Nosferatu (F. W. Murnau - 1922)
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Nosferatu (F. W. Murnau - 1922)
Pourquoi a-t-on teinté la version 18 / images seconde ? Et pas l'autre, celle à 24 images / seconde ( que je n'ai pas encore vue ) ?
Y a-t-il des impératifs techniques à cela ? Meilleure conservation ou restauration de la bande, qui commence à dater sérieusement ? Des enjeux artistiques ( donner une ambiance à chaque scène par exemple, même si cela me semble absurde, à ce moment là, autant teinter les deux versions ) ?
Quid, alors ?
Y a-t-il des impératifs techniques à cela ? Meilleure conservation ou restauration de la bande, qui commence à dater sérieusement ? Des enjeux artistiques ( donner une ambiance à chaque scène par exemple, même si cela me semble absurde, à ce moment là, autant teinter les deux versions ) ?
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je veux pas dire une connerie mais je crois que la version d'origine possèdes des filtres et n'est donc pas réellement en noir et blanc.
Il me semble. De plus, il existe aussi une version avec les vrais noms de Stocker (Mina, Jonathan Harker etc. ...) alors que la version habituellement vue possède d'autres noms (Murnau n'avait pas les droits d'adaptation de Stoker et avait changé les noms.)
Il existe même une version avec de la musique rajoutée derrière : Type O' Negative ! Ca doit faire bizarre du Murnau avec du Type O'
Il me semble. De plus, il existe aussi une version avec les vrais noms de Stocker (Mina, Jonathan Harker etc. ...) alors que la version habituellement vue possède d'autres noms (Murnau n'avait pas les droits d'adaptation de Stoker et avait changé les noms.)
Il existe même une version avec de la musique rajoutée derrière : Type O' Negative ! Ca doit faire bizarre du Murnau avec du Type O'
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Alors la version 18 images/sec est teintée d'origine. Ce système couleurs était assez répandu à l'époque.
La version 24im/sec est en n&b par défaut. Et celle-ci dure 60 minutes (contre 1h30 pour la première) et est regardable sans déplaisir ; il n'y a pas de côté burlesque. Les images de Murnau fonctionnent aussi très bien en n&b.
La version 24im/sec est en n&b par défaut. Et celle-ci dure 60 minutes (contre 1h30 pour la première) et est regardable sans déplaisir ; il n'y a pas de côté burlesque. Les images de Murnau fonctionnent aussi très bien en n&b.
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Teintée d'origine ? Ben voilà, je me coucherai moins con. Ceci dit, je trouve pas ça très réussi. Peut être les teintes ont elles mal résisté aux assauts du temps, mais ça me plait pas des masses. C'est quand même bizarre, je l'avais déjà vu deux fois auparavant, en N&B, et je suis quasi sûr que c'était la version 18 images / seconde ( durée du film et vitesse de défilement identiques dans mes souvenirs ).
Donc ces teintes me choquent un peu, maintenant que je les découvre.
Donc ces teintes me choquent un peu, maintenant que je les découvre.
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Les etintes ont une raison d'être. Et je trouve que ça rajoute pas mal au charme du cinéma muet.
Par exemple, le bleu est utilisé pour les extérieurs nuit, le vert pour les intérieurs nuit (je crois)... Et après, le réalisateur varie tout ça pour que ça colle à l'ambiance, que ça rajoute une dimension au film. Quand c'est bien utilisé (comme dans Nosferatu, c'est un (petit) plus pour le film.
Par exemple, le bleu est utilisé pour les extérieurs nuit, le vert pour les intérieurs nuit (je crois)... Et après, le réalisateur varie tout ça pour que ça colle à l'ambiance, que ça rajoute une dimension au film. Quand c'est bien utilisé (comme dans Nosferatu, c'est un (petit) plus pour le film.
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- King of (lolli)pop
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Nosferatu (F. W. Murnau, 1922)
J'ai entreaperçu des commentaires plutôt élogieux sur le film, à priori tous ceux qui l'ont vu l'ont aimé.
Il faut dire que c'est un grand film, le plus romantique des films de vampires. On est très loin de l'esthétique des films de vampires de la Hammer ( les dracula avec l'irremplaçable Christopher Lee qui a fait une série de films inégaux mais dont la présence irradiait l'écran) ou des films avec Bela Lugosi et son irresistible accent hongrois. L'acteur est d'ailleurs l'incarnation idéale du vampire et il mit aussi en avant le nom de Boris Karloff. Bref l'âge d'or du film de vampires, revisité entre autres en 1992 par Le Dracula de Coppola et en 1994 par Entretien avec un Vampire (il ne faudrait pas aussi oublier la tentative intéressante avec La sagesse du Crododile avec le brillant Jude Law).
Bref Nosferatu est un film inestimable, un choc visuel pour l'époque ( 1922, période de l'âge d'or du muet, expresionnisme allemand au sommet) même s'il a des détracteurs qui lui trouvent une mise en scène très particulière, au niveau des cadagres entre autres et un rythme très lent. Le film a de plus deux version de défilement de l'image différentes. Un défilement en 24 images/seconde et 18 images/seconde. Dans les deux cas, c'est un sommet.
Il faut dire que c'est un grand film, le plus romantique des films de vampires. On est très loin de l'esthétique des films de vampires de la Hammer ( les dracula avec l'irremplaçable Christopher Lee qui a fait une série de films inégaux mais dont la présence irradiait l'écran) ou des films avec Bela Lugosi et son irresistible accent hongrois. L'acteur est d'ailleurs l'incarnation idéale du vampire et il mit aussi en avant le nom de Boris Karloff. Bref l'âge d'or du film de vampires, revisité entre autres en 1992 par Le Dracula de Coppola et en 1994 par Entretien avec un Vampire (il ne faudrait pas aussi oublier la tentative intéressante avec La sagesse du Crododile avec le brillant Jude Law).
Bref Nosferatu est un film inestimable, un choc visuel pour l'époque ( 1922, période de l'âge d'or du muet, expresionnisme allemand au sommet) même s'il a des détracteurs qui lui trouvent une mise en scène très particulière, au niveau des cadagres entre autres et un rythme très lent. Le film a de plus deux version de défilement de l'image différentes. Un défilement en 24 images/seconde et 18 images/seconde. Dans les deux cas, c'est un sommet.
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Tu me déçois Jordan, je pensais que tu allais monter au credo pour défendre un film de vampires mexicain ou un remake gore italien de Nosferatu...mais non, tu défends un film adulé par tout le monde ou presque. Tu faiblis camarade, tu faiblis
Non plus sérieusement, je considère aussi Nosferatu comme une oeuve incontournable (tous medium confondus)
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J'ai découvert le film très recemment (merci cdiscount ) et je dois dire que j'aime, mais je ne suis pas tombé raide du dingue; le film a des qualités incontestables et son coté rétro donne un certain cachet àl 'horreur distilée tout au long du métrage, mais je ne pense pas que ce soit le genre de films que je serai amené à revoir souvent.
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Je ne l'ai vu qu'une fois jusqu'à present et j'admire effectivivement quelques passages de manière inconditionelle. Ce fameux plan de la diligence défilant à l'accéléré est réellement extraordinaire, preuve que ces figures de style si dangeureures (déformation du rythme naturel), ralenti comme accéléré, peuvent être traitée avec génie.
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
moi aussi je l'ai pris sur cdiscount,mais je n'ai toujours pas osé le voir.quand j'attends beaucoup mais alors vraiment beaucoup d'un film,je mets toujours un temps fou à le voirJoshua Baskin a écrit :J'ai découvert le film très recemment (merci cdiscount ) et je dois dire que j'aime, mais je ne suis pas tombé raide du dingue; le film a des qualités incontestables et son coté rétro donne un certain cachet àl 'horreur distilée tout au long du métrage, mais je ne pense pas que ce soit le genre de films que je serai amené à revoir souvent.