé dans les rues de New York quasiment à l'arrache. Pour saisir sans doute la mine dubitative des badauds il n'y a rien de mieux. Eclairé et photographié correctement le film ne casse pas trois pates à un canard. John Sayles s'amuse à dépeindre la société humaine sous le regard d'un extraterrestre noir interprété par un formidable Joe Morton qui se crashe lui et son vaisseau dans la grosse pomme. Muet permanent, il trouve refuge dans un rade et sympathise avec le tenancier et les clients avant de régaler la galerie à l'aide de son talent pour rafistoler les machines de jeux d'arcade. Rapidement, deux men in black "blanc" qui eux, arrivent à formuler des phrases, arpentent le bitume pour retrouver notre extraterrestre en fuite. C'est maîtrisé et drôle, vindicatif un peu dans le bon sens tout en étant un peu facile dans les effets. Il est évident que depuis Sayles a fait mieux, et heureusement j'ai envie de dire, mais c'est un bon petit film que je recommande chaudement.

Ok merci beaucoup.
Je viens de l'enregistrer sur ma nouvelle chaîne préférée (Sundance Channel), tellement ce film m'intrigue (j'ai eu du mal à croire que Sayles ait pu faire un film sur un sujet pareil).

[AtCloseRange]

La plupart des films de John Sayles pourraient d'ailleurs faire partie de ce topic.
A part à une certaine époque au début des années 90 où on a vraiment parlé de ses films (entre City of Hope et Lone Star), son cinéma a toujours été assez confidentiel.
Dans ses premiers films, Lianna avait été une bonne surprise.