blaisdell a écrit :
Et pour Le prêteur sur gages ? Pour Main basse sur la ville ? Pour Le jugement des flèches ?
Et Il était une fois... la révolution ?
J'aurais préféré Elli Wallach dans ce rôle. Par contre il y a aussi Sur les quais ou Plus dure sera la chute.
Il faut croire que son oscar pour Dans la chaleur de la nuit lui est monté à la tête et qu'ensuite il s'est donné à fond dans le cabotinage et a souvent causé pas mal d'embêtements à ses metteurs en scène..
Dernière modification par blaisdell le 8 avr. 12, 13:00, modifié 2 fois.
Kevin95 a écrit :Et Il était une fois... la révolution ?
J'aurais préféré Elli Wallach dans ce rôle.
Je trouve que Rod Steiger dans le film de Sergio Leone, bien que cabotinant (mais le personnage le demande) arrive à faire passer une émotion (là où dans d'autres films il peut horripiler) notamment dans la fameuse scène de la grotte.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Je viens de visionner Waterloo, de Bondartchouk qui est effectivement un film un peu inégal (dans sa première partie, surtout) mais passionnant, monumental dans sa partie guerrière...
Je l'ai vu en VF (pas trop mal pour une VF)) donc je ne saurais dire si la voix de Rod Steiger est horripilante, mais j'ai retrouvé dans les scènes guerrières de ce film tout ce qui m'avait impressionné dans le génial Guerre et paix : le chaos, l'ampleur de la vision, l'incroyable fluidité de la caméra et évidemment les moyens colossaux utilisés à bon escient...
Je ne vois en revanche pas trop le rapport avec les films de Leone ou de Visconti... Du sous-Leone ou du sous-Visconti, faut qu'on m'explique, là !
"Vouloir le bonheur, c’est déjà un peu le bonheur"
Un travelling arrière réalisé depuis un hélicoptère montre les défenses en carré françaises cernées par la cavalerie britannique,
Tututut ! Dans ce passage célèbre (la charge de Ney), on voit la cavalerie française attaquer les carrés anglais !
On parle bien de ça ? Les fantassins sont anglais (uniformes rouges).
Tout à fait Commissaire ! Heureusement que tu as l’oeil pour remettre les pendules à l’heure. Il n’y a qu’à « l’ultime minute » que les français se sont retrouvés en position défensive quand Blucher est arrivé à la place de Grouchy.
Le film ne vaut le coup d’ailleurs que pour ça car Rod Steiger est totalement à côté de la plaque.
D'ailleurs, il faudrait que les anglais arrêtent de se gargariser avec leur victoire de Waterloo ; le vrai vainqueur de cette bataille n'est pas Wellington ( dont d'ailleurs la moitié - au moins- des troupes était hollandaise ) mais bien Blucher ....
Après "Guerre et paix", ce "Waterloo" donne l'impression de se constituer en version courte à destination des masses occidentales avec du Steiger, du Plummer et du Welles pour que le lampion d'Europe puisse prononcer les noms qu'il lit au générique dans son alphabet maternel. Les scènes de batailles, certes foutrement impressionnantes, semblent ne pas tenir de place dans le récit et se justifier pour elles-mêmes alors que dans l'épopée de 7 heures, elles prennent leur place autrement, et sont signifiantes pour la narration. Ici, aucune autre justification que le plaisir de voir des hommes et des chevaux courir et se faire flinguer, des canons, du bruit, de la fureur. Mes yeux se sont régalés, mais c'est un peu du porno quelque part... (pour preuve, toute la première heure de préliminaires ne trouve aucun écho narratif durable dans la seconde... c'est presque comme quand le livreur fait semblant d'amener une pizza avant de sauter la gonzesse...)
