Nosferatu (F. W. Murnau - 1922)

[Bugsy Siegel]

Comparaison Eureka/Kino chez DVD Beaver :
http://www.dvdbeaver.com/film2/DVDRevie ... feratu.htm

D'après Beaver chaque édition est zone 0. J'ai un gros doute, quelqu'un peut confirmer ?

[Frank Einstein]

Je ne sais pas pour l'édition Eureka mais celle de Kino Video est effectivement une zone 0 qui passe sur tous les lecteurs dézonés ou pas.

[Bugsy Siegel]

Je ne sais pas pour l'édition Eureka mais celle de Kino Video est effectivement une zone 0 qui passe sur tous les lecteurs dézonés ou pas.

Merci, c'est toujours ça de pris.

[Xavier]

Je n'ai pas eu le MK2 en main mais d'après les infos c'est apparemment la même version que le MoC (même restauration + même documentaire). Pour le score, ça semble aussi être le même : le mélange de partition originale et de courts extraits classique est d'époque, c'était un parti-pris très commun dans le ciné muet. La différence entre MK et MoC est peut-être au niveau de la compression (à voir) et du livret qui accompgane le double DVD MoC.

OK, donc pour le prix moins élevé et les sous-titres français, je vais prendre le MK2.
Merci pour ces précisions.

[nobody smith]

J’ai beau essayé de me mettre depuis quelques temps au cinéma muet, j’ai vraiment de grosses difficultés pour y attirer. Excepté la surprenante découverte de the unknown, les quelques tentatives que j’ai fait (la ligne générale, intolérance, le cabinet du docteur Caligari) ne m’ont jamais que partiellement convaincu et à mon grand désespoir, c’est le même constat que j’ai posé avec le Nosferatu de Murnau dont j’espérais tant. Comme le dit Jordan dans le post d’origine, c’est des difficultés avec certains cadrages, la certaine lenteur du film mais surtout l’omniprésence de la musique orchestrale. Ce martèlement musical constant met tout à fait insupportable, surtout qu’à part de rares moments d’inspiration (le massacre du bateau par exemple) ça n’est aucunement varié.

Pourtant, au-delà de la lassitude qui m’a souvent pris lors du visionnage, je me suis toutefois passionné pour l’excellence formelle de certaines séquences, son inventivité et surtout la certaine puissance du scénario. J’ai d’ailleurs été agréablement surpris de la certaine fidélité au roman de Bram Stoker tant je m’attendais à une adaptation extrêmement libre. Adorant l’œuvre de Stoker, j’ai donc eu énormément de plaisir à suivre le récit, son sens du romantisme et de l’horreur, son admirable capacité à planter ses personnages... Mais je me dis quand même que j’aurais du revoir l’ordre de mes priorités et au lieu de me jeter dessus, m’orienter plutôt du coté de Fritz Lang (les extraits de Metropolis et des nibelungen sur le dvd m’ont gentiment fait salivé).

[Anorya]

* mode watkinssien on *

Un superbe film muet sur le vampirisme, un chef d'oeuvre onirique et poétique du fantastique !

* mode Watkinssien off *

[Watkinssien]

Je vais commencer à percer des droits d'auteur !

[Nomorereasons]

Watkinssien est plus qu'étanche: personne n'arrivera jamais à le secouer ou l'énerver. Ses +1 qui portent parfois jusqu'aux milliers signifient son rapport totalisant au monde, à la fois sous le signe de l'Un et de l'infini.
Il ne touche pas terre, à l'image de ses points d'exclamations qui flottent loin derrière ses phrases. C'est un moine tibétain en lévitation.

[Xavier]

J’ai beau essayé de me mettre depuis quelques temps au cinéma muet, j’ai vraiment de grosses difficultés pour y attirer. Excepté la surprenante découverte de the unknown, les quelques tentatives que j’ai fait (la ligne générale, intolérance, le cabinet du docteur Caligari) ne m’ont jamais que partiellement convaincu et à mon grand désespoir, c’est le même constat que j’ai posé avec le Nosferatu de Murnau dont j’espérais tant. Comme le dit Jordan dans le post d’origine, c’est des difficultés avec certains cadrages, la certaine lenteur du film mais surtout l’omniprésence de la musique orchestrale. Ce martèlement musical constant met tout à fait insupportable, surtout qu’à part de rares moments d’inspiration (le massacre du bateau par exemple) ça n’est aucunement varié.

Ce n'est pas de la faute du réalisateur si on met une musique inadéquate sur son film, surtout qu'à l'époque du muet le réalisateur ne contrôle pas du tout ce paramètre.
Tu parles de la musique qu'on trouve sur quel DVD?
Je n'ai pas encore vu le MK2.
J'ai accompagné au piano ce film récemment en salle, tout ce que je peux dire c'est que j'ai essayé de faire quelque chose de peu fourni justement, une musique qui donnait une atmosphère, certains effets... mais peu de discours, peu de son en fait à part à de rares moments.

[nobody smith]

J’ai beau essayé de me mettre depuis quelques temps au cinéma muet, j’ai vraiment de grosses difficultés pour y attirer. Excepté la surprenante découverte de the unknown, les quelques tentatives que j’ai fait (la ligne générale, intolérance, le cabinet du docteur Caligari) ne m’ont jamais que partiellement convaincu et à mon grand désespoir, c’est le même constat que j’ai posé avec le Nosferatu de Murnau dont j’espérais tant. Comme le dit Jordan dans le post d’origine, c’est des difficultés avec certains cadrages, la certaine lenteur du film mais surtout l’omniprésence de la musique orchestrale. Ce martèlement musical constant met tout à fait insupportable, surtout qu’à part de rares moments d’inspiration (le massacre du bateau par exemple) ça n’est aucunement varié.

Ce n'est pas de la faute du réalisateur si on met une musique inadéquate sur son film, surtout qu'à l'époque du muet le réalisateur ne contrôle pas du tout ce paramètre.
Tu parles de la musique qu'on trouve sur quel DVD?
Je n'ai pas encore vu le MK2.
J'ai accompagné au piano ce film récemment en salle, tout ce que je peux dire c'est que j'ai essayé de faire quelque chose de peu fourni justement, une musique qui donnait une atmosphère, certains effets... mais peu de discours, peu de son en fait à part à de rares moments.

Oui, c’est l’édition MK2 avec la reconstitution de “la musique original de Hans Erdmann” comme y dise fièrement sur la jaquette. La partition est radicalement à l’inverse de ta tentative d’une composition plus dépouillée avec son déchaînement de cordes, de cuivres et de percussions qui défoncent les oreilles. Si encore il y avait des thèmes qui ressortaient, je pourrais toujours tolérer mais là c’est juste une lourde cacophonie interminable (y a jamais un seul silence).

[someone1600]

Le truc le plus impressionnant c'est qu alors qu'il s'agit d'une adaptation libre de Bram Stocker, c'est probablement le film qui est le plus fidele a l'oeuvre de celui-ci.

[Xavier]

Oui, c’est l’édition MK2 avec la reconstitution de “la musique original de Hans Erdmann” comme y dise fièrement sur la jaquette. La partition est radicalement à l’inverse de ta tentative d’une composition plus dépouillée avec son déchaînement de cordes, de cuivres et de percussions qui défoncent les oreilles. Si encore il y avait des thèmes qui ressortaient, je pourrais toujours tolérer mais là c’est juste une lourde cacophonie interminable (y a jamais un seul silence).

C'est idiot en effet; une image forte ne nécessite pas autant de musique, sous peine d'être noyée et de ne pas pouvoir libérer toute sa charge expressive.

[Watkinssien]

Watkinssien est plus qu'étanche: personne n'arrivera jamais à le secouer ou l'énerver. Ses +1 qui portent parfois jusqu'aux milliers signifient son rapport totalisant au monde, à la fois sous le signe de l'Un et de l'infini.
Il ne touche pas terre, à l'image de ses points d'exclamations qui flottent loin derrière ses phrases. C'est un moine tibétain en lévitation.

Damned, je suis fait !

[Tom Peeping]

Une rare photo de Maximilian Schreck au naturel.
86 ans après la réalisation du film, la transformation de l'acteur en son personnage est toujours la plus stupéfiante de l'histoire du cinéma.

[someone1600]

C'est clair qu'il s'agit d'une performance d'acteur magistrale.