Auparavant, même les pubis devaient être cachés/floutés/masqués par une mosaïque. L'obligation de censurer cette partie du corps a été levée au milieu des années 90. A New Love in Tokyo (1994) est peut-être le premier film japonais à ne plus avoir appliqué cette censure.DearHunter a écrit :Mais j'ai souvenir d'un Nikkatsu avec Naomi Tani qui était mosaïqué. Années 70...(Le titre, ce sera pour une autre fois )
Par contre, bizarrement, la toison de Reiko Ike n'est pas (plus ?) censurée dans Police contre syndicat du crime de Fukasaku, qui date des années 70 (source).
Par ailleurs, dans les films érotiques nippons (roman porno, pinku, ...), la mosaïque/le floutage servent parfois à dissimuler les cache-sexes (NSFW) portés par les comédien(ne)s. Enfin, l'emploi du floutage/mosaïque sert aussi à faire croire au spectateur que ce qui a été filmé est plus sulfureux qu'en réalité.
Néanmoins, si j'ai bien compris, les organes génitaux doivent encore être censurés.
N.B. C'est un organisme non étatique composé de professionnels du cinéma qui doit vérifier si un film est "contraire aux bonnes mœurs" ou non. Sa décision n'a pas de valeur juridique contraignante pour les cours et tribunaux.
Cette critique des Amants mouillés (NSFW) suggère que l'emploi de caches de taille gigantesque était une manière de se moquer de la censure.Boubakar a écrit :Quant à la censure, c'était parfois d'énormes caches gris couvrant 1/3 de l'image sur les films des années 70/80.
Je suis dubitatif, d'autant plus que le Japon a récemment "resserré la vis" en raison des JO de 2020, le pays se devant d’apparaître irréprochable moralement parlant sur la scène internationale.Jetblack a écrit :Depuis de nombreuses années (10 ans je crois) les producteurs porno n'ont plus obligation pour les mosaiques ou autres caches au Japon. Sauf qu'il les laissent par pure tradition de cette epoque d'interdiction, faut pas chercher le coté japonais des fois.
Par ailleurs, Ryuchi Hiroki a dû apposer une mosaïque lors d'une scène de sexe avec une actrice coréenne dans son film dramatique Kabukicho Love Hotel (2014) afin d'éviter que celui-ci ne soit classé "R18", parce que les mouvements de l'actrice étaient "trop convaincants". (source).