Les Blu-ray Carlotta

[Alexandre Angel]

Oui, vu le film auquel on a affaire, l'aspect reconstitution, pour le coup, je m'en fiche un peu : c'est la brusque contextualisation qui me plaît. Au dedans, le couple fait ce qu'il a à faire, dans sa bulle, mais au dehors, il y a un principe de réalité qui nous interpelle.. Et j'aime le côté fugace.

[Beule]

L'impression que pareille contextualisation intervient dans la plupart des films dont l'action est sise sur la même période, donc bof...

[Alexandre Angel]

L'impression que pareille contextualisation intervient dans la plupart des films dont l'action est sise sur la même période, donc bof...

Ah mais là, c'est ta culture nippo qui parle ! Tu as des exemples ?

[Beule]

Culture nippo, rien du tout

Mais c'est tellement un lieu commun (me semble-t-il) que là, au débotté, je peine à trouver des exemples.
Mais ce type de "rencontres" militaires pas forcément circonstanciées, on en trouve dans Orin la proscrite, Akane-gumo il me semble, et dans bon nombre de ninkyos ancrés sur cette période de l'ère Shôwa.

Je ne doute pas que le recours à ce type de séquence par Oshima relève d'une démarche singulière, simplement je ne parviens pas à déchiffrer son opacité. Et partant, elle m'apparaît bien anodine.

[Dunn]

J'ai vu une fois l'empire des sens. Je n'en ai aucun souvenir. Je préfèrerai une belle édition de Flossie.

[Alexandre Angel]

J'ai vu une fois l'empire des sens. Je n'en ai aucun souvenir.

Quand tu reverras l'œuf, tu te diras "bon sang, mais c'est bien sûr!"

Culture nippo, rien du tout

[Dunn]

Si je pense me souvenir de l'œuf.
Ça ne marche qu'avec un œuf dur.

[gnome]

Si je pense me souvenir de l'œuf.
Ça ne marche qu'avec un œuf dur.

Ca ne marche qu'avec un oeuf dur.

[Dunn]

Avec coquille.

[gnome]

Avec coquille.

[Rockatansky]

J’espère que vous plaisantez quand vous dites que ça ne se distingue pas d’un vulgaire porno J’aime vraiment beaucoup ce film qui n’est pas du tout chiant et qui est superbement mis en scène.

Je n'ai aucunement dit que cela ne se distinguait pas d'un vulgaire merci de lire les mots utilisés, j'ai juste dit que par rapport à Salo il y avait dans l'empire des sens des vrais scènes pornographiques

[Rick Blaine]

Non, c'est moi qui l'ai dit !

[odelay]

J’espère que vous plaisantez quand vous dites que ça ne se distingue pas d’un vulgaire porno J’aime vraiment beaucoup ce film qui n’est pas du tout chiant et qui est superbement mis en scène.

Je n'ai aucunement dit que cela ne se distinguait pas d'un vulgaire merci de lire les mots utilisés, j'ai juste dit que par rapport à Salo il y avait dans l'empire des sens des vrais scènes pornographiques

Ben oui, je ne faisais pas référence à ton post.

[Spike]

C'est un très beau film dont je comprends qu'on puisse le rejeter ou ne pas en être adepte mais il n'en est pas moins une œuvre très importante et, du coup, le plus grand film érotique du cinéma.
Il y a un plan que j'attends toujours (et les vicieux en seront pour leur frais), c'est ce rare moment en extérieurs où on voit le héros, perdu dans ses pensées, croiser une colonne de soldats, venant nous rappeler que l'histoire se situe dans la société japonaise, fascisée et nationaliste, des années 30.
Cette bouffée d'Histoire qui brise et à la fois nourrit la continuité du récit est admirable.

Je ne retrouve plus la source, mais Nagisa Oshima avait déclaré s'être inspiré de L'Ange rouge de Yasuzô Masumura : dans ce film se déroulant lors de la Seconde Guerre mondiale, le médecin et l'infirmière s'enferment vers la fin dans une bulle de sexe, hors du conflit. Je suppose que c'est là l'origine de la séquence mentionnée de L'Empire des sens, avec le personne masculin principal qui croise les soldats et va dans la direction opposée (au propre comme au figuré).

Personnellement, la première fois que j'avais vu le film d'Oshima, ne connaissant pas le fait divers réel sur lequel il est basé, j'avais été étonné par l'apparition des cheminées d'usine : tout le début pourrait laisser croire que cela se passe à une période historique antérieure (comme si les mentalités n'avaient pas évolué).

[The Eye Of Doom]

Je ne retrouve plus la source, mais Nagisa Oshima avait déclaré s'être inspiré de L'Ange rouge de Yasuzô Masumura : dans ce film se déroulant lors de la Seconde Guerre mondiale, le médecin et l'infirmière s'enferment vers la fin dans une bulle de sexe, hors du conflit.

L’enfermement dans une bulle de sex c’est plutot le sujet de « La bete aveugle », qui se termine aussi par des mutilations….